tag:blogger.com,1999:blog-32648920001287464112024-03-19T05:21:00.884+01:00Mes Découvertes et mes Etats d'AmeBienvenue sur mon blog. Je vous y invite à découvrir mes périples au travers des 5 continents. Vous pourrez y suivre mes découvertes toutes plus fascinantes les unes que les autres, tant sur les vins que sur la culture des pays les produisant.Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.comBlogger40125tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-30407187616455615032010-06-01T10:44:00.009+02:002010-06-01T10:50:57.703+02:00NOUVELLE ADRESSE BLOG<div align="center"><span style="LINE-HEIGHT: 115%"><span style="font-family:Calibri;font-size:130%;"><strong>Continuez de suivre mes Découvertes et Etats d'Ame sur mon autre blog à cette adresse :<br /><br /><a href="http://voyagesvinsdumonde.20minutes-blogs.fr/">http://voyagesvinsdumonde.20minutes-blogs.fr/</a></strong></span></div></span>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-1567766892055585082010-05-03T20:20:00.016+02:002010-05-03T20:42:28.735+02:00LU SUR LAURE DU VIN ET VSB<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih2NTyk0uicbW9wdeTR52cNZ_M27Pa4h5_Kx4iy8hMCKeFSPwPTNSzpWwgZw0V8MaG9c3iPkdtDN0QNwyAObozPb-vXlIqC5oVdui7Kp7OTJqaYdQFuXQ6ZX1RK4i0nGs1qsB8sX8eYe8/s1600/Laure+du+vin.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 150px; FLOAT: left; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467111630176601650" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih2NTyk0uicbW9wdeTR52cNZ_M27Pa4h5_Kx4iy8hMCKeFSPwPTNSzpWwgZw0V8MaG9c3iPkdtDN0QNwyAObozPb-vXlIqC5oVdui7Kp7OTJqaYdQFuXQ6ZX1RK4i0nGs1qsB8sX8eYe8/s200/Laure+du+vin.jpg" /></a><br /><br /><span style="LINE-HEIGHT: 115%"><span style="font-family:Calibri;font-size:130%;"><strong>LAURE DU VIN : LAVINIA ANEANTIT VINS DU MONDE</strong></span></span><br /><strong><span style="font-family:Calibri;font-size:7;"></span></strong><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Encore une société qui se fait avoir par celle qui l'a faite vivre! Lavinia vient d'anéantir la société Vins du Monde, spécialisée dans l'import et la distribution des grands vins (fournisseur de plus de 175 étoilés Michelin dont 19 trois étoiles), dont elle détenait 51% des parts. En d'autres termes, Vins du Monde n'est plus depuis la semaine passée. Les tensions entre les deux structures existaient depuis de nombreuses années, avec avocats, procès, animosités. Claude Gilois (ici, en Afrique du sud, lors de la dégustation du Classic Wine Trophy), créateur de Vins du Monde en 1996, a été anéanti une demi-seconde, car c'est sans compter son énergie féroce à se battre contre cette injustice. Il vrai que comme Lavinia allait faire 80% du chiffre d'affaires de Vins du Monde, Claude Gilois lui avait concédé la majorité. Le mariage s'est vite basé sur un rapport de force continu. Le divorce aujourd'hui est cruel et Claude Gilois perd beaucoup de billes dans cette histoire. Mais reviendra à César-Claude ce qui lui appartient : on va suivre cette histoire de très près. L'ex-PDG de Vins du Monde revient d'Italie, est déjà en Espagne. Il est sur tous les fronts car personne n'a un don d'ubiquité tel que lui. Il part, certes en laissant son bébé, mais avec son réseau d'amis vignerons...</span></div><br /><span style="font-size:130%;"><strong>>></strong><a href="http://www.laure-du-vin.com/2010/04/lavinia-an%C3%A9antit-vin-du-monde.html"><strong>Accéder à l'article Laure du Vin</strong></a></span><br /><br /><strong><span style="font-size:130%;">>>Article VSB</span></strong> :<br /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 233px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467114220337719842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVYr_h7eEDTUspFCR3HJHDayDMg126dTUtiVhnGkPdHIgCf_dnaqGWS4I6qQdMgB6eOMc8dJlj_6lfJMkQy-Kt1QTqk87edJVgxjF_MDdzKGWT9_TkJhGkyj0AYg-9QdmrkoZbOQMx4as/s320/article+VSB.jpeg" /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5Msg9_BeYMzeK4bpOJQv63FXbz163Q15B_A8SC0CzWdFT7Czab9Jc8gTk2QakiZMmiGa-q_OvACVOR1Xwm0kdJOAf0T8ZhNHTinPkc9jGAPe_ONZIBxdf2gI4drSi-vSDGEZZ4GHETY0/s1600/article+VSB.jpeg"></a>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-60221368760893501282010-05-03T19:41:00.005+02:002010-05-03T20:18:35.321+02:00ACTUALITE DU LIVRE<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal"><span style="LINE-HEIGHT: 115%"><span style="font-family:Calibri;font-size:180%;"><strong>Lu sur toutpourlesfemmes.com</strong></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Pourquoi le vin rosé est-il rosé ? Pourquoi fait-on vieillir le vin ? Pourquoi le vin blanc se boit il plus frais que le rouge ? Pourquoi doit-on préférer la flûte à la coupe pour boire du champagne ? Pourquoi ajoute-on du soufre au vin ? Pourquoi le mildiou peut il être fatal à la bonne santé de la vigne ? Ce livre pourrait s'appeler « le livre des pourquoi du vin » ; en fait l'ouvrage est un quizz qui pose les questions que tout un chacun se pose sur le vin et la vigne. Le choix, la couleur, le service, l'odeur du vin, la vinification, le vin en cave : voici quelques uns des chapitres abordés sous formes de questions-réponses. Edité par L'Atelier du Vin, l'ouvrage « Pourquoi le vin est il rouge ? » est une mini encyclopédie pour enrichir sa connaissance du vin.</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Autre livre, autre manière d'aborder le vin avec « Tour du monde épicurien des vins insolites » aux éditions Arthaud. Un journaliste et un importateur de vins partent bras dessus bras dessous à la découverte des vins moins connus de la planète et nous livrent un roman loufoque où on peut néanmoins apprendre beaucoup sur le vin. Les deux compères partent en Crimée, au Japon, en Thaïlande, en Amérique du Sud, à Cuba et nous dévoilent leurs découvertes épicuriennes avec humour. Aux antipodes d'un discours professoral sur les vins, vous en apprendrez beaucoup sur le raisin. Comme le disent les auteurs dans leur prologue, leur livre est « déconseillé aux ronchons, aux acariâtres et sa lecture conseillée aux gastronomes, aux buveurs et aux femmes afin qu'elles comprennent mieux la psychologie masculine ».</span></p><br /><p><span style="font-size:130%;"><strong>>></strong><a href="http://www.toutpourlesfemmes.com/conseil/Vins-et-Oenologie-Nouveautes.html"><strong>Accéder à l'article</strong></a></span></p>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-35211804385303356502010-05-03T18:43:00.008+02:002010-05-03T19:08:03.166+02:00LE JUGEMENT DE PARIS - PREMIERE PARTIE<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 10pt" class="MsoNormal"><span style="LINE-HEIGHT: 115%"><span style="font-family:Calibri;font-size:180%;color:#ffff99;"><strong><em>Les deux Singes en hiver brisent une conspiration du silence : le bordeaux n’est plus le meilleur vin du monde</em></strong></span></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;"><b>Le jour où la France perdit sa suprématie</b></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Mais que s'est-il donc passé en cette belle journée du 24 mai 1976 à Paris pour qu'on s'en souvienne encore dans le petit monde hexagonal du vin comme s'il y avait eu un tremblement de terre pareil à celui qui vient de ravager tout le centre du Chili, un séisme de magnitude de près de 9 degrés sur l'échelle de Richter, le second le plus fort de l'histoire depuis, évidemment, que ceux-ci sont mesurés ? Oui, que s'est-il donc passé en ce joli mois de mai il y a maintenant 34 ans pour qu'on s'y remémore encore cette date comme un jour funeste, pour qu'on la ressente comme une humiliation encore plus cuisante que la défaite combinée de Waterloo et de Trafalgar ?</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">A l'occasion de la sortie de leur livre, Tour du monde épicurien des vins insolites (Arthaud - 18 euros ; en librairie depuis le 24 mars), les deux Singes en hiver ont pris la résolution de briser la conspiration du silence qui entoure cet événement historique. Dans leur livre, ils ne font que l'évoquer succinctement. En voici donc l'histoire complète... Une histoire édifiante qui mérite d'être révélée...</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Ce jour- là, la France a perdu sa suprématie mondiale et incontestée sur les grands vins !</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Pas de quoi secouer la planète, diront certains. Certes, pas de quoi bousculer la planète terre mais, par contre, la planète vin, elle, ne s'en est pas encore remise aujourd'hui de cette onde de choc.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Comment un événement dont, en fin de compte, on n'aurait jamais dû entendre parler s'est mué en un coup médiatique génial pour les producteurs californiens et en Berezina pour leurs homologues français ? That's the way the story goes :</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">A cette époque, un jeune dandy (il l'est toujours, plus très jeune mais toujours dandy) anglais, Steven Spurrier, probablement un peu fortuné, se prend de passion pour le vin, et, en particulier, pour les grands crus français. Il rachète la Cave de la Madeleine, baptisée du nom éponyme où elle était située à Paris. L'endroit devint rapidement le lieu de rendez-vous incontournable de tous les anglophones de la capitale amateurs de bordeaux, bourgogne, etc... attirés par les encarts publicitaires que publie régulièrement The Herald Tribune, le quotidien de langue anglaise de Paris (2). En même temps, les Anglais ne faisant jamais vraiment les choses à moitié, il crée aussi, avec Patricia Gallagher, l'Académie du Vin, une école de dégustation qui lui vaut d'acquérir une notoriété certaine qui lui ouvre les portes du gotha de ce milieu un peu fermé qu'est celui des dégustateurs, des producteurs, du négoce et des acheteurs-collectionneurs.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Quatre fois par an, il organise des dégustations avec les plus grands producteurs français, principalement bordelais. C'est dans ce contexte que nait l'idée d'organiser une dégustation comparative de vins californiens et français. A cette époque, ni lui ni Patricia ont une grande connaissance de ces vins lointains, aussi exotiques que méconnus. Ils se mettent en quête d'information et effectuent chacun un voyage en Californie où ils sélectionnent un échantillonnage très représentatif de ce qui se fait le mieux.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">A son retour, Stephen Spurrier puise dans ses relations pour constituer un jury à qui reviendra la tâche de partager les crus sélectionnés. Il faut citer les noms de ses membres pour se rendre compte à quel point celui-ci était un concentré de compétences et d'autorité. D'abord, il y avait des viticulteurs, Aubert de Vilaine cogérant du domaine de la Romanée Conti et Pierre Tari, propriétaire du Château Giscourt, un troisième cru classé ; ensuite des restaurateurs, feu Jean Claude Vrinat, propriétaire caves Taillevent et du restaurant Taillevent, un trois étoilés Michelin à l'époque, et feu Raymond Oliver, propriétaire et Chef charismatique du Grand Vefour (aussi un trois étoilés Michelin) ainsi que présentateur d'une émission culinaire très populaire à la télévision ; enfin une journaliste et quelques écrivains spécialisés figuraient, bien sûr, dans ce jury. La journaliste était Odette Kahn, rédactrice en chef de la Revue du Vin de France et de Cuisine et Vins de France, les écrivains, Pierre Bréjoux aussi directeur des Appellations d'Origine Contrôlées, Michel Dovaz affublé de titres ronflants comme professeurs de l'Académie des Vins et Président de l'Institut Œnologique de France (qui n'a jamais existé) ; et bien entendu, il y avait aussi des sommeliers et non des moindres , Christian Vanequé, qui officiait à la Tour d'Argent, le restaurant qui à l'époque (et encore aujourd'hui) possède une des plus belles caves du monde . Christian Vanequé était le seul, avec Steven Spurrier et Patricia Gallagher, à connaitre les vins californiens.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Il convient de souligner que, hormis Odette Khan, aucun autre représentant de la presse française, n'avait daigné répondre à l'invitation. Pour eux, cette celle-ci n'intéresserait personne et ne pouvait donner en aucun cas matière un papier. Ce n'était qu'une affaire farfelue : imaginez un instant, comparer des californiens à des bordeaux, cela n'avait aucun sens. Seul, Gault et Millau, le magazine en vogue de l'époque, avait eu la condescendance d'envoyer le frère de Christian Millau qui assistait là à sa première dégustation.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">En revanche, John Traber, du bureau du Times à Paris, accepta l'invitation mais sans grande conviction. Bien lui en pris, car il écrira sur ce sujet qui s'est révélé explosif un livre... plus de trente ans plus tard <a href="http://admin.20minutes-blogs.fr/javascript/tinymce/plugins/paste/blank.htm#_edn1" name="_ednref1">[i]</a>.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Côté vins, pour défendre les couleurs françaises, avaient été retenus en rouges, Mouton Rothschild, Haut Brion, Montrose 1970 (le meilleur de la décennie 70) et Leoville Las Cases 1971. Sous la bannière californienne, il n'y avait que des poids lourds mais personne n'en n'avait à cette époque : Stags Leap's wines Cellar 1973 , Ridge Monte Bello 1971, Heitz Martha Vineyard 1970 , Clos du Val 1972, Feemark Abbey 1969, Mayacamas 1971 et quelques autres un peu moins connus.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Pour les blancs idem, avec entres autres, trois premier crus, un Beaune Clos des Mouches 1973, un Meursault Charmes 1973 de chez Roulot et un Puligny Montrachet les Pucelles 1972 du Domaine Leflaive et un Batard-montrachet de domaine Ramonet-Prudhon 1973. Du coté californien, Chalone 1974, David Bruce 1973, Feemark Abbey 1972 , Spring Mountain vineyards 1973 , Veedercest Vineyards 1972. La sélection est bonne mais aucun des vins sélectionnés n'atteindra dans les années qui suivirent une notoriété internationale incontestée.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">La dégustation se fait à l'aveugle sans ordre particulier, les blancs d'abord, comme il se doit, et ensuite les rouges. Chacun des membres du jury donne une note aux vins. Les notes sont transmises à Steven Spurrier qui en calcule la moyenne arithmétique. Un classement est établi sur la base de cette moyenne. Quand le résultat est annoncé, une réaction de surprise parcourt la salle : Château Montelena arrive en tète devant le Meursault Charmes 1973 de Roulot. Aux cinq premières places, trois californiens et deux français.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Voici le classement complet :</span></p><ol style="TEXT-ALIGN: justify" type="1"><li><span style="font-size:130%;">Château Montelena 1973</span></li><li><span style="font-size:130%;">Meursault Charmes 1973</span></li><li><span style="font-size:130%;">Chalone 1974</span></li><li><span style="font-size:130%;">Spring Mountain 1973</span></li><li><span style="font-size:130%;">Beaune Clos des Mouches 1973</span></li><li><span style="font-size:130%;">Feemark Abbey 1972</span></li><li><span style="font-size:130%;">Batard Montrachet 1973</span></li><li><span style="font-size:130%;">Puligny Montrachet 1972</span></li><li><span style="font-size:130%;">Veedercrest 1972</span></li><li><span style="font-size:130%;">David Bruce 1973</span></li><br /></ol><p style="TEXT-ALIGN: justify"></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">A l'annonce des rouges, c'est la stupeur. C'est un autre californien qui arrive en tête, l e Stags Leap Wine Cellar 1973. Le classement est quand même plus serré que pour les blancs car seulement 1.5 points sépare le premier du deuxième (Mouton Rothschild 1970.) La France classe cependant trois vins dans les cinq premiers.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Voici le classement complet</span></p><ol style="TEXT-ALIGN: justify" type="1"><li><span style="font-size:130%;">Stag's Leap Wine Cellars 1973</span></li><li><span style="font-size:130%;">Château Mouton Rothschild 1970</span></li><li><span style="font-size:130%;">Château Montrose 1970</span></li><li><span style="font-size:130%;">Château Haut Brion 1970</span></li><li><span style="font-size:130%;">Ridge Monte Bello 1971</span></li><li><span style="font-size:130%;">Château Léoville Las Cases 1971</span></li><li><span style="font-size:130%;">Heitz Martha's Vineyard 1970</span></li><li><span style="font-size:130%;">Clos du Val 1972</span></li><li><span style="font-size:130%;">Mayacamas 1971</span></li><li><span style="font-size:130%;">Feemark Abbey 1969</span><br /></li></ol><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Odette Kahn avait essayé d'identifier les californiens pour les noter particulièrement mal (entre 2 et 7 sur 20) sauf que, voilà, avec le Stags Leap Wine Cellar, (qu'elle classa premier) elle était tombée sur un os car le style de Stags Leap's Wine Cellar est beaucoup plus proche du style français que du style californien ; de même pour le Mayacamas en blanc. Ce qui prouve encore une fois que la Californie à la capacité de produire des vins d'une grande finesse et que, si dans l'ensemble elle ne le fait pas, c'est que le consommateur (américain en particulier) actuel demande des vins plus gorgés de soleil. Les critiques américains (Wine Advocate et Wine Spectator) abondent largement dans ce sens en notant particulièrement sévèrement les vins élégants en particulier ceux de Stags Leap's Wine Cellars et en notant avantageusement les vins denses et boisés au degré élevé d'alcool.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Odette Kahn, plus consciente que le reste du jury de la portée d'un tel événement, tentera de récupérer ses notes auprès de Steven Spurrier mais devant la fermeté de celui-ci, elle y renoncera. Elle l'accusera cependant, par la suite, de les avoir falsifiées.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">John Traber rapporte dans son livre « le jugement de Paris » quelques anecdotes savoureuses sur les réactions qui suivirent cette dégustation.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Le baron Philippe de Rothschild téléphona à un jury pour lui dire d'un ton hautain : « Qu'est que vous voulez, à mes vins, il a fallu quarante ans pour être classé premier cru ». Sous-entendu, alors les californiens, ces jeunôts sans pedigree...</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Le jeune sommelier de la Tour d'Argent recevra une volée de bois vert de la part de son patron, Claude Terrail, qui lui fit comprendre, sans ambigüité, que tout cela n'était pas bon pour le marché français du vin.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Selon Steven Spurrier, Lalou-Bize Leroy, cogérante de domaine de Romanée Conti a dit à son associé Aubert de Vilaine qu'il avait personnellement fait reculer de cent ans les progrès de leur superbe vignoble.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Quant au directeur des Appellations d'Origine Contrôlée, Pierre Bréjoux, on lui demanda tout simplement de démissionner.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Si John Traber n'en avait pas parlé dans un article paru dans le Times le 7 juin 1976 (article qui fut largement repris dans la presse américaine), cette dégustation serait restée anecdotique.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">La dégustation de 1976 a été très intéressante car elle a pris par surprise tout le monde même les Californiens. Personne ne s'attendait à de tels résultats. La Californie n'en était qu'au balbutiement de son renouveau viticole après l'interruption due à prohibition. Avant cette sombre page de l'histoire américaine, déjà des experts français avaient jugé les vins californiens aussi bons voire meilleurs que les grands crus français. </span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">La Californie a récupéré ce 24 mais 1976 la place qu'il lui revient sur la carte viticole du monde. A ce propos, Robert Mondavi écrira dans son autobiographie : « La dégustation de Paris fut, pour l'histoire du vin en Californie, un événement crucial, qui nous inscrivit de façon nette sur la carte des grandes régions productrices de vin dans le monde »</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">Vins du Monde a connu une mésaventure un peu analogue lors d'une grande dégustation comparative des grands Chardonnay du monde organisée pars ses soins.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« Je me souviens d'avoir organisé une grande dégustation comparative de Chardonnay au Georges V, raconte Claude Gilois en souriant. Le seul moyen de faire ce genre de dégustation, c'est à l'aveugle totale car même si les dégustateurs sont rarement malhonnêtes ils sont souvent un peu roublards. La forme des bouteilles est un indicateur de la provenance ainsi que la collerette sur le goulot qui donne souvent assez d'information pour aiguiller le dégustateur dans la bonne direction, et les dégustateurs français ont tendance à sous noter les vins étrangers quand ils connaissent la provenance.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« J'avais invité le gotha des dégustateurs aussi bien sommeliers que journalistes. Trois producteurs de Montrachet étaient présents (Marc Colin, Guy Amiot et un autre dont je ne me souviens plus du nom). Leurs vins étaient bien sur en dégustation. J'avais réussi à trouver tous les plus grands vins étrangers, californiens en majorité. Même le Chardonnay californien Marcassin d' Hélène Turley difficilement trouvable était en dégustation. On avait en tout sept bouteilles de Montrachet de différents producteurs.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« J'avais demandé à Jean Claude Ribaud du Monde de faire la couverture presse et il avait accepté.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« Tout avait été organisé superbement par Eric Beaumard, de directeur de la restauration au Georges V dans un Salon privé. Les dégustateurs n'avaient pu entrer dans la salle qu'après que les neuf premiers verres aient été servis pour qu'on ne puisse pas regarder la forme des bouteilles. Eric avait mais même pousser la perfection au point de faire faire sortir de la salle tous les dégustateurs à la « mi-temps» pour verser les neuf vins suivants.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« Il y avait une personne par table donc aucun moyen de communication. Un silence de mort et une ambiance studieuse régnaient dans la salle. Tous les dégustateurs jouaient le jeu. Lors de la pause, en parlant avec les dégustateurs et en commentant les vins déjà dégustés, je sentais que la dégustation évoluait plutôt bien pour les vins de Vins du Monde. J'étais loin de me douter quand même du résultat final.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« Nous dégustâmes les autres vins et remîmes les notes à Jean Claude Ribaud. Il devint vite apparent que les Chardonnay étrangers avaient raflé la mise. Plus embarrassant encore, les producteurs français avaient mis les Chardonnay étrangers en tète pensant sans doute que c'était les leurs.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« Alors que nous devisions en la fin dégustation, Jean Claude Ribaud s'approcha de moi et me dit : « Je ne peux pas publier ces résultats dans le Monde ». Comme pour les dégustateurs du Jugement de Paris, il avait sans doute pensé que le résultat ne ferait aucun doute. Il m'expliqua que publier ce genre de résultats en France le mettrait dans des situations délicates vis-à-vis de beaucoup de gens. Au moins il eut le courage et l'honnêteté de le dire tout de suite plutôt que d'argumenter d'un quelconque blocage au niveau de sa hiérarchie.</span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:130%;">« Il revint donc à Eric Verdier, le coorganisateur de cette dégustation, de publier les résultats ce qu'il fit, mais, bien sûr les Editions Eric Verdier n'ont pas la même portée qu'une diffusion dans du Monde.</span></p><hr style="TEXT-ALIGN: justify" size="1" width="33%"><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify"><a href="http://admin.20minutes-blogs.fr/javascript/tinymce/plugins/paste/blank.htm#_ednref1" name="_edn1">[i]</a> Taber M G. . Le jugement de Paris.2008. Edition Guttenbeg. ISBN : 979-2-35236-027-8</p><br /><p style="TEXT-ALIGN: justify">(2) The Herald Tribune a été rendu célèbre auprès des Français grâce au films de Jean-Luc Godard « A bout de souffle » dans le lequel l'actrice Jean Seberg le vend à la sauvette..</p>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-33373544727353978902010-03-15T10:23:00.122+01:002010-03-15T17:49:46.855+01:00NEWS: AFRIQUE DU SUD: LE DOMAINE DE WARWICK SACRE MEILLEUR DOMAINE DE L’ANNEE AU « SANTAM CLASSIC WINE TROPHY » AU CAP<div align="justify"><span style="font-size:130%;">Le « Santam Classic Wine Trophy » est un concours qui se déroule tous les ans en Afrique du Sud au Cap. Il consiste à soumettre à un jury de dégustateurs français (dont je fais partie) les meilleurs vins sud africains. Ce concours existe maintenant depuis une dizaine d’années et est organisé par Christophe Durand, viticulteur français en Afrique du Sud. Environ 500 vins sont goûtés à l’aveugle sur une période d’une semaine. Cinq prix sont remis pour les vins blancs et 10 prix pour les vins rouges sur la base des meilleures notes obtenues en calculant la moyenne arithmétique des notes de tous les dégustateurs après élimination des notes qui se situent en dehors de 2 écarts types de la moyenne.</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>Cette année les membres du jury étaient :</span></div></strong><br /><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><em>Marc Friederich</em></div><div align="justify">Sommelier et propriétaire du restaurant Chez Marc à Paarl.</div></span><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Patrick Landanger</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqExb6kS_g9FacwHtNyPurfoSFyw3PTEQ6bCEYgbeeatZdTiactfG9SHgMgLFiykAHx5sEur5Hq-PaWwgAiwJYhSUteubdnWiuhu9gI64irkBHqd13_MwyAhv9BHew2E-lW5gNWU_o5S0/s1600-h/Landanger.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448862078810749714" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 81px; CURSOR: hand; HEIGHT: 79px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqExb6kS_g9FacwHtNyPurfoSFyw3PTEQ6bCEYgbeeatZdTiactfG9SHgMgLFiykAHx5sEur5Hq-PaWwgAiwJYhSUteubdnWiuhu9gI64irkBHqd13_MwyAhv9BHew2E-lW5gNWU_o5S0/s200/Landanger.bmp" border="0" /></a></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Propriétaire du domaine de la Pousse d’Or à Volnay.<br /><a href="http://www.lapoussedor.fr/" target="_blank">http://www.lapoussedor.fr/</a></div></span><br /><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Laure Gasparotto</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZkcyN4PnCQrMVJ56gn4aLma9Wyf7zAXerLaN_BMfBVlLT4BNS8xU8ia9Xsi5hEHrhys8V724f7_biYogGkVmicjfhEqkn6y80XwLP2E_rxnbZLJR6k0mHn4Lk80pWZgLU7gzYfgkm4m4/s1600-h/Laure.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448863064783633314" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 80px; CURSOR: hand; HEIGHT: 82px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZkcyN4PnCQrMVJ56gn4aLma9Wyf7zAXerLaN_BMfBVlLT4BNS8xU8ia9Xsi5hEHrhys8V724f7_biYogGkVmicjfhEqkn6y80XwLP2E_rxnbZLJR6k0mHn4Lk80pWZgLU7gzYfgkm4m4/s200/Laure.bmp" border="0" /></a><br />Journaliste pour le Point et le Figaro et écrivain.<br /><a href="http://www.laure-du-vin.com/" target="_blank">http://www.laure-du-vin.com/</a></div></span><p align="justify"></p><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Claude Gilois</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnrG6O3x1lzEQJs1kwirAac4skfshni1x_DOFirQwOVCf6sOCsdo_rLBzRaH0eSLGgfXyx8zvUQv34qxk99HHjuVylPDNgi-Wxz2PWjcLmoKdAdQt6vA_eMkNEMn1oQMr2vLqdDQ8iOgg/s1600-h/vin+du+monde.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448863733014059442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 78px; CURSOR: hand; HEIGHT: 64px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnrG6O3x1lzEQJs1kwirAac4skfshni1x_DOFirQwOVCf6sOCsdo_rLBzRaH0eSLGgfXyx8zvUQv34qxk99HHjuVylPDNgi-Wxz2PWjcLmoKdAdQt6vA_eMkNEMn1oQMr2vLqdDQ8iOgg/s200/vin+du+monde.bmp" border="0" /></a><br />PDG de Vins Du Monde.<br /><a href="http://www.vinsdumonde.com/" target="_blank">http://www.vinsdumonde.com/</a><br /></div></span><br /><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Germain Lehodey</em>.<br />Manager Général de l’ Aquila Game Reserve. Ancien sommelier de la Tour d’Argent. </div></span><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Jean Yves Muller</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS4jiBYJLI7iGQ4N9L0ZWQ5_hEQ8yZKb3oBf9vQ9arN6a-816wNQpbBmIIA5YuZG3rs3n8-UpEHwCReF_ZFR1qvicTal9ehxyZWwUMaBR-6BGZHoI7URoORH6ziFinjg0y5cNd-_-inDM/s1600-h/muller.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448861340314759250" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 151px; CURSOR: hand; HEIGHT: 72px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS4jiBYJLI7iGQ4N9L0ZWQ5_hEQ8yZKb3oBf9vQ9arN6a-816wNQpbBmIIA5YuZG3rs3n8-UpEHwCReF_ZFR1qvicTal9ehxyZWwUMaBR-6BGZHoI7URoORH6ziFinjg0y5cNd-_-inDM/s200/muller.bmp" border="0" /></a><br />Copropriétaire du fameux restaurant français le Caveau au Cape.<br /><a href="http://www.caveau.co.za/" target="_blank">http://www.caveau.co.za/</a></div></span><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em></em></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em></em></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Olivier Poels</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5TH5-rQw5SMSfzl0G6nDKeFX_2OyxOHWcVQ-luYlhn8my3N_3SM0Q1jP7JXyy6mdpeXJsTsADAoAjGCVb7_L2zeVnNpCfo2H86W866Kej4AIzHsHpKey5HqvVNfNeaG3Bf1N3Wq31Nms/s1600-h/poels.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448864938464653298" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 74px; CURSOR: hand; HEIGHT: 51px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5TH5-rQw5SMSfzl0G6nDKeFX_2OyxOHWcVQ-luYlhn8my3N_3SM0Q1jP7JXyy6mdpeXJsTsADAoAjGCVb7_L2zeVnNpCfo2H86W866Kej4AIzHsHpKey5HqvVNfNeaG3Bf1N3Wq31Nms/s200/poels.bmp" border="0" /></a><br />Editeur/Journaliste La Revue du Vins de France.<br /><a href="http://www.rvf.fr/" target="_blank">http://www.rvf.fr/</a> </div></span><div align="justify"></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Miguel Chan</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi67W51Tu-UapoPrs2w_HHuFxqRJtXBUSx79WHf_wsgRm7AAy89wRhKqL_UDHvVZD5uP4FJF2kyAWwr2ImAeL02L5xJFnELd4QGocMN8QpIwlp5kRyHbDOfo-9GtrTKsea8UBTh-LjUP-k/s1600-h/southern+sun.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448865732492390322" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 127px; CURSOR: hand; HEIGHT: 39px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi67W51Tu-UapoPrs2w_HHuFxqRJtXBUSx79WHf_wsgRm7AAy89wRhKqL_UDHvVZD5uP4FJF2kyAWwr2ImAeL02L5xJFnELd4QGocMN8QpIwlp5kRyHbDOfo-9GtrTKsea8UBTh-LjUP-k/s200/southern+sun.bmp" border="0" /></a><br />Sommelier pour Southern Sun Hotels.<br /><a href="http://www.southernsun.com/" target="_blank">http://www.southernsun.com/</a></div><p></span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><em>Pieter de Villiers</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAfOY7201lDjdUQRElft1JgH5SlXGFeDuLc5e2_1_E0B-HQMmbdodmQVjvy44B_bDYpzVT1BTJsvs_TUsjPIzH3DQC0GVUiBJuLKXX8GleKlZqZUk3KUGfkidK51bVQaJ0NbQ3mEWW8d8/s1600-h/pieter.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448866446408753970" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 122px; CURSOR: hand; HEIGHT: 76px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAfOY7201lDjdUQRElft1JgH5SlXGFeDuLc5e2_1_E0B-HQMmbdodmQVjvy44B_bDYpzVT1BTJsvs_TUsjPIzH3DQC0GVUiBJuLKXX8GleKlZqZUk3KUGfkidK51bVQaJ0NbQ3mEWW8d8/s200/pieter.bmp" border="0" /></a><br />Copropriétaire du domaine de Mas Angel à Faugère.<br /><a href="http://www.masangel.fr/" target="_blank">http://www.masangel.fr/</a> <p></p></span></div><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Pieter de Villiers, né le 3 juillet 1972 à Malmesbury (Afrique du Sud), est un ancien joueur de Rugby à XV. Né sud-africain aux origines huguenotes et naturalisé français fin 2002. Il a joué en équipe de France et a évolué au poste de pilier droit au sein de l'effectif du Stade français Paris(1,84 m pour 111 kg). Il met un terme à sa carrière en avril 2008, en raison d'une blessure aux cervicales survenue en 2007, qui le handicapait trop. Il a honoré sa première cape internationale en équipe de France le 28 août 1999 contre l'équipe du Pays de Galles. Il participe à la coupe du monde en 1999 et notamment à la demi finale légendaire contre les All Blacks (43-31). En 2003 une blessure à l'épaule pendant la préparation le prive de la coupe du monde en Australie. Mais pour la coupe du monde 2007 en France, il est de nouveau titulaire au poste de pilier droit et participe à la victoire historique contre les All Blacks à Cardiff en 1/4 de finale (20/18).</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>Palmarès</strong></div></span><p align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>En club</em></span></p><div align="justify"><ul><li><span style="font-size:130%;">Champion de France: 1998, 2000, 2003, 2004, 2007 </span></li><li><span style="font-size:130%;">Finaliste : 2005 </span></li><li><span style="font-size:130%;">Vainqueur de la coupe de France: 1999 </span></li><li><span style="font-size:130%;">Finaliste : 1998</li></ul></div></span><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>En équipe nationale</em></span></div><ul><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">69 sélections en équipe de France (1999-2007) </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">2 essais (10 points) </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Sélections par année : 4 en 1999, 7 en 2000, 11 en 2001, 7 en 2002, 3 en 2003, 8 en 2004, 10 en 2005, 9 en 2006, 10 en 2007 </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">27 matchs du tournoi des six nations </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Grand chelem : 2002,2004 </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Vainqueur du tournoi des six nations: 2006, 2007</div></li></ul></span><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>En coupe du monde</em></span></div><ul><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">2007: 5 sélections (Argentine, Namibie, Irlande, Nouvelle-Zélande, Angleterre) </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">2003: forfait sur blessure </span></div></li><li><div align="justify"><span style="font-size:130%;">1999: 3 sélections ( Argentine, Nouvelle-Zélande, Australie)</div></li></ul></span><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Philippe Dietrich</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFc_Fct2ObJfUCU7ROREee6_ZZchMu1pMwwiKB1icSpcbNDjEPYj94_MhYfSyIMa0rxIjkWMzvHyv0g6W1nyTyAm3YsRq2zmVfnQtYO7XaXhMx1ppZDiBc969HJ0gUfldt1czcMANWHEs/s1600-h/dietrich.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448867291746339202" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 157px; CURSOR: hand; HEIGHT: 26px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFc_Fct2ObJfUCU7ROREee6_ZZchMu1pMwwiKB1icSpcbNDjEPYj94_MhYfSyIMa0rxIjkWMzvHyv0g6W1nyTyAm3YsRq2zmVfnQtYO7XaXhMx1ppZDiBc969HJ0gUfldt1czcMANWHEs/s200/dietrich.bmp" border="0" /></a><br />Winemaker, Directeur de Michael Partzold Wine Services. </div></span><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>Denis Garret</em><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJTU_UOLQbqtqnLsosBw-sbJteDOtPMoyaJTtvFulW-d-xIDwm8R-iNkDTwfiJb0-dAAeU7w_N2gAHSqemcZlrTO0Mc23xsAbUnPoEIDflViThcDcxGifNbFhUm30jwD6Qv5J5gJZ-ZTg/s1600-h/garret.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448868013188751714" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 154px; CURSOR: hand; HEIGHT: 48px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJTU_UOLQbqtqnLsosBw-sbJteDOtPMoyaJTtvFulW-d-xIDwm8R-iNkDTwfiJb0-dAAeU7w_N2gAHSqemcZlrTO0Mc23xsAbUnPoEIDflViThcDcxGifNbFhUm30jwD6Qv5J5gJZ-ZTg/s200/garret.bmp" border="0" /></a><br />Chef sommelier export à Gefimag Château Peyrat Fourthon.<br /><a href="http://www.clubproduvin.com/" target="_blank">http://www.clubproduvin.com/</a></div></span><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><strong>RESULTATS</div></span></strong><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><u><strong>Vainqueur toutes catégories : Warwick Wine Estate (importateur Vins du Monde)</strong></div></span></u><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Tous les ans, ce domaine dirigé par une femme de caractère, Norma Radcliffe, se retrouve en finale avec plusieurs vins et quasiment tous les ans elle gagne une médaille d’or avec son fameux Trilogy, un assemblage bordelais classique.</div></span><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><u><strong>Vainqueur Catégorie Vin Blanc :</strong></u> Hoopenberg 'Integer' Chardonnay 2006<br /><u><strong>Vainqueur Catégorie Vin Rouge :</strong></u> Vriesenhof Pinot Noir 2007<br /><u><strong>Vainqueur Catégorie Liquoreux :</strong></u> Klein Constantia 'Vin de Constance' 2005</div></span><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><u><strong>Médiales d’Or (Blanc)</strong></div></span></u><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Hamilton Russel Chardonnay 2009<br />Rudera Chenin Blanc 2008<br />Villiera Barrel Fermented Chenin 2009<br />Vriesenhof Chardonnay 2009</div></span><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><u><strong>Médailles d’Or (Rouge)</strong></div></span></u><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Cederberg Shiraz 2008<br />Chamonix 'Greywacke' Pinotage 2007<br />La Motte Shiraz 2008<br />Oak Valley Pinot Noir 2008<br />Reyneke Reserve Red 2007<br />Rietvallei 'Esteana' 2007<br />Sumaridge Pinot Noir 2008<br />Veenwouden Classic 2006<br />Warwick Trilogy' 2006</div></span><br /><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>CONCLUSION : MES IMPRESSIONS</span></strong> </div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Dans l’ensemble, l’Afrique du Sud progresse même si les progrès sont plus notables avec certains cépages qu’avec d’autres. Ce sont les Pinot Noir qui ont le plus progressé avec des clones mieux adaptés, des vinifications plus courtes et moins d’extractions. Il y a quelques années encore, deux domaines avaient le monopole du Pinot Noir, Hamilton Russel et Bouchard Finlayson, deux domaines adjacents dans la région de Hermanus au bord de la mer. Aujourd’hui une bonne douzaine de Pinot Noir de très bonne facture sont produit en Afrique du Sud et il n’est pas surprenant que le vainqueur de la catégorie de rouge soit un Pinot Noir. Le Pinotage, ce croisement de Cinsault et de Pinot Noir qui est un cépage particulièrement difficile à vinifier était resté jusqu’à ce jour une curiosité à part chez Warwick et Kanonkop. La qualité des vins produits à partir de ce cépage a aussi énormément progressé ces trois dernières années, en particulier chez Groot Constantia et Chamonix. C’est la deuxième année consécutive qu’un Pinotage remporte une médaille d’or. Deux Chenin blanc médaillés d’or confirment que ce cépage, largement planté dans ce pays a trouvé un terroir de prédilection. Le Cabernet Sauvignon restent encore aujourd’hui le plus grand cépage de l’Afrique du Sud même si on ne sait plus faire, comme dans beaucoup de pays, des vins aux degrés d’alcool maîtrisé. Où sont passé les Meerlust Rubicon magnifique expression du terroir sud africain pour le Cabernet à 13 0 d’alcool ? La Syrah progresse aussi, même si on ne retrouve que rarement l’expression de violette qui la caractérise si bien dans la vallée du Rhône sauf à Constancia, région plus fraîche au bord de la mer. Les merlots sont lourds en général sauf chez Morgenhof et Weenwouden qui en dépit d’un degré d’ alcool élevé restent élégants.</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">La grande déception de l’Afrique du Sud, c’est le Sauvignon Blanc même dans sa région de prédilection, Constancia. Il est vrai que le Sauvignon Blanc il y a quelques années s’apparentait plus à un produit chimique qu’à du vin avec des ajouts de toutes sortes d’édulcorants avant que les autorités n’interviennent pour mettre fin à ce scandale. Le réapprentissage s’avère difficile. Trop de sauvignon blanc sont récoltés en sous maturité ou en surmaturité, la sous- maturité étant particulièrement à la mode en ce moment.</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">L’Afrique du Sud semble, comme beaucoup de pays viticole, souffrir de la désaffection des consommateurs pour les liquoreux. Seul le mythique Vins de Constance semble tirer son épingle du jeu mais on est loin en qualité des grands liquoreux du Monde voire même de certains liquoreux de domaine sud africains qui malheureusement n’entre pas leurs vins dans les concours souvent par désintérêt pour cette catégorie.</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Reste le problème majeur de l’Afrique du Sud : les maladies virales et en particulier l’enroulement de la vigne <a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> car cette maladie atteint en Afrique du Sud des proportions inquiétantes. Il faut arracher et replanter les vignes tous les quinze vingt ans. Economiquement c’est très lourd car la rentabilité des domaines s’en trouve affectée et les prix doivent être majorés pour compenser les opérations de replantation particulièrement coûteuses. De plus sans vieilles vignes difficile de faire des grands vins et c’est bien ce qui manque à l’Afrique du Sud, une ou deux locomotives pour une reconnaissance qui mettrait l’Afrique du Sud sur la carte des grands pays viticoles car la qualité des terroirs est exceptionnelle.</span></div><br /><br /><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> L'enroulement viral de la vigne est une maladie présente dans tous les pays viticoles du monde. Les virus responsables de cette maladie, nommés GLRaV (grapevine leafroll-associated virus), appartiennent au genre Closterovirus.Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-9179898850194835912010-03-09T15:37:00.014+01:002010-03-09T15:59:39.932+01:00SEISME CHILI : LA VINICULTURE DUREMENT TOUCHEE<div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>D’après les premières constatations, la viniculture chilienne, essentiellement orientée vers l’exportation (Etats-Unis et Europe du nord), aurait été durement touchée par le terrible séisme (le second le plus fort de l’histoire depuis qu’on les mesure) qui a affecté tout le centre du pays où se contre 70% de son vignoble, à savoir les régions de Maipo, Chacapoal, Colchagua, Maule y Bio Bio.</strong><br /><br />Le responsable de la Corporation chilienne du vin, l’organisme professionnel, Antonio Larrain, a indiqué, dans une dépêche de l’agence britannique Reuters, datée de New York, qu’au moins 20% des 900 millions de litres en stock « seraient compromis ».<br />Les professionnels procèdent toujours une semaine après le sinistre à une évaluation de l’impact du sinistre sur leur activité.<br /><br />Le Domaine Concha y Toro, le plus gros importateur, indique dans cette même dépêche que leur « société, comme le reste de la branche, a été fortement affectée »<br />« Nous avons pu constater d’importants dégâts dans certains de nos plus importantes vignes », a-t-il souligné.<br /><br />En revanche, le gérant du domaine Santa Rita affirme qu’il n’a été constaté aucun dégât sur leur propre vignoble. « C’est pour cela que nous ne sommes pas pessimistes en ce qui concerne la qualité du raisin », a-t-il dit.<br /><br />Mais, pour le président de la Société nationale d’agriculture, organisme professionnel des exploitants agricoles, « la viticulture va subir des pertes significatives », certains domaines ayant été sérieusement endommagés.<br />Le début des vendanges était prévu pour la fin de la première semaine de mars (automne austral). Il a été pour le moment repoussé d’une semaine.<br /><br />Les infrastructures de la région sont détruites, notamment des routes et le port de Valparaiso par lequel partent les exportations.<br /><br />Il est probable que d’ici quelques temps, si la branche vinicole chilienne est défaillante, des tensions se feront sentir sur ses marchés traditionnels.</span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-58517395092225705012010-03-05T15:14:00.001+01:002010-03-05T15:16:08.916+01:00ET PAN SUR LE GOULOT!<div align="justify"><br /><strong> <span style="font-size:130%;">Avant d’entrer dans le vif du sujet : un rappel important. Le 24 mars prochain sera une date historique incontournable dont les deux principaux protagonistes seront les Deux singes en hiver… N’oubliez de vous reporter à la chronique intitulée Ernest, Charles, Antoine et Deux singes en hiver. Elle fourmille d’indices. Celui qui sera le premier à deviner pourquoi ce 24 mars sera historique gagnera une bouteille que détient dans sa cave Vins du monde.</span></strong><br /><span style="font-size:130%;"><br /> Bon, revenons à nos moutons, ou plus exactement à nos bouteilles. L’événement est passé inaperçu. Pourtant, il aurait dû susciter dans le landerneau vinicole hexagonal quelques émois. Mais rien, silence radio, télé, journaux. A notre connaissance, hormis le Courrier international du 28 janvier, numéro 1004, page 11, qui révèle l’affaire dans l’hexagone, personne n’en a fait état… Curieux, comme c’est curieux… Nous avons dit curieux…. Pourtant, l’affaire aurait dû provoquer au moins un bruissement amusé…</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Courrier international est un hebdomadaire qui publie une sélection d’articles de la presse étrangère mondiale. Ainsi on peut lire des extraits des journaux asiatiques, sud-américains, africains, européens. Même si ses choix sont parfois discutables (comme tout ce qui est humain), il apporte un éclairage culturellement croisé. Dans le monde, c’est la seule publication de ce genre. Ce qui prouve que les Français ne sont pas aussi refermés sur eux-mêmes qu’ils le croient…<br /> <br /> </span><span style="font-size:130%;"><strong> A cause d’un petit blanc<br /></strong> <br /> Dans ce numéro donc, Courrier international avait publié un article du très sérieux et austère The Wall Street Journal (on peut vous assurer que ce n’est ni Play Boy ni Siné ou Charly hebdo). Son titre était : « Les Néo-Zélandais voient rouge à cause d’un petit blanc ». Le sous-titre qui suivait ajoutait : « Les Français, champions des appellations d’origine contrôlée, ont été pris à leur propre jeu. Leur « Kiwi cuvée », produit dans le Val de Loire, est désormais interdit sur le marché australien. » </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> En peu de mots, l’article indique que la société vinicole Lacheteau, qui a son siège à Doué La Fontaine, en Maine et Loire, près de Saumur, propriété des Grands chais de France depuis 2005 (pour en savoir plus sur la société voir </span><a href="http://www.lacheteau.fr/"><span style="font-size:130%;">www.lacheteau.fr</span></a><span style="font-size:130%;">), a tenté d’introduire sur le marché australien un assemblage de sauvignons blancs de plusieurs zones du Val de Loire, sous la marque « Kiwi cuvée ». La pub affirmait que ce blanc avait des « arômes de citron vert, de poivron vert et d’herbe mouillée. Ce vin de table, vif et bien équilibré, accompagnera à merveille des fajitas au poulet. »</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> On voit tout de suite que ce n’était pas un vin destiné à la grande gastronomie. Les fajitas au poulet… y a plus flatteur pour le palais. Et un vin s’accordant, fusse à merveille, avec un seul plat, ce n’est pas non plus un grand cru… Le sang des viticulteurs néo-zélandais n’a néanmoins fait qu’un tour dans leurs veines. Ils ont saisi les autorités australiennes faisant « valoir que l’appellation Kiwi devrait être réservée, sur le territoire australien, qu’aux produits provenant de Nouvelle-Zélande. » Le bureau des marques australien leur a donné gain de cause : Lacheteau doit trouver une autre dénomination si elle veut rester sur ce marché des antipodes avec ce vin.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> En réalité, souligne l’article, il semble que c’est qu’un prêté pour un rendu. En 2005, Lacheteau avait menacé de poursuite un domaine vinicole néo-zélandais, le Kahurangi Estate, parce qu’il exportait en Suède un chardonnay sous l’étiquette « Kiwi Blanc ». La société française avait indiqué qu’elle avait déposé la marque « Kiwi cuvée » et intenterait un procès – fût-il néo-zélandais – à quiconque oserait l’utiliser en Europe.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> <strong> Donc pan sur le goulot de Lacheteau…</strong></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> L’affaire devient encore plus cocasse que Kiwi est la marque, très connue, depuis 1906, d’un cirage aujourd’hui propriété du groupe américain Sara Lee. Bon confondre du cirage avec du vin même lorsqu’on est dans le cirage est impossible… Cette marque avait été crée par un Australien d’origine écossaise.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> The Wall Street Journal rappelle que la question des appellations d’origine remonte à 1883 avec la signature de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle qui instaurait l’obligation de mentionner l’origine des produits. Les premiers signataires furent la France, l’instigatrice, la Suisse, l’Espagne, l’Italie et le surprenant Brésil. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> L’article conclut : « Il est donc difficile de voir dans l’action des viticulteurs néo-zélandais autre chose qu’une revanche, après cent ans de diktats français sur qui peut s’appeler quoi et comment. »</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> Les Deux singes en hiver se permettent d’ajouter leur grain de sel. Les appellations contrôlées sont une excellente chose quand on défend… l’excellence. En matière de vin, mais seulement pour le vin, on sait que le terroir tient un rôle essentiel. Un légume, un fruit, d’ici n’est pas identique à un légume ou un fruit de là-bas. Alors nous posons la question : pourquoi Lacheteau s’est avancée sur le marché australien sous un masque ? Car qui dit Kiwi pense automatiquement Nouvelle-Zélande. Pourquoi ne pas afficher clairement l’identité nationale de son vin. La France et le Val de Loire demeurent des références vinicoles mondiales, des atouts incomparables. Alors, oui, pourquoi établir un malentendu ? L’avenir de la viticulture française se jouera sur les marchés mondiaux. Pour cela, elle doit s’organiser, s’inspirer de ce qui s’est fait commercialement mais en jouant franc-jeu.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> Le Canard enchaîné a une rubrique qui s’appelle : Pan sur le bec. Elle lui sert à reconnaître ses erreurs en se moquant de lui-même. Les Deux singes en hiver inaugurent avec cette chronique Pan sur le goulot une rubrique dans laquelle, eux, se moqueront d’eux-mêmes chaque fois qu’ils se planteront mais dans laquelle ils dénonceront aussi les travers du landerneau vinicole planétaire et pas seulement hexagonal.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"> Pourquoi Lacheteau ne baptiserait pas son blanc… Faites vos suggestions. Nous les communiquerons à Lacheteau. Nous, nous proposons : La cuvée du Val, un blanc vif… Ouais, d’accord… Y a mieux. Mais à vous de trouver.<br /> <br /> <br /> </span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-27811136393730556062010-03-02T11:44:00.002+01:002010-03-02T11:47:15.958+01:00ERNEST, CHARLES, ANTOINE ET LES DEUX SINGES EN HIVER<div align="justify"><span style="font-size:130%;">D’accord, vous allez dire que ce titre ça sent le plagiat, que ça rappelle cette comédie futile de Claude Sautet de 1974, avec Yves Montand, Michel Piccoli, Serge Reggiani et, en appoint un jeune acteur au talent prometteur, Gérard Depardieu, capable de se fondre dans n’importe quel rôle, sublimer un personnage quelconque, qui était intitulée Vincent, François, Paul et les autres… Erreur crasse, ce titre n’annonce pas comme il semble le suggérer un « remake ». Le cinéma n’est plus le fort des Deux singes en hiver, dont les prénoms sont, à toutes fins utiles, Claude et Ricardo.<br /><br />Les Ernest, Charles et Antoine sont Hemingway, Bukowski et Blondin, trois écrivains à l’égard desquels les Deux singes sentent comme une filiation. Pour la filiation, vous dîtes tout de suite sans réfléchir : bien sûr, la bouteille. Pas entièrement faux, pas entièrement exact. A partir du 24 mars, les Deux singes auront quelque chose de commun en plus avec eux. Le premier qui réagit et devine ce que sera ce point commun gagnera une bonne bouteille que Vins du monde détient dans sa cave.<br /><br />Pour vous aider à trouver, voici quelques éléments biographiques des trois hommes de plume qui vivaient avant ce qu’ils allaient écrire.<br /><br /><strong>Papa Hemingway</strong> était américain. Il était né le 21 juillet 1899 et s’était suicidé le 2 juillet 1961. Il chassait, il pêchait, il était un aficionado de corridas, il aimait la boxe. Il a dit un jour : « On ne dérange pas un homme qui boit » car c’était quand il buvait, accoudé au bar de la Floridita à La Havane, qu’il écrivait dans sa tête ses livres. C’est en buvant qu’il a pondu « Le vieil homme et la mer » qui lui a valu le prix Nobel. Il est le seul des trois à avoir reçu le plus prestigieux prix littéraire de la terre. Il a participé à la 1ère guerre mondiale, à la guerre d’Espagne et au débarquement en 1944 en Normandie. Il est la figure emblématique de ce qu’on appelait « La génération perdue ». Son style direct et sec, il l’a façonné en Espagne, dans ses reportages. Les Deux singes aiment beaucoup Papa parce qu’il a dit : « Tout homme intelligent est parfois obligé d’être saoul pour passer du temps avec des imbéciles».<br /><br /><strong>Bukowski</strong>, alias Hunk, Buk, Henry Chinaski, est « le gros dégueulasse » qui scandalisa le Paris des lettres en se pointant complètement bourré à l’émission Apostrophes de Bernard Pivot, en 1978. Cette émission, c’était les vêpres de l’intelligentsia d’alors. Le subversif Cavanna de Charly Hebdo aida à ce qu’on foute Buk à la porte de l’émission. Car il y a des choses qui ne se font pas : être bourré à une émission littéraire. Personne ne se souvient des autres invités. En revanche de Buk avec son gros pif, sa gueule vérolée, sa barbe mal taillée, sa tignasse rejetée en arrière, et son élocution pâteuse, on s’en souvient encore. Il était né le 16 août 1920 en Allemagne. En fait il était Allemand de naissance, mais il mourut Américain le 9 mars 1994 (ne voir aucune relation entre la nationalité et le décès). Si on précise les jours de sa naissance ainsi que ceux d’Ernest et d’Antoine, c’est parce qu’il y en a qui croit aux balivernes des astres, à ces trucs de prédestination. Nous, nous avons adopté une philosophie : ne contrarier personne, et depuis, on n’a que des amis qui nous paient des coups. Suivez notre exemple quand vous êtes dans la dèche… Buk a eu une enfance malheureuse. Son père n’arrêtait pas de lui filer des roustes. Un jour, il avait 16 ans, à son tour, il a filé une toise au paternel et a quitté la maison. Sa carrière littéraire venait de commencer… Il est le seul écrivain qui peut se venter d’avoir été un véritable homme de lettres. Pendant de très nombreuses années, il a été facteur. Il n’a pas fait partie de la « Beat Generation », comme on le croit communément. Ses maîtres étaient Hemingway, Céline, Camus, Dostoïevski et John Fante. Quand il avait du fric, il allait le dépenser sur les champs de courses. Pour les Deux singes, il est le « paumé qui a réussi ». C’est un vrai exploit sociologique de réussir quand on est un paumé. Il a dit : « Les gens qui n’ont jamais un moment de folie : quelle horreur leur vie », ou encore, « il paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres. » Cent pour cent d’accord, ajoutent les Deux singes.<br /><br />Enfin, <strong>Blondin</strong>, le cadet puisqu’il est né le 11 avril 1922 et est mort le 7 juin 1991, est un peu notre père putatif. Il a couvert tous les Tours de France de 1954 à 1982. Une de ses chroniques s’est intitulée « La légende des cycles ». Il fallait trouver. Chapeau Monsieur Jadis, le Flâneur de la rive gauche. Son style classique, sobre, brillant, a fait qu’on l’a situé entre Stendhal et Jules Renard. Pour nous, il est et il restera « le pédaleur du stylo », le «Darrigade de la feuille blanche » (seuls les vieux comprendront). Ses chroniques qu’il écrivait à la va-vite à l’arrivée de chaque étape, il les écrivait après plusieurs ravitaillements liquides. Bref, il était sérieusement bourré d’où leur charme déconcertant. Elles sont un modèle pour tout apprenti chroniqueur. Il aimait aussi le rugby, pour la beauté épique de ce sport et aussi parce qu’il y avait en ce temps-là une vraie troisième mi-temps. Les Deux singes aiment ces deux citations de lui, très symptomatiques de son ton : « Après la guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler. J’en ai profité pour quitter ma femme et mes enfants. », ou encore, « Toutes les femmes sont fatales ; on commence par leur devoir la vie, elles finissent par causer votre perte. »<br /><br />Une lecture de cette chronique attentive vous fera découvrir quel point commun nous aurons avec ces trois écrivains au penchant pour la bouteille affirmé. Le 24 mars, va être une date, un tournant. Oui, vous chauffez, c’est presque ça. Cherchez, vous trouverez, vous n’êtes pas loin, et le premier gagne une bouteille. En attendant, nous filons au bistro du coin, le Cyrano, place de Clichy, retrouvez Ernest, Charles, Antoine, et un autre copain qui, accoudé au bar comme si c’était jour de tempête en Vendée, ne cesse de répéter : « Ah, la salope ! Pouvais pas m’en douter qu’elle partirait avec un alpiniste… »</span><br /><br /><br /><br /> </div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-52778110350132709792010-02-02T16:18:00.003+01:002010-02-02T16:33:37.078+01:00Le French Paradox, enfin une explication: le Vin<div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>par Claude Gilois</strong></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Dans un article publié sur le site Plus 0ne, des chercheurs de l’INSERM d’Angers et de Toulouse associés à une équipe de statisticiens de Strasbourg, ont montré que les polyphénols </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> contenus, entres autres dans le vin, avaient la capacité d’induire un effet protecteur comparable à l’œstrogène </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> sur les maladies cardio-vasculaires.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#cc0000;">The French Paradox</span></strong> </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Le paradoxe français (french paradox) est l'expression qu'emploient les anglophones et les diététiciens pour désigner une apparente contradiction entre la pratique alimentaire des français et leur santé, un terme inventé en 1992 par Serge Renaud, cardiologue et professeur de l'Université de Bordeaux.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il ne s'agit en fait pas du régime alimentaire de toute la population française mais uniquement de celle du Sud-Ouest. Dans cette partie de la France, en effet, l'alimentation est globalement assez riche en matières grasses (foie gras, confit de canard) et en vins, voire même en boissons alcoolisées, alors que la santé globale des population est assez bonne, que le taux d'infarctus est de seulement 80 pour 100 000 par an, soit 4 fois moins qu'aux États-Unis, et que l'espérance de vie est de 10 ans plus élevée que dans le nord-est de la France.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#cc0000;">Le remise en cause du french paradox par l’Institut National du Cancer</span></strong> </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Dans une publication de Novembre 2008, L’institut National du Cancer contestait cet effet bénéfique du French Paradox et indiquait que cette association était fausse car les groupes servant de groupes de référence avaient été mal constitués et que de toute façon, les buveurs de vin avait un style de vie plus favorable à la santé et que leur alimentation était meilleure que ceux de la population en général ce qui expliquait le phénomène apparent du French Paradox (sic)</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br />Le mécanisme par lequel cet effet protecteur pouvait être assuré avec les polyphénols était jusqu'à présent inconnu même si les études épidémiologiques penchaient plutôt en faveur de l’existence d’un lien de cause à effet direct.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">La littérature scientifique récente fait état non seulement d’une grande similarité dans la structure des polyphénols (aussi appelés phytoestrogènes) et l’œstrogène mais aussi dans l’effet produit par ces deux molécules sur le corps humain. Les études épidémiologiques ont montré que les femmes étaient moins sujettes à des problèmes cardio-vasculaires que les hommes et que cet effet disparaissait progressivement après la ménopause quand l’œstrogène diminue dans le corps de la femme. Des études scientifiques ont prouvé que l’implication de la réduction des maladies cardiovasculaires chez le rat était due aussi à l’œstrogène. Cette protection se fait par l’intermédiaire d’un récepteur appelé Erα et par la libération de monoxyde d’azote par le tissus endothéliaux des artères suite à l’activation de ce récepteur.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il était donc légitime de penser que l’effet protecteur des polyphénols pourrait se faire de la même façon que l’effet protecteur conféré par l’ œstrogène contre les maladies cardio-vasculaires.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Ils ont donc soumis des souris rendues déficientes pour le récepteur Erα et d’autres avec un récepteur Erα intact a des formes variés de polyphénols tels qu’on les retrouvent dans le vin.<br />Ils ont ainsi constaté que les polyphénols induisaient bien l’activation du récepteur Erα (et la libération du monoxyde d’azote qui engendre une relaxation vasculaire bénéfique) chez les souris avec un récepteur Erα intact mais pas chez celles rendues déficientes pour ce récepteur.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Cette découverte est d’une importance majeure pour les buveurs de vin qui possèdent aujourd’hui une explication scientifique et une preuve irréfutable de bienfait du vin sur le système cardiovasculaire et elle ouvre des perspectives de traitement de ces maladies par les polyphenols.<br /></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"> </div><div align="justify"> </div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> Les polyphénols constituent une famille de molécules organiques largement présente dans le règne végétal. Ils sont caractérisés, comme l’indique le nom, par la présence de plusieurs groupements phénoliques associés en structures plus ou moins complexes généralement de haut poids moléculaire. Ces composés sont les produits du métabolisme secondaire des plantes. Les polyphénols prennent une importance croissante, notamment à cause de leurs effets bénéfiques sur la santé. En effet, leur rôle d’antioxydants naturels suscite de plus en plus d'intérêt pour la prévention et le traitement du cancer, des maladies inflammatoires, cardiovasculaires et neurodégénératives. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> Constitue un groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l'état naturel, est d'être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref1" name="_edn1"></a><span style="font-size:130%;"><br />[i] </span><a href="http://www.e-cancer.fr/v1/retournefichier.php?id=2671"><span style="font-size:130%;">www.e-cancer.fr/v1/retournefichier.php?id=2671</span></a></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-25290743016858517042010-01-25T10:14:00.008+01:002010-01-25T10:45:16.556+01:00PAUL DRAPER DU DOMAINE DE RIDGE EN CALIFORNIE: LE DERNIER DES MOHICANS?<div align="justify"><strong><span style="font-size:130%;">Ou :<br />La primauté des critiques américains sur le terroir californien.</span></strong> </div><div align="justify"> </div><div align="justify"></div><div align="justify"></div><div align="justify"><strong></strong></div><div align="justify"><strong><span style="font-size:130%;">Claude Gilois</span></strong><br /><br /><span style="font-size:130%;">Paul Draper est en charge de ce domaine mythique dans les montagnes de Santa Cruz à 120 km au sud de San Francisco depuis plus de quarante ans. Il a donc vécu le renouveau de la viticulture californienne depuis le début (après sa quasi disparition suite à la prohibition) et le formidable succès de cette résurrection qui a amené en moins de quarante ans, les vins californiens sur le devant de la scène viticole internationale. Dès 1976, lors d’une dégustation aujourd’hui appelée le jugement de Paris (dont nous reparlerons au mois de mars), des dégustateurs français jugeaient les vins californiens au même niveau, voire même au-dessus des grands bordeaux français, y compris les premiers crus . Il est vrai qu’à cette époque, il n’était pas si facile de faire la différence entre un vin français d’assemblage bordelais et un vin de Californie élaboré avec les mêmes cépages. Les degrés d’alcool étaient assez proches et même s’il existait sans doute une plus grande générosité de fruit sur les californiens, ils constituaien t d’excellents intrus dans une dégustation de vins d’assemblage bordelais.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />C’est ce qui sans doute séduit les journalistes et les consommateurs anglais qui furent les premiers à importer les vins californiens dès le début des années 70. Aujourd’hui, il suffit de consulter la presse spécialisée anglaise pour s’apercevoir que les vins américains ne font plus l’unanimité. Trop d’alcool, trop lourds et pas représentatifs de leur terroir en particulier celui de la Napa.</div><div align="justify"><br />Que s’est-il donc passé pour qu’on assiste a un tel changement en si peu de temps ?</div><div align="justify"><br />«Le milieu de la décade 1990 et en particulier 1997 seront les années qui marqueront le changement » nous dira Paul Draper lors de sa visite à Paris en décembre 2009 pour une somptueuse dégustation verticale de Monte Bello. 1997 fut une année chaude et le millésime riche en Californie. Il fut retenu par les journalistes californiens en particulier par Robert Parker et le Wine Spectator comme l’année de référence. A partir de ce millésime, tous les millésimes allaient être comparés au millésime 1997. Les notes des critiques furent consistantes, bonnes pour ceux qui faisait des vins dans le style des 1997 et particulièrement mauvaise pour ceux qui persistaient à faire des vins en finesse avec des degrés d’alcool maîtrisés. Les producteurs apprirent très vite à modifier le style de leur vin en récoltant plus tard à des dégrées d’alcool plus élevés pour avoir les meilleurs notes possibles. Il fallait être de la trempe d’un Paul Draper ou Warren Winaiaski (de Stags Wine Cellar) ou d’un Jim Clendenen d’Au Bon Climat pour résister à cette lame de fond. Warren Winiarski ayant maintenant pris sa retraite et vendu son domaine, nous doutons fort que les vins du domaine, dont le magnifique Cask 23, continuent d’être élaborés dans le même style.</div><div align="justify"><br />Mes déplacements en Californie me donnent l’occasion de goûter des vieux millésimes et je peux vous assurer que les vins des années 1980 et début des années 1990 sont différents des vins élaborés aujourd’hui. Les grandes cuvées de Beringer et de Mondavi sont d’une grande finesse. Un Hillside Select de Shafer de 1990 gouté l’année dernière au domaine est bien différent de ceux produits aujourd’hui.</div><div align="justify"><br />Le réchauffement climatique n’est pas dans l’état actuel suffisant pour expliquer ces changements car des vignerons comme Paul Draper ou Jim Clendenen sont tout à fait capables d’élaborer des vins à parfaite maturité phénolique et a des degrés d’alcool maitrisés.</div><div align="justify"><br />Le gommage du terroir par des degrés d’alcool élevés et un usage excessif de la barrique rendent maintenant ces vins difficilement identifiables et aussi difficilement buvables. Dommage !!</div><div align="justify"><br />Vins du monde continuera à s’approvisionner chez les producteurs qui ont su faire la jonction de la tradition française et du renouveau des forces vives viticoles californiennes sans tomber dans l’excès que réclame toujours plus les critiques américains.<br /></span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-46022252660631441722010-01-18T10:37:00.002+01:002010-01-18T10:41:21.467+01:00LES ETRENNES DES DEUX SINGES EN HIVER<div align="justify"><span style="font-size:130%;">La coutume d’offrir des étrennes à chaque changement de millésime est, semble-t-il, en train de se perdre. Les deux Singes en hiver ont décidé de la perpétuer. C’est ainsi qu’ils offrent à tous les lecteurs de ce blog, qui bien sûr aiment le vin, un florilège de citations de manière à clouer le bec à tous les détracteurs de ce divin breuvage, fondement peut-être pas d’une civilisation mais d’une culture assurément, une culture de la joie de vivre, de la fraternité, et de la tolérance.<br /><br />- Le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit.<br /> <em><strong> Pasteur</strong></em><br /><br />-C’est la pénicilline qui guérit les hommes, mais c’est le bon vin qui les rend heureux.<br /> <em><strong>Alexander Fleming</strong></em><br /><br />- Le vin est la partie intellectuelle d’un repas.<br /> <em><strong>Alexandre Dumas</strong></em><br /><br />- Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres.<br /> </span><span style="font-size:130%;"><em><strong> Pasteur<br /></strong></em><br />- Il y a une civilisation du vin, celle où les hommes cherchent à mieux se connaître pour moins se combattre.<br /> <em><strong>Gabriel Delaunay</strong></em><br /><br />- Le vin peut transformer un simple repas en événement mémorable.<br /> <em><strong>DerekCooper,critique gastronomique anglais</strong></em><br /><br />- Le vin nous attire maintes amis, l’eau les faits fuir.<br /> <em><strong>Michel Moscherosch</strong></em><br /><br />- Un homme qui ne boit que de l’eau à un secret à cacher à ses semblables.<br /> <em><strong> Baudelaire</strong></em><br /><br />- L’homme doit au vin d’être le seul animal à boire sans soif.<br /> <em><strong>Pline l’Ancien</strong></em><br /><br />- Le vin est de l’eau emplie de soleil.<br /> <em><strong> Galilée</strong></em><br /><br /><br />- Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin<br /> </span><span style="font-size:130%;"><em><strong>Victor Hugo<br /></strong></em><br />- Le vin (…) est libérateur de l’esprit et l’illuminateur de l’intelligence.<br /> <em><strong>Paul Claudel</strong></em><br /><br /><br />On arrête cette fois-ci sur celle-là. Elle est trop bonne. Faut pas abuser du plaisir. Des petits cadeaux comme celui-là, les deux Singes vous en gardent quelques uns.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">A bientôt et bon vin. </span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-2014134060584830292010-01-06T10:52:00.006+01:002010-01-07T12:38:48.846+01:00L’ACTIVITE VINS DU MONDE EST-ELLE COMPATIBLE AVEC LE CONCEPT DU « DEVELOPMENT DURABLE » ?<div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>Claude Gilois & Ricardo Uztarroz</strong></span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">La société Vins Du Monde est connue comme la spécialiste des vins étrangers en France. Elle en importe d’une trentaine de pays dont le plus lointain est la Nouvelle Zélande. </span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;color:#ff0000;"><strong>Le développement durable : une définition</strong></span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">C’est un mode de développement économique cherchant à concilier le progrès économique et social avec la préservation de l'environnement, considérant ce dernier comme un patrimoine à transmettre aux générations futures. Le principe du développement durable consiste à développer ses activités en tenant compte de leurs impacts à court, moyen et long terme sur l'environnement, les conditions sociales et l'éthique et ce, au niveau mondial. Ce concept repose sur la nécessité de préserver les ressources pour les générations futures tout en maintenant un objectif de croissance.L'agriculture biologique et raisonnée, le commerce équitable, les marchés des énergies renouvelables sont des activités de développement durable.<br />Disons le tout de suite cette définition est loin de faire l’unanimité mais elle fera l’affaire pour notre démonstration et nous reviendrons sur ses limites en conclusion.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;color:#ff0000;"><strong>L’empreinte carbone</strong></span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">A l’intérieur de ce concept de développement durable, l’empreinte carbone des activités humaines est devenue sans doute la principale préoccupation car il est indéniable, aujourd’hui, que la planète fait face à un réchauffement climatique qui menace à moyen terme la survie de l’espèce humaine.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;color:#ff0000;"><strong>Comment avoir un effet neutre en carbone sur notre environnement ?</strong></span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">L’idée d’un « prix à payer » pour les émissions de gaz à effet de serre a fait son chemin depuis la création du concept de « bourses du carbone » en 2002 </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> dont les lignes directrices sont détaillées dans le protocole de Kyoto. Fixée à l’origine pour des sociétés émettrices de grosses quantités de gaz à effet de serre, le concept s’est petit à petit entendu aux produits manufacturés, à l’agriculture, à l’élevage et aux activités de services. </span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il est donc possible, soit d’échanger des quotas d’émissions entre les entreprises émettrices sur les marchés des bourses du carbone ou d’acquitter une somme, souvent encore facultative, quand celle-ci peut être calculée pour déterminer le montant de l’empreinte carbone sur l’environnement. </span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Les compagnies aériennes par exemple proposent à leurs clients de payer un montant supplémentaire, basé sur cette valeur de marché de la tonne de carbone, pour « compenser les émissions » générées au cours de leurs voyages. Ces sommes sont ensuite versées à des organismes pour être investies dans des programmes de réduction d’émissions de C02 (plantation d’arbres, migration vers des techniques moins polluantes etc…) de telle façon que votre voyage n’a aucun impact carbone sur l’environnement. Nous ne connaissons pas aujourd’hui l’efficacité réelle de ces programmes de compensation.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Le montant de la tonne de carbone fluctue suivant le marché et nous avons pris une valeur de 22 € par tonne pour cette étude</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Toute personne ou société peut de cette façon s’interroger sur l’impact carbone de ses activités. La société Vins Du Monde parce qu’elle importe de pays lointains, qu’elle exerce une activité plus ou moins directement liée à la terre, et qu’elle a en son sein des personnes particulièrement concernées par les problèmes environnementaux se doit de se poser la question sans détour.<br />L’importation des marchandises Vins Du Monde se fait principalement par voie maritime et par route et jamais par avion car les coûts d’acheminements sont prohibitifs.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><strong><span style="font-size:130%;color:#ff0000;">L’impact Carbone du transport maritime</span></strong></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Les marchandises sont acheminées du port principal du pays du producteur exportateur jusqu’au port du Havre et sont ensuite tractées par route jusqu’à entrepôt à Bordeaux. Nos achats se font en général FOB</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> donc l’impact du transport routier jusqu’au port du pays de provenance n’est pas pris en compte. Nous faisons charger les conteneurs avec environ 10,000 bouteilles sur les 12,000 possibles pour assurer une sécurité maximum aux employés lors des déchargements. Le poids d’un conteneur est d’environ 15 tonnes et la distance parcourue varie en fonction des lieux de provenance.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Le transport maritime émet 0,00267Kg de C02 </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> par tonne de fioul lourd et par kilomètre parcouru. Connaissant le poids du conteneur et la distance parcourue ainsi que le coût de la tonne de C02 on peut facilement calculer le montant qui faudrait « compenser » pour avoir un impact carbone neutre sur l’environnement. Fixons la distance parcourue à 10,000 kilomètres arbitrairement. Le poids d’un container de 20 pieds est de 15 tonnes. Il faudrait donc s’acquitter d’un montant de 8,81 € pour compenser les émissions de la partie maritime du trajet.<br />Il faut aussi ajouter à cela la traction du container du Havre à l’entrepôt Vins du Monde à Bordeaux soit approximativement 875 kilomètres. Le coût des émissions de C02 pour un poids lourd est de 0,05 Kg de C02 par tonne et par kilomètre. Le poids lourd émet donc 0,66 tonne de C02 et le montant de la compensation s’élève à 14,44 €. </span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il n’aura échappé à personne que le transport poids lourd est très onéreux en carbone. En effet, il coûte presque deux fois plus cher de faire 815 Km par poids lourd que pour effectuer 10,000 km par bateau. </span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il nous faut « compenser » d’un montant total de 23,25 € pour avoir un effet neutre sur les émissions de C02 soit 0,002325 € par bouteille. Cet impact est donc négligeable sur le cout des opérations de Vins du Monde.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Supposons maintenant que pour arrondir les fins de mois de Vins Du Monde, nous développions une activité : Fruits et Légumes du Monde et que nous allions acheter 15 tonnes de haricots verts dans un pays à 10,000 kilomètres de distance. Là, par contre, comme c’est une denrée périssable il faut acheminer nos quinze tonnes par avion cargo long courrier. Un long courrier émet 0,94 Kg de C02 par tonne et par Km.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Le coût de la compensation s’éleve 3 102 € soit une majoration de 0,2068 € sur le prix de revient du kilo de haricots.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">L’impact n’est plus neutre même s’il peut encore être considéré comme supportable mais attention les marges bénéficiaires se calculent avec des coefficients multiplicateurs on va donc vite atteindre une majoration du prix de vente qui n’est plus supportable.</span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il est aussi certain que la tonne de carbone ne restera pas à un prix aussi bas que 22 € à mesure que le la pression du changement climatique se fait sentir sur l’environnement de la même façon que le coût du pétrole augmente au fur et à mesure qu’on se rapproche du peak de production et que la conjoncture mondiale pousse à l’investissement</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn2" name="_ednref2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;">. Imaginons la tonne de carbone à 100 € </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> alors pour nos achats d’un container de 15 tonnes qui doit parcourir 10,000 Km il nous faudra compenser pour la partie maritime à concurrence de 40€ et 61€ pour la partie traction terrestre jusqu’à notre entrepôt soit une compensation de 101.5 € soit 0,010€ par bouteille. Je pense que la grande majorité des consommateurs serait prête à payer cette somme pour avoir la diversité de la palette aromatique des terroirs du monde dans un verre. Mais qu’en serait-il pour notre filiale Fruits et légumes du Monde et nos haricots verts ? A 100€ la tonne de carbone, la compensation pour le transfert maritime serait de 14,100 € et la compensation du transport routier devient négligeable comparativement à ce montant. Cela ajoute maintenant pratiquement 1 € au prix de revient de notre kilo de haricots vert. Bien cher pour le privilège d’en consommer hors saison car la valeur gustative des produits de l’agriculture courante est beaucoup moins marquée par le terroir que ceux issus de la viticulture !!<br />Le diagramme suivant est révélateur de l’efficacité des divers moyens de transport en termes d’émissions carbone</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423564141081357698" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 330px; CURSOR: hand; HEIGHT: 230px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8g0ZAln0w3528kC71qLUR326YDBkNkyQBAlZai6gURV-sXju-EeuxnE8-rETcbAN4XbUnfnVSStqLTVxPPwciHRfZ0ULkvkwOmdXQtAAx_W3yel7KoHUYbItlgVbAZoURqdLYpd-e-QM/s320/Graphique+pr+blog..JPG" border="0" /> <p align="justify"><br /></p></span><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Emissions de gaz à effet de serre par mode motorisé, en grammes d'équivalent carbone par passager.km..<br />Sources : </span><a href="http://www.ademe.fr/"><span style="font-size:130%;">ADEME</span></a><span style="font-size:130%;">, </span><a href="http://www.inrets.fr/"><span style="font-size:130%;">INRETS</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br />Le transport par bateau est 500 moins fois polluant que le transport par avion moyen courrier mais une voiture roulant à l’essence ou au diesel est aussi polluante qu’un avion moyen courrier. Le train est 33 fois moins polluant que la voiture ou l’avion moyen courrier.<br />Les transports européens par route.<br />La quasi-totalité de nos transports européens se font par route en général par quantité de 5 palettes soit 4 tonnes par arrivage sur des distances moyennes de 1500 KM jusqu’à nos entrepôt à Bordeaux. La majorité se faisant à partir d’Espagne et d’Italie. Il nous faudrait donc pour « compenser » s’acquitter d’une somme de 30€ soit un montant par bouteille de 0,0020 € pour avoir un effet carbone neutre sur l’environnement. Même à 100€ la tonne de carbone, cela n’ajoute pas un coût significatif à la bouteille de vin (0,008 €).<br /></div></span><p align="justify"><br /></p><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">CONCLUSION,</span></div><p align="justify"><br /></p><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Pouvons-nous répondre sans ambigüité que l’activité Vins du Monde est une activité qui répond favorablement au concept du développement durable ? </span></div><p align="justify"><br /></p><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Dans le cade de notre définition sans aucun doute. Par contre, la consommation de denrées périssables qui doivent être acheminées par avion ne l’est plus en l’état actuel des transports.<br />Mais voilà, la définition est contestée, non sans justifications, par certains des partisans de la « décroissance </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn3" name="_ednref3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;">» qui pense que le bien-être des générations futures ne peut être assuré que dans un système de décroissance (ou plutôt une a-croissance) de l’économie et qui trouvent le concept de croissance continue illusoire au regard des limites des ressources de la planète et qu’il y a même urgence à renter le plus vite possible dans un cycle de décroissance. Pour eux, le concept de développement durable est un oxymore</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Dans ce cas, l’économie deviendrait plus locale et il faudrait abandonner sans doute une bonne partie des échanges commerciaux qui ont contribués depuis des millénaires au développement de l’humanité. </span></div><p align="justify"><br /></p><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Le débat est ouvert. Le blog est fait pour cela alors réagissez à cet article !</span></div><p align="justify"><br /></p><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">PS : Cette étude a été réalisée dans le cadre de la préparation de la société Vins Du Monde à la certification environnementale ISO 14001.</span> </div><p align="justify"><br /></p><div align="justify"></div><p align="justify"><br /></p><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Un tel marché peut exister au niveau national ou international si les droits sont rigoureusement de même nature. Il existe en fait plusieurs bourses à Carbone. Seule l’Union européenne a établi des règles contraignantes alors que les USA, la Chine et la Russie, non signataire du protocole de Kyoto, se sont donc, de facto, exclus de ce système de régulation. </div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Pour plus de renseignement sur la marché du CO2 consulter « qu’est-ce que le prix » du C02 de Jean-Marc Jancovici : <a href="http://www.manicore.com/documentation/serre/prix_CO2.html">http://www.manicore.com/documentation/serre/prix_CO2.html</a> </div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Free on Board. </div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> Le prix de la tonne de carbone est de 109 € en Suède actuellement. </div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref5" name="_ftn5">[5]</a> Source : Jancovici : <a href="http://www.manicore.com/documentation/serre/prix_CO2.html">http://www.manicore.com/documentation/serre/prix_CO2.html</a> </div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref6" name="_ftn6">[6]</a> On dit qu'une expression est un oxymore (ou dite « oxymorique ») lorsqu'elle met côte à côte deux mots ayant des sens opposés et aboutissant à une image contradictoire.<br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref1" name="_edn1"></a><br /><br />[i] Origines des données utilisées : Observatoire de l’Energie et Jancovici.<br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref2" name="_edn2">[ii]</a> La vie après le pétrole : De la pénurie aux énergies nouvelles.2005. ISBN-10: 2746706059. ISBN-13: 978-2746706057<br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref3" name="_edn3">[iii]</a> Petit traité de la décroissance sereine. Par Serge Latouche. 2007. ISBN-10: 2755500077. ISBN-13: 978-2755500073.<br />III La Décroissance pour tous.de <a href="http://www.amazon.fr/exec/obidos/search-handle-url?_encoding=UTF8&search-type=ss&index=books-fr&field-author=Nicolas%20Ridoux">Nicolas Ridoux</a>2006. ISBN-10: 2841901556 ISBN-13: 978-2841901555 </div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-14888795958977209112010-01-05T11:40:00.004+01:002010-01-05T11:57:04.806+01:00LE BU ET LE LU<div align="justify"><span style="font-size:130%;">Après une « si longue absence </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;">», les deux Singes en hiver sont de retour. Ils s’étaient absentés pour écrire un livre sur leurs tribulations à travers la planète en quête de ces vins « impossibles » dont ils sont si friands. La parution est prévue en mars, chez un grand éditeur. Nous ne révèlerons pas encore lequel, ni le titre, pour faire saliver. En revanche, nous proposons aux lecteurs de ce blog un concours qui consiste à deviner, ce dernier (le titre pas l’éditeur). Celui qui le trouvera ou s’en approchera le plus gagnera quelque chose qui flattera son goût, que nous avons en commun, pour le vin. Quant à l’éditeur, nous nous le révélerons d’ici peu ; nous voulons seulement faire durer le suspense.<br />Les deux Singes en hiver sont de retour en inaugurant une nouvelle rubrique en hommage à Claude Lévis Strauss, le grand et dernier anthropologue, mort à près de 101 ans, le 30 octobre 2009. Elle s’appelle Le lu et Le bu, en référence à Le cru et le cuit, premier tome de sa série Mythologies paru chez Plon en 1964, qui fut suivi de Du miel aux cendres (1967), L’origine des manières de table (1968), et L’homme nu (1971).<br />Les deux Singes en hiver tiennent à profiter de la circonstance pour s’insurger contre la manie d’une poignée d’intellectuels français à faire parler les morts, à les convoquer à des débats auxquels ils ne peuvent pas prendre part et pour cause. Ainsi, Claude Lévis Strauss n’était pas encore inhumé qu’il était cité abondamment dans le débat sur l’identité nationale alors que de son vivant il s’était gardé de se prononcer à ce sujet. Il a fallu quelques voix fortes, heureusement il y en a encore, pour mettre fin à cette pratique qui s’apparente à un abus de confiance. Nous, nous ne lui ferons pas dire ce qu’il n’a pas dit. Nous nous contenterons de citer ce jugement : « Le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses, c’est celui qui pose les vraies questions. »<br />Cette rubrique portera, comme on le devine aisément, sur nos lectures relatives au vin, avec parfois quelques escapades hors de ce domaine de prédilection, si le sujet en vaut vraiment la peine. Nous l’entamons donc par les quatre titres suivants :<br /><br /><br />- Les 100 mots du vin, Gérard Margeon, Que sais-je ? Puf, août 2009, 9 euros<br />- Le désir du vin. A la conquête du monde, Jean-Robert Pitte, Fayard, février 2009, 25 euros<br />- Le voyage insolite de l’amateur de vin, François Morel, Kubik éditions, 2006, 35 euros<br />- Romanée-Conti 1935, Kaikô Takeshi, traduit du japonais par Anne Bayards-Sakai et Didier Chiche, Picquier pche, 1996, 5 euros<br /><br /><br />N’ayez crainte, nous n’allons pas vous infliger de longs laïus à leur propos. Les critiques qui réécrivent les livres nous insupportent. Nous voulons simplement vous inciter à les lire parce qu’ils nous ont vraiment plu et donner une ou deux raisons qui ont fait qu’ils nous ont séduits. N’y voyez pas non plus un renvoi d’ascenseurs entre écrivains, entre confrères, parce que d’abord, les deux Singes ne se prétendent pas être écrivains après avoir commis juste un modeste ouvrage, parce qu’ensuite nous n’avons aucune prétention à exercer le magistère de prescripteurs de livres. Nous aimons seulement partager ce que nous aimons. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></div></span><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#ff0000;">A tout amateur honnête</span></strong><br /><br />Le premier, « Les 100 mots », est l’ouvrage indispensable à tout honnête amateur de vin. Son auteur, chef sommelier des restaurants d’Alain Ducasse, dirige également les ateliers Sommellerie du centre de formation ADF, donc sa compétence est patente, résume avec une grande clarté, avec une précision digne d’un orfèvre ou d’un horloger, tout le savoir de l’œnologie qu’on ne peut ignorer si l’on se targue d’avoir un amour fou pour le nectar de la vigne.<br />Le premier mot défini est en fait une expression : 45 secondes. Ce laps de temps post-dégustation est recommandé à tout amateur « qui doit faire son choix avant d’acheter ». Il se termine par le mot « vinification ». Entre les deux, ont trouve par exemple cave coopérative, demeter, eau (oui, bien le mot eau à propos du vin), foire aux vins, soleil, soufre, etc…On apprend que la vigne est une liane. On peut lire que « sans un terroir viticole de qualité, inutile de prétendre à la production d’un vin d’équilibre. La main de l’homme et sa connaissance ne pourront que combler en partie certaines déficiences »<br />Enfin, il énonce une vérité qui mérite d’être répétée à satiété à propos du vin : « De tout temps, les hommes ont apprécié ce breuvage (…) parce qu’ils ont trouvé dans le vin, plus que dans tout autre produit comestible, une diversité de qualité et une saveur inégalée. » Nous pouvons diverger, vous lecteurs et nous Singes, sur bien des sujets mais sur ce point nos avis sont sans conteste unanimes. Oui, le vin c’est « une saveur inégalée ». Indirectement on revient à Lévis Strauss, sous l’autorité duquel est finalement placée cette rubrique. N’était-il pas le théoricien de la diversité humaine et aussi de ses invariants qui donnent au genre humain son unité par delà les apparences ? Le vin est le reflet, le témoin indiscutable, de cette complexité humaine.<br />- Donc Les 100 mots, un ouvrage indispensable.<br />- Trois godets décernés par Vins du monde.<br />- Plus les félicitations des deux Singes en hiver.<br /><br /><br /><strong><span style="color:#ff0000;">Une somme</span></strong><br /><br /><br />« Le Désir du vin » est une somme. Une fois lu, on sait tout de l’histoire et de l’avenir du vin. Son auteur, Jean-Robert Pitte, est un géographe-historien, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, président de l’université Paris IV-Sorbonne de 2003 à 2008. Il est l’auteur de près de 20 ouvrages aux titres aussi variés que ceux-ci, pour n’en citer qu’une poignée qui montre que l’homme est un universitaire éclectique, à l’esprit ouvert donc curieux : Nouakchott, capitale la Mauritanie, Histoire du paysage français, Terre de Castanide, hommes et paysages du châtaignier de l’Antiquité à nos jours, ou encore Gastronomie française, histoire et géographie d’une passion, Le Japon, Le vin et le divin, Jeunes, on vous ment, Stop à l’arnaque du bac. Mais ce n’est pas parce que l’homme fait dans le sérieux que sa plume est indigeste, bien au contraire. La lecture de son livre est gouleyante. En dix chapitres et 329 pages, on a une vue panoramique du vin de son origine à nos jours et travers le monde. Voici quelques titres de chapitres : Le plaisir défendu de l’islam, Luxe, calme et volupté, Une boisson universelle, L’avenir est aux terroirs, Le bonheur de boire du vin.<br />L’avant-propos nous révèle que la bière est la boisson alcoolisée la plus consommée au monde. Il s’en boit 1,4 milliard hectolitres contre 300 millions de vin, soit en moyenne chaque individu sur terre boit 5 litres de vin par an. Pas mal du tout, mais nous croyons que la consommation des Français qui constitue un des principaux traits de leur identité nationale fausse un peu cette statistique et, quant aux deux Singes, ils sont de loin très, mais très au-dessus de cette moyenne. On apprend que la vigne occupe aujourd’hui 8 millions d’hectares, que le vin donne un emploi à environ entre 3 et 4 millions d’individus sur la planète. Que son chiffre d’affaires mondial représente 120 milliards de dollars (Commentaire des deux Singes : ce n’est pas une bagatelle). Que le chiffre des exportations françaises a représenté en 2007 l’équivalent de 129 Airbus (Alors là les deux Singes en restent sur le cul ; car si, en plus, elle faisait un petit effort commercial comme le font les Argentins ou les Chiliens, la viticulture française pourrait exporter encore beaucoup plus. Elle jouit d’un prestige à nul autre pareil ailleurs dont elle ne sait pas très bien tirer profit).<br />« Cet essai relève d’une certaine conception de la géographie qui tente de remonter aux sources mentales de la réalité spatiale, dit l’auteur à propos de son livre. Il privilégie les facteurs qui ont contribué à placer le vin au sommet de la culture et donc de l’esprit de liberté de quelques-unes des plus riches civilisations de l’histoire de l’humanité. »<br />Que ces propos sont doux aux oreilles des deux Singes. Ils se grattent le ventre de satisfaction. Entendre dire ça après quelques foireuses campagnes de dénigrement du jus de la vigne, ça mérite :<br />- Trois godets.<br />- Une lecture toute affaire cessante, surtout si on ne veut pas mourir sot.<br />- Enfin mérite qu’une grande bouteille accompagne la lecture<br />- Sa lecture constitue un gain de temps formidable. Elle épargne quatre ans d’études universitaires.<br />- Obligatoire au programme de l’agrégation de géographie.<br /><br /><strong><span style="font-size:180%;"><br /></span><span style="color:#ff0000;">Un complément au catalogue de Vins Du Monde</span></strong><span style="color:#ff0000;"><br /></span><br /><br />« Le voyage insolite » fait partie de la catégorie Beaux livres. Il est très richement illustré. C’est un vrai plaisir de vagabonder en sa compagnie à travers la planète du vin passée et présente. De la coulée de Serrant aux vins du Liban, ils dressent le portrait de cinquante vins. C’est le complément indispensable au catalogue de Vins du monde. C’est un livre indispensable à l’amateur de vin cultivé. Ainsi, la série de portraits se termine sur les vins chinois, comme le Dragon seal, un gamay 2003, « un rouge simple aux notes de petits fruits rouges et de cerise dans style plutôt rustique ».<br />L’auteur, François Morel, est bien connu dans le monde du vin. Auteur de nombreux livres dont certains chez un éditeur cher aux deux Singes, il est considéré comme « l’encyclopédiste du vin ». Il est le rédacteur en chef de Rouge et Blanc. L’ouvrage manque un peu de cette touche humaine qui reflèterait la personnalité de l’auteur. Le livre est presque trop parfait, un peu froid, et l’auteur un peu trop effacé ; mais c’est le propre de ce genre de livre. A force de vouloir être beau, ils sont un peu trop lisses, un peu comme les pin-up de calendrier. Cela dit, elles sont bien agréables à mater ces pin-up, ce n’est pas les routiers qui nous démentiront. C’est donc un livre a feuilleter, un peu en cachette, comme on parcourait autrefois des ouvrages licencieux, au coin d’un feu de cheminée, un soir d’hiver, bien calé dans un fauteuil club, avec un verre de fine champagne à une main et un havane en bouche. Il mérite donc :<br />- Trois godets.<br />- Les félicitations spéciales des deux Singes pour les illustrations et pour le style de l’auteur.<br />- A être consommer lentement pour mieux le savourer.<br />- Le froid de cet hiver est arrivé à point nommé à condition d’avoir ce Voyage insolite entre les mains.<br /><br /><br /><strong><span style="color:#ff0000;">La perle</span></strong><br /><br /><br />Le romanée-conti 1935, c’est une petite perle, à lire avec délectation, à consommer sans modération, autrement dit à lire et relire jusqu’à plus soif. C’est la découverte par un Japonais de ce grand cru et la révélation de l’enchantement qu’il en a résulté. Voici comment commence le récit : « Un dimanche d’hiver, tard dans l’après-midi, deux hommes étaient assis face à face dans le restaurant d’un gratte-ciel d’acier et de verre. Cirée avec soin, la lourde table en bois de châtaignier, aux dimensions respectables, luisait comme un lac, les veines du bois reflétaient l’ombre d’un vase orné d’une rose. Deux bouteilles de vin étaient posées là, l’une debout, l’autre couchée dans un panier. Ils étaient seuls dans la salle. »<br />Vous voulez connaître la suite, n’est-ce pas ? Ne soyez pas radin, courrez l’acheter et vous serez vous aussi enchanté. Juste pour exciter encore un peu plus votre curiosité, voilà ce qui est dit du vin : « Ce rouge regorgeait d’une profondeur indicible, et près de son noyau sombre semblait tapi quelque continent, une forêt vierge, un abîme. » Une fois en bouche « on pouvait le rouler, le casser, le briser, jamais il ne s’écroulait. Et quand, finalement, en le faisant glisser vers la gorge, on essayait de percevoir ce que la goutte dévoile au moment de dévaler le ravin, on ne rencontrait qu’une aisance exempte du moindre trouble. » C’est un écrivain japonais qui le dit… c’est un regard venu d’ailleurs, d’une culture étrangère au vin jusqu’à l’ère Meiji. L’auteur a de la plume et l’homme aime le vin, avec passion. A lire en priorité pour savoir comment on peut éprouver un coup de foudre pour le vin.<br />- Trois godets avec mention plus.<br />- A recommander en tout lieu, en tout moment, en tout milieu.<br />- Pour le plaisir solitaire qu’est la lecture.<br /><br />A bientôt, pour d’autres lectures, si vous le voulez bien. N’oubliez pas, il va y avoir bientôt un concours. Donc soyez assidus et attentifs.<br /><br />PS : Les deux Singes en hiver ont une primeur. Le mensuel de voyages Ulysse prépare un numéro spécial sur les vignobles du monde pour avril. On en reparlera le moment venu.</span><br /><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Film d’Henri Colpi, 1961, scénarion de Marguerite Duras ee Gérard Jarlot, dans les deux principaux rôles Alida Valli et Geroges Wilson.</div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-10508638754146817542009-12-10T09:51:00.002+01:002009-12-10T09:54:32.736+01:00UN APRES-MIDI AVEC PAUL DRAPER...<div align="justify"><span style="font-size:130%;">Le 2 décembre dernier a eu lieu une prestigieuse <strong>dégustation verticale de Ridge Monte Bello</strong> à l'Hôtel Le Meurice à Paris.<br /><br />Le temps d'un après-midi, Paul Draper, célèbre producteur de Ridge élu homme de l'année par le magazine Decanter en 2000 , a captivé tous nos invités en présentant ses vins et son domaine autour du thème: "Qu'est-ce qu'un grand vin ?".<br /><br />Cet heureux évènement fut l'occasion de découvrir et déguster une sélection des meilleurs millésimes de la cuvée de renommée internationale Ridge Monte Bello, ainsi que des millésimes actuels du domaine.<br /><br />Pour vivre cet évènement en images, n'hésitez pas à cliquer sur l'album photo "<strong>Un après-midi avec Paul Draper de Ridge</strong>" (à gauche de l'écran).<br /></div></span>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-52169384364777308642009-12-02T12:13:00.002+01:002009-12-02T12:24:36.178+01:00VIGNES ET VIGNOBLES EN DANGER ?<div align="justify"><span style="font-size:130%;">On l’ignore souvent mais la vigne est une plante fragile. Son affinité pour les sols pauvres et peu fertiles ne permet sa culture que quasi exclusivement en monoculture. La monoculture est par essence plus fragile que la polyculture qui encourage la biodiversité et les </span><a title="Cultures associées" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cultures_associ%C3%A9es"><span style="font-size:130%;">cultures associées</span></a><span style="font-size:130%;">, en combinant plusieurs espèces végétales sur une même parcelle, limitant ainsi la prolifération des parasites et des ravageurs.<br /></span><span style="font-size:130%;"><span style="color:#33ccff;"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">L’apparition de nouveaux agents destructeurs du type Phylloxera</span><br /></span><br />Le plus grand danger qui menace la vigne est le retour d’agents destructeurs de la vigne comme le Phylloxera. Cet insecte originaire de l'est des </span><a title="États-Unis" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis"><span style="font-size:130%;">États-Unis</span></a><span style="font-size:130%;"> a provoqué une grave crise du </span><a title="Vignoble" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vignoble"><span style="font-size:130%;">vignoble</span></a><span style="font-size:130%;"> européen à partir de </span><a title="1863" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1863"><span style="font-size:130%;">1863</span></a><span style="font-size:130%;">. Il a en effet fallu plus de trente ans pour la surmonter, en utilisant des </span><a title="Porte-greffe" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte-greffe"><span style="font-size:130%;">porte-greffes</span></a><span style="font-size:130%;"> issus de </span><a title="Plant" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Plant"><span style="font-size:130%;">plants</span></a><span style="font-size:130%;"> américains naturellement résistants au phylloxéra.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />La réapparition de la maladie de Pierce dans le vignoble californien en 1996 est un rappel, sans doute salutaire, que la vigne est un plante fragile. Cette maladie est causée par une bactérie, </span><a title="Xylella fastidiosa" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Xylella_fastidiosa"><span style="font-size:130%;">Xylella fastidiosa</span></a><span style="font-size:130%;">, qui génère la production d’un gel qui empêche le xylène</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> de fonctionner correctement et la plante de pomper l’eau du sol. Les feuilles jaunissent, les rameaux meurent, la plante elle-même pérît entre 1 et 5 ans. Il n’existe aucun traitement contre cette bactérie. Elle est présente auprès de petits cours d’eau nommés « Creeks » que l’on rencontre fréquemment en Californie. Cette maladie n’est pas nouvelle puisqu’elle fût découverte en 1892 par Newton Barris Pierce près de Anaheim </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> où elle détruisit plusieurs centaines d’hectares de vignobles. On retrouve cette bactérie sur la côte sud ouest des Etats -Unis, y compris dans la Napa et la Sonoma ainsi qu’au Mexique, au Costa Rica et possiblement en Amérique du Sud. Il n’existe aucune variété de vitis Venifera résistante à cette bactérie et le Pinot Noir et le Chardonnay y sont particulièrement sensibles. L’université viticole Californienne d’UC Davies travaille actuellement sur la production d’une Vitis Venifera résistante à cette maladie. La proximité de citronniers et de lauriers roses dans les vignobles accroît la présence de cette bactérie car ils sont des hôtes naturels.<br /><span style="font-size:180%;"><br /><span style="color:#cc0000;">Le Réchauffement Climatique</span></span><br /><br />La menace de l’apparition d’agents destructeurs dans les vignes est d’autant plus grande que le réchauffement climatique va grandement perturber les écosystèmes et les conditions hivernales trop douces ne pourront pas éradiquer certains des ravageurs de la vigne. Deux menaces sont immédiates avec la maladie de Pierce et celle du Bois Noir</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;">. </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Il est n’est pas non plus tout à fait impossible que de nouvelles espèces d’agents destructeurs, en particulier viraux, puissent se développer dans des conditions écologiques aussi dégradées. </div><div align="justify"><br />Le réchauffement climatique a déjà eu un impact non négligeable sur la viticulture mondiale et l’élaboration du vin. Les degrés d’alcool ont déjà augmentés dans les vins ces trente dernières années. Ce n’est certes pas la seule raison, l’influence de certains journalistes américains et œnologues réputés ayant contribué aussi à cette augmentation des degrés alcooliques au nom d’une meilleure maturité phénolique et physiologique parfois discutable. </div><div align="justify"><br />L’effet du réchauffement climatique sur la vigne est probablement plus gérable que l’invasion de prédateurs inconnus en particulier avec les techniques de gestion du feuillage (canopee management) et dont la majorité est originaire des pays du nouveau monde (en général plus chauds que ceux de la vieille Europe) et dont Richard Smart </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> en est l’un des aficionados les plus connus.<br />Richard Smart néanmoins prédit que certains cépages perdront leur couleur et leurs qualités organoleptiques, le Pinot Noir et le Sauvignon Blanc semblent les plus menacés. </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Intuitivement si le réchauffement climatique peut être contenu dans les 2°C, (température dont les experts du GIEC </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> nous disent que c’est probablement le maximum gérable), on peut penser que la viticulture s’adaptera dans la plupart des pays du monde. Par contre, un accroissement de la température de 4°C ou plus (tout à fait envisageable aujourd’hui) serait sans doute catastrophique pour la vigne. Mais peut-on utiliser le mot de catastrophe au regard des autres dommages que causeraient une telle augmentation ?<br /><br /><span style="font-size:180%;"><span style="color:#33ccff;"><span style="color:#cc0000;">La raréfaction de l’Eau</span><br /></span><br /></span>Elle est aussi une conséquence du changement climatique mais aussi des demandes croissantes d’une population mondiale toujours en augmentation et des méthodes de cultures intensives apparues dans les années 1920.Certaines régions et certains pays sont déjà affectés. L’Australie, bien sûr, qui vit une sécheresse sans doute sans précédent due au réchauffement climatique mais aussi au phénomène climatique El Nino<br /><br />Les scientifiques ont établi un lien entre l’occurrence du phénomène El Nino dans l’Océan Pacifique et les sécheresses en Australie. El Nino se produit lorsque l’Océan Pacifique se réchauffe, et provoque un climat plus chaud et plus humide qui se déplace vers l’est, laissant un climat plus sec dans le Pacifique ouest et l’Australie.<br /><br />Le phénomène El Nino le plus dévastateur jamais enregistré a eu lieu en 1997/1998 et avait provoqué une sécheresse en Australie (qui persiste encore aujourd’hui) et en Indonésie ainsi que des inondations au Pérou et en Equateur.<br />Si la sécheresse devait perdurer on se demande pendant combien de temps l’Australie pourra encore assurer la viticulture industrielle qui a largement contribuée aux succès des vins australiens dans le monde.<br /><br />D’autres régions sont aussi touchées, comme le Chili et la Central Valley en Californie.<br /><br />En Europe, certaines régions espagnoles sont en déficit chronique depuis des années. La Macha est plus importante parce plus qualitative que la Rioja. En Italie c’est le Chianti, et en France, le Languedoc Roussillon qui sont les plus touchés.<br /><span style="font-size:180%;"><br /><span style="color:#cc0000;">L’urbanisation</span></span><span style="color:#cc0000;"> </span><br /><br />Beaucoup de vignobles se situent en bordure de mer car l’océan agit comme un régulateur thermique. Les bordures de mer sont aussi prisées des spéculateurs et des bâtisseurs de « villages de vacances » . Ici, l’équation est simple. Quand le prix du mètre carré du terrain à bâtir dépasse le prix de la terre plantée en vignobles, ceux-ci disparaissent.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Des vignobles historiques et prestigieux sont menacés. Le vignoble de Crimée au bord de la mer Noire, long de plus d’une centaine de kilomètres et dont les meilleurs vignobles regardent la mer à longueur d’année. Ce magnifique terroir dont le sol est en grand partie composée de schistes est similaire à celui de la vallée du Douro. Il produit des liquoreux somptueux et, à sans doute, comme dans la vallée du Douro, la capacité de produire des vins non mutés de grande classe.</div><div align="justify"><br />Tant que le vignoble est encore une institution de l’état, un sovkhoze (c’est le derniers en Ukraine), on peut penser que cela sera suffisant pour contenir les spéculateurs et les fournisseurs de loisirs massifiés. Mais ses jours sont comptés comme institution d’état nous dit Boiko, le directeur de la cave de Massandra qui gère une grande partie de ce vignoble et le marché risque fort de régler le sort de ce fabuleux vignoble à plus ou moins brève échéance.<br /><br />Les vignobles uniques de l’Ile grecque de Santorin sont un autre exemple de vignobles menacés. Cette île volcanique totalement détruite environ 1700 ans avant JC et reconquit par l’homme quelques 3 siècles plus tard est un exemple unique de la capacité humaine à s’adapter à l’adversité car on trouve dans le monde peu de conditions aussi difficiles de culture de la vigne avec des sols arides, battus par les vents et le sable.<br /><br />Si les conditions géologiques et météorologiques de l’île font de la culture de la vigne, une culture difficile requérant patience, ingéniosité et ténacité, les sols, en partie sableux de l’île ont permis aux vignobles d’échapper aux ravages du Phylloxera et de figurer au palmarès des rares vignobles européens aux ceps francs de pied. La culture de la vigne se poursuit donc par marcottage </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;"> sans le recours aux greffes des plantes. Mais ce n’est pas les seules difficultés, les vignobles de Santorin ne bénéficient que d’une pluviométrie très faible et les vignes reçoivent les brumes marines durant les nuits d’été qui déposent une quantité d’eau non négligeable. En surface, le sol poreux absorbe « la pluie nocturne » et c’est ce qui explique que les vignes possèdent de nombreuses radicelles en surface, favorables à des productions de grandes qualités gustatives. A ce phénomène marin vient s’ajouter un autre facteur climatique, les “meltèmes”, vents saisonniers qui soufflent l’été venant diminuer le degré d’humidité atmosphérique et protégeant les vignobles de la pourriture grise, danger pour les vignobles des régions chaudes et humides.<br /><br />Les conditions climatiques si particulières de l’île ont conduit les viticulteurs à adopter un type de viticulture unique au monde.<br />Les vignes sont taillées en formes basses, proches du sol afin de limiter les besoins en eau et pour les protéger des vents. Une autre caractéristique propre au paysage viticole de Santorin est la taille des rameaux des vignes en corbeille, “ampéliès”, protections végétales contre le sable fin qui meurtrissent les bourgeons. Pour former ces corbeilles, si caractéristiques du paysage viticole de Santorin, les vignerons pratiquent un système de taille appelé le “gobelet en couronne” qui consiste en une courbure et un entrelacement des meilleurs sarments sélectionnés chaque année. Ici, c’est le cépage “assyrtiko” qui règne en maître et qui produit des vins blancs d’une grande pureté, minéraux à l’acidité parfois mordante mais tellement rafraîchissante. Ici aussi l’envahisseur c’est le tourisme avec tout ce qu’il faut pour l’accueillir, bungalow, hôte, cinéma, voiture etc. si bien que depuis une trentaine d’années le vignoble ne survit que grâce au courage et aux sacrifices de viticulteurs passionnés…Mais pour combien de temps ?<br /><br /><span style="font-size:180%;color:#33ccff;"><br /><span style="color:#cc0000;">le lobby anti-alcool</span></span><br /><br />On ne peut pas dire que la France ait été particulièrement gâtée avec les gouvernements des 25 dernières années. Le patrimoine viticole (et gastronomique) n’est pas particulièrement valorisé par nos politiques contrairement à l’Espagne et l’Italie.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Les responsables politiques et scientifiques n’ont jamais su ou jamais voulu faire la différence entre une consommation d’alcool que l’on peut qualifier de «culturelle » et l’alcoolisme.<br />On en veut encore pour preuve le dernier rapport de l’Institut National du Cancer publié fin 2008 et qui va bien au delà des recommandations de l’OMS, en expliquant sur des bases scientifiques fallacieuses que toute consommation d’alcool est un inducteur de cancer. Ce rapport ne fait nullement état de la recherche scientifique actuelle qui démontre sans ambiguïté qu’une consommation d’alcool modérée de une a quatre unités par jours est bénéfique pour la santé et un facteur protecteur du système cardio-vasculaire. Le vin a bien une supériorité sur les autres boissons alcoolisées parce qu’il contient, en particulier le vin rouge, des polyphenols qui sont de puissants antioxydants qui ont la capacité d’éliminer les radicaux libres générateurs de maladies graves dont le cancer (voir Vins, Alcool et Santé sur ce blog).<br />Le sujet est particulièrement sensible voire même émotif car il touche de prêt à la morale et au désir d’une partie de l’humanité de vouloir contrôler l’autre. Le terme d’hygiéniste utilisé pour désigner les opposants à la consommation d’alcool a une forte connotation moraliste. En règle générale, les tenants de la morale hygiéniste sont plutôt du côté des décideurs dans nos sociétés.</div><div align="justify"><br />La consommation de vins continuera donc de baisser en Europe et en particulier en France, en Italie et en Espagne qui sont les 3 principaux pays producteurs. Pays où il est vrai, la consommation avait atteint des niveaux tels qu’elle était devenue un problème de santé nationale.<br /><br />La Commission Européenne avait proposé en 2007 un arrachage de 400,000 hectares sur 5 ans dans l’Union Européenne. C’est finalement un arrachage de 200,000 hectares sur trois ans qui sera retenu. En 2009-2010, on arrachera environ 45,000 hectares de vigne dont 7000 en France principalement dans le Languedoc Roussillon.<br /><br />Il est peu probable que cette diminution ne soit compensée par un accroissement de la viticulture dans les pays du Nouveau Monde car il existe une surproduction mondiale de vin depuis plusieurs années.<br /><br /><br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> Ce tissu de la plante a la capacité de transporter de grandes quantités d'eau et de nutriments depuis le sol jusqu'à l'usine photosynthétique : les </span><a title="Feuille" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Feuille"><span style="font-size:130%;">feuilles</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> Anaheim est une ville de Californie située dans le comté d'Orange, dans la banlieue sud de Los Angeles et à l'est de Long Beach.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le Bois noir est une maladie de la vigne depuis longtemps mais depuis 1993, on est sûr qu'elle est liée (et probablement due) au phytoplasme du Stolbur. Les phytoplasmes, comme le Stolbur, sont des micro-organismes voisins des bactéries mais sans paroi et non cultivables en dehors d'un organisme vivant. Sur vigne, seuls des tests de laboratoire permettent de différencier sûrement le bois noir de la Flavescence dorée. En 1994, il a été démontré que la Cicadelle Hyalesthes obsoletus, anciennement connue comme vecteur du Stolbur, peut transmettre le phytoplasme à la vigne. Il pourrait donc être le vecteur naturel du Bois noir. </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> Dr. Richard Smart (né le 6 mars, </span><a title="1945" href="http://en.wikipedia.org/wiki/1945"><span style="font-size:130%;">1945</span></a><span style="font-size:130%;">, Windsor, Nouvelle Galles du Sud) est un viticulteur australien qui a révolutionné la culture de la vigne en particulier dans le Nouveau Monde avec des techniques de gestion du feuillage (canopee management). </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'</span><a title="Histoire du climat" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_climat"><span style="font-size:130%;">évolution du climat</span></a><span style="font-size:130%;"> (GIEC, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) « a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref6" name="_ftn6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le marcottage est une méthode de multiplication qui permet, à partir d’une plante mère, de faire s’enraciner ses </span><a title="Rameau" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rameau"><span style="font-size:130%;">rameaux</span></a><span style="font-size:130%;"> dans de la terre sans être détachés de celle-ci.<br /></div></span>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-42396053932123767422009-11-19T12:30:00.016+01:002009-11-19T14:22:36.099+01:00DERNIERE MINUTE : CHASSEURS DE CRUS EN REDIFFUSION SUR ENVOYE SPECIAL !<span name="calibri"></span><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Nous venons de l'apprendre, le reportage "Chasseurs de Crus" réalisé par Envoyé Spécial l'année dernière est de nouveau en diffusion ce soir Jeudi 19 Novembre à 20h50 sur France 2 (en troisième partie).</span></div><div align="justify"><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">C'est l'occasion de suivre de nouveau Claude Gilois, sélectionneur de Vins Du Monde, au fil de ses voyages et découvertes, traversant le Japon et l'Ukraine, à la recherche des meilleurs crus, pour ensuite les importer en France.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><a href="http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1259">http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1259</a></div><div align="justify"></div></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-9536514659121303602009-11-18T10:29:00.005+01:002009-12-02T12:22:58.178+01:00LA GUEULE DE BOIS: MAIS QU'EST-CE DONC ?<div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em>La première sensation du retour de mes sens et de ma mémoire fut mes premiers pas dans une chambre étrange et lugubre. Ma tête me faisait horriblement mal et j’avais des douleurs dans tous les membres ainsi que des nausées qui s’atténuèrent un peu quand je pus vomir copieusement. En sortant du lit, je vis par l’unique fenêtre, rien d’autre que l’arrière de vieilles maisons d’où apparaissaient des signes variés de pauvreté. A ce moment précis, je ne pense pas qu’il ait existé dans le monde une créature plus misérable que moi. J’ai passé des moments dans un état proche du désespoir.<br /><span style="font-size:85%;">William Hickey </span></em></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><em><span style="font-size:85%;">[1]</span></em></a><span style="font-size:130%;"><span style="font-size:85%;"><em>(Spencer 1913)</em><br /></span><br />N’ayons pas la langue de bois et disons le haut et fort : celui qui n a jamais eu une gueule de bois dans notre activité est un fieffé menteur ou un représentant atypique de la profession.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Une gueule de bois est un ensemble de facteurs physiques et mentaux déplaisants qui se produisent après une période de consommation excessive d’alcool. En général, plus la consommation est excessive et s’étend dans le temps plus les symptômes sont importants. </div><div align="justify"><br />On peut les classifier en plusieurs groupes </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> :</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><strong>Table 1</strong> </div><div align="justify"><br />Les troubles fonctionnels : Fatigue, faiblesse, soif.</div><div align="justify">Les douleurs : Maux de tête et douleurs dans les muscles</div><div align="justify">Les troubles gastro-intestinaux : Nausées, vomissements, diarrhées et douleurs intestinales</div><div align="justify">Les troubles cognitifs Perte de concentration et d’attention</div><div align="justify">Les troubles sensoriels : Vertiges, sensibilité à la lumière et au son</div><div align="justify">Les troubles de l’humeur Dépression, anxiété, irritabilité</div><div align="justify">Les troubles du sommeil : Manque de sommeil, réduction du REM </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Hyperactivité du système nerveux : Tremblements, sudation, tachycardie<br /><br /><strong>Table 2</strong> Les possibles facteurs contributeurs de la gueule de bois</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Les effets directs de l’alcool </div><div align="justify"> </div><div align="justify">Déshydratation<br />Déséquilibre électrolytique<br />Troubles intestinaux<br />Hypoglycémie<br />Trouble du sommeil et du cycle normal de vie<br />Le sevrage<br />Le métabolisme de l’alcool et la toxicité des produits intermédiaires<br />Les effets dus aux produits autres que l’alcool.<br />Les congénères </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><br /><span style="font-size:130%;">L’utilisation d’autres drogues en particulier la nicotine et le type de personnalité du buveur et son histoire familiale<br /><br /></span><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">LES EFFETS DIRECTS DE L’ALCOOL</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /><strong>La déshydratation et le déséquilibre électrolytique :</strong> </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />L’alcool est un diurétique. L’absorption de 50 grammes d’alcool dans 250 d’eau provoque l’élimination entre 600 et 1000 ml de fluide</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn2" name="_ednref2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;">. L’alcool promeut la production d’urine en réduisant la production d’une hormone de l’hypophyse</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;">, la vasopressine.<br />De même, la réduction de cette hormone diminue la réabsorption du fluide par les reins ce qui accroît en retour la production d’urine.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br />Conclusion : Ne dite jamais de quelqu’un qui boit de l’alcool que c’est un boit sans soif !! Il a des bonnes raisons de le faire !!</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><strong>Les troubles gastro-intestinaux:</strong></div><div align="justify"><br />L’alcool peut irriter directement la paroi intestinale et retarder la vidange gastrique surtout quand l’alcool absorbé est au dessus de 15 o </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn3" name="_ednref3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;">. Ce processus de retardement a pour but de limiter la concentration des produits intermédiaires toxiques du métabolisme de l’alcool, en particulier l’acétaldéhyde (voir ci-dessous). L’alcool aussi accroît la production d’acide gastrique ainsi que les sécrétions pancréatiques et l’accumulation de triglycérides dans le foie. Un ou plusieurs de ces phénomènes peut contribuer aux troubles gastro-intestinaux.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><strong>L’hypoglycémie :</strong></div><div align="justify"><br />Le métabolisme de l’alcool résulte en une accumulation de triglycérides et en une accumulation de produits intermédiaires du métabolisme, en particulier l’acide lactique. Ces deux facteurs ont pour effet de réduire la production de glucose. Cependant, ce type de complication ne se produit le plus souvent que lorsque la consommation d’alcool s’étend sur plusieurs jours et que l’alimentation est irrégulière épuisant ainsi les réserves en glucose. Parce que le glucose est une source première d’énergie du cerveau, l’hypoglycémie peut exacerber les symptômes de la gueule de bois (fatigue, irritabilité, altération de l’humeur) mais il n y a pas de recherches qui prouvent formellement que l’hypoglycémie est un facteur déclencheur de la gueule de bois.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /><strong>Les troubles du sommeil :</strong></span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />L’alcool est un sédatif mais le sommeil induit par un excès de consommation d’alcool peut être d’une durée plus courte (l’alcool se consomme souvent le soir ou la nuit) ou engendrer un effet rebond d’excitation quand le taux d’alcool redevient normal dans le sang </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn4" name="_ednref4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;">. Le sommeil est aussi de plus mauvaise qualité ce qui explique la fatigue des lendemains arrosés. L’alcool perturbe le cycle du sommeil en réduisant le temps passé à rêver (le sommeil REM) et en augmentant le temps du sommeil profond. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">De plus, l’alcool perturbe le cycle circadien </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> en stimulant la sécrétion de l’hormone adrénocorticotropique qui augmente la production de cortisol, une hormone qui joue un rôle important dans le métabolisme des glucides et dans la gestion du stress. D’une certaine manière, la consommation excessive d’alcool induit un effet comparable au décalage horaire qui contribue à l’effet délétère de l’alcool.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">LES EFFETS DUS AU MANQUE D’ALCOOL </span></div><div align="justify"><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">(SEVRAGE EN FIN DE PROCESSUS D’ELIMINATION DE L’ALCOOL DU CORPS HUMAIN)</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Les dictons populaires ont toujours un fond de vérité et celui qui dit « pour éviter la gueule de bois restez bourré » n’échappe pas à cette constatation.</div><div align="justify"></div><div align="justify">L’ingestion d’alcool résulte en une altération de deux récepteurs situés dans la membrane des cellules nerveuses. L’un se conjugue avec un messager chimique (un neurotransmetteur) appelé acide γ-aminobutyrique (en abrégé : GABA) et l’autre avec l'acide glutamique. GABA est un inhibiteur de l’activité des cellules nerveuses alors que le glutamate est un activateur. Pour contrebalancer les effets sédatifs de l’alcool les cellules nerveuses réduisent la production du GABA et augmente la production du glutamate. Mais quand l’alcool est éliminé le processus reste en déséquilibre pendant un certain temps et l’hyperactivité du système nerveux sympathique provoque les symptômes de tremblement, de sudation et de tachycardie)</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn5" name="_ednref5"><span style="font-size:130%;">[v]</span></a><span style="font-size:130%;">. Les symptômes de la gueule de bois et ceux associés à l’élimination de l’alcool du corps humain sont donc étroitement liés. Des recherches indiquent que malgré l’apparent effet de sédation qu’elle produit, l’ingestion d’alcool est en fait un processus d’excitation du système nerveux central </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn6" name="_ednref6"><span style="font-size:130%;">[vi]</span></a><span style="font-size:130%;">. L’absorption de la certaine quantité d’alcool sur une gueule de bois, « la remise en marche de la chaudière » est bien connue pour conjurer le double effet de la gueule de bois et des symptômes de sevrage et sans doute aussi des effets des congénères en particulier le méthanol. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></span><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">LES EFFETS DUS AU METABOLISME DE L’ETHANOL</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br />Il existe trois voies de métabolisme de l’alcool dont la principale est décrite ci-dessous.<br />L’oxydation de l’alcool se fait par deux enzymes, l’alcool déshydrogénase (ADH) et Acétaldéhyde déshydrogénase (ALDH).</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><span style="color:#ff0000;">Ethanol</span><br />I NAD+<br />NADH</div><div align="justify"><br /><span style="color:#ff0000;">(Alcool déshydrogénase)</span> ADH<br />↓ </div><div align="justify"><br /><span style="color:#ff0000;">Acétaldéhyde<br /></span>I NAD+<br />NADP</div><div align="justify"><br /><span style="color:#ff0000;">Acétaldéhyde déshydrogénase</span> (ALDH)<br />↓</div><div align="justify"><br /><span style="color:#ff0000;">Acide Acétique</span></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br />L’acide acétique est un composant non toxique alors que l’alcool a une faible toxicité.<br />C’est l’acétaldéhyde qui est potentiellement le composant toxique dans ce processus de métabolisme de l’alcool. Cette substance est classée comme substance préoccupante pour l’Homme en raison d’effets carcinogènes possibles mais les preuves sont pour l’instant insuffisantes</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;">. Chez les sujets normaux, l’acétaldéhyde est métabolisé rapidement par l’ALDH et on ne retrouve que des faibles quantités dans le sang quand le sujet est intoxiqué (inférieur à 1 ЧM) </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn7" name="_ednref7"><span style="font-size:130%;">[vii]</span></a><span style="font-size:130%;">I. Il est totalement absent quand l’alcool a été totalement éliminé II. Les concentrations d’acétaldéhyde circulant ne sont augmentées que chez les consommateurs chroniques excessifs</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn8" name="_ednref8"><span style="font-size:130%;">[viii]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Il est donc fort peu probable que l’accumulation d’acétaldéhyde soit une composante de la gueule de bois sauf chez des sujets qui possèdent une variante beaucoup moins active de l’ALDH, l’ ALDH2*2 . L’ALDH2*1, présente chez tous les caucasiens, est une enzyme très active alors que l’ALDH2*2, une enzyme largement inactive, est présente chez environ 50% des asiatiques. Seuls les sujets déficients présentent une accumulation d’acétaldéhyde qui se traduit par un afflux de sang facial (flush) et des signes d’intolérance à l’alcool (maux de tête, hypotension, tachycardie, brûlures épigastriques), semblables à ceux rencontrés lors de la gueule de bois. </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">LES EFFETS DUS AUX FACTEURS AUTRES QUE L’ALCOOL<br />(LES CONGENERES)</span></div><div align="justify"><br /><strong>Les effets du méthanol :</strong></div><div align="justify"><br />La grande majorité des boisons alcoolisées contient une petite proportion de composants biologiques actifs, y comprit d’autres formes d’alcool, qu’on appelle congénères. Ils contribuent à la saveur, au goût et à l’apparence de la boisson. Les congénères peuvent être des dérivés de la fermentation ou de la distillation ou peuvent être ajoutés au produit. Des recherches ont montré que des boissons composées d’éthanol pur comme le gin ou la vodka induisaient moins d’effet de gueule de bois </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn9" name="_ednref9"><span style="font-size:130%;">[ix]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn10" name="_ednref10"><span style="font-size:130%;">[x]</span></a><span style="font-size:130%;"> que les boissons contenant des congénères comme le cognac ou le whisky. Un congénère semble être d’une plus grande importance que les autres : le méthanol. L’éthanol et le méthanol sont assez peu différents dans leur structure chimique mais la toxicité de méthanol est beaucoup plus importante que celle de l’éthanol et les deux produits intermédiaires du métabolisme du méthanol, l’acide formique et le formaldéhyde sont particulièrement toxiques. La contribution du méthanol au phénomène de la gueule de bois semble être corroborée par le fait que ce sont les alcools ou les vins élevés sous bois et qui contiennent le plus de méthanol (whisky, cognac, vins rouge) qui donnent les pires gueule de bois. Il est probable que durant le vieillissement sous bois, la concentration en méthanol augmente car le méthanol peut être obtenu par l’oxydation du bois. Il est souvent appelé « alcool de bois », car il était autrefois considéré surtout comme un sous-produit de la distillation du bois.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />De plus, une étude expérimentale sur quatre sujets ayant consommé du vin contenant 100 mg par litre de méthanol </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn11" name="_ednref11"><span style="font-size:130%;">[xi]</span></a><span style="font-size:130%;"> a montré que le taux de méthanol persistait plusieurs heures après que l’éthanol ait été métabolisé ce qui correspondrait au temps que dure la gueule de bois. En effet l’éthanol et le méthanol sont éliminés par le même système de métabolisme décrit ci-dessus. Mais le métabolisme de l’éthanol empêche celui du méthanol ce qui expliquerait pourquoi la re-administration d’alcool dans la période de gueule de bois se traduirait par une réduction importante des symptômes. </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />Certaines personnes sont sensibles au vin rouge et développent des maux de tête. Des recherches récentes ont montré que le vin rouge peut augmenter les taux plasmatiques de sérotonine et d’histamine qui peuvent déclencher des maux de tête chez les personnes susceptibles </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn12" name="_ednref12"><span style="font-size:130%;">[xii]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn13" name="_ednref13"><span style="font-size:130%;">[xiii]</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><strong>Les effets du soufre :</strong></div><div align="justify"><br />Le </span><a title="Dioxyde de soufre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_soufre"><span style="font-size:130%;">dioxyde de soufre</span></a><span style="font-size:130%;"> est un produit utilisé de longue date lors des différentes phases de la </span><a title="Vinification" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vinification"><span style="font-size:130%;">vinification</span></a><span style="font-size:130%;"> et de la conservation du </span><a title="Vin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vin"><span style="font-size:130%;">vin</span></a><span style="font-size:130%;">. En cours de </span><a title="Vinification" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vinification"><span style="font-size:130%;">vinification</span></a><span style="font-size:130%;">, il agit comme stabilisant et prévient les développements non souhaités de micro-organismes (</span><a title="Bactéries" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bact%C3%A9ries"><span style="font-size:130%;">bactéries</span></a><span style="font-size:130%;">, </span><a title="Levures" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Levures"><span style="font-size:130%;">levures</span></a><span style="font-size:130%;">) pouvant être à l'origine de déviations gustatives. Le </span><a title="Soufre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Soufre"><span style="font-size:130%;">soufre</span></a><span style="font-size:130%;"> est également utilisé pour stabiliser le </span><a title="Vin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vin"><span style="font-size:130%;">vin</span></a><span style="font-size:130%;"> une fois celui-ci mis en </span><a title="Bouteilles" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouteilles"><span style="font-size:130%;">bouteilles</span></a><span style="font-size:130%;">. Il peut être un contributeur aux effets de la gueule de bois en particulier pour les désordres intestinaux et les maux de tête. Les taux de soufre dans les vins ont eu tendance à diminuer assez fortement ces dernières années.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /><strong>Les effets d’autres drogues habituellement consommées avec l’alcool :</strong></div><div align="justify"><br />Beaucoup de consommateurs d’alcool sont aussi des fumeurs de cigarettes ou de cannabis ou des preneurs de cocaïne. Ces substances sont elles mêmes génératrices de gueule de bois. Les effets conjugués de l’alcool et de ces drogues ne sont pas pour l’instant connus.</div><div align="justify"><br /><strong>Les effets dus au type de consommateurs et à l’histoire familiale de consommation d’alcool :</strong></div><div align="justify"><br />Il existe un certain nombre de recherches qui indiquent que les symptômes de la gueule de bois peuvent être potentialisés par certains aspects de leur personnalité individuelle ou suite à des événements négatifs de leur vie et des sentiments de culpabilité associés à la consommation d’alcool </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn14" name="_ednref14"><span style="font-size:130%;">[xiv]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Newlin et Al suggèrent que la consommation d’alcool dans une famille engendre chez les enfants un accroissement de la tendance à consommer de l’alcool et des effets de gueule de bois plus sévères </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn15" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn15" name="_ednref15"><span style="font-size:130%;">[xv]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">CONCLUSION</span></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br />La cause du gueule de bois est bien connue : l’absorption excessive d’alcool. Mais les mécanismes biologiques et chimiques par lesquels elle se développe le sont moins et sont d’ordres multifactoriels et se recoupent largement.<br />Il n’existe pas de cure efficace sauf à part peut-être une que le politiquement correct nous interdit de développer ici.<br /><br /><br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> (1749–1830), Avocat anglais et auteur de mémoires célèbres.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> R.E.M. est l'</span><a title="Acronyme" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Acronyme"><span style="font-size:130%;">acronyme</span></a><span style="font-size:130%;"> pour Rapid Eye Movement (</span><a title="Mouvement oculaire rapide" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_oculaire_rapide"><span style="font-size:130%;">mouvement oculaire rapide</span></a><span style="font-size:130%;">), le nom donné à l'étape du </span><a title="Sommeil paradoxal" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommeil_paradoxal"><span style="font-size:130%;">sommeil paradoxal</span></a><span style="font-size:130%;"> durant laquelle les globes oculaires s'agitent rapidement alors que le dormeur rêve </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> Les congénères sont des molécules ou groupes de molécules qui sont apparentés (des dérivatifs d’un même groupe). </span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> L'hypophyse ou glande pituitaire (est une </span><a title="Glande endocrine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Glande_endocrine"><span style="font-size:130%;">glande endocrine</span></a><span style="font-size:130%;"> qui se trouve dans une petite cavité osseuse à la base du </span><a title="Cerveau" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cerveau"><span style="font-size:130%;">cerveau</span></a><span style="font-size:130%;">. Elle est reliée à une autre partie du cerveau appelée l'</span><a title="Hypothalamus" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothalamus"><span style="font-size:130%;">hypothalamus</span></a><span style="font-size:130%;">. Elle produit des </span><a title="Hormone" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hormone"><span style="font-size:130%;">hormones</span></a><span style="font-size:130%;"> qui gèrent une large gamme de fonctions corporelles, dont les </span><a title="Hormone trophique" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hormone_trophique"><span style="font-size:130%;">hormones trophiques</span></a><span style="font-size:130%;"> qui stimulent les autres glandes endocrines.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> Un rythme circadien est un type de </span><a title="Rythme biologique" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rythme_biologique"><span style="font-size:130%;">rythme biologique</span></a><span style="font-size:130%;"> d'une durée de 24 heures. Ce rythme a des conséquences sur les processus physiologiques des êtres vivants, comme les plantes, les animaux, les champignons et les cyanobactéries. Le terme « circadien », inventé par </span><a title="Franz Halberg (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Franz_Halberg&action=edit&redlink=1"><span style="font-size:130%;">Franz Halberg</span></a><span style="font-size:130%;">, vient du latin circa, « environ », et diem, « jour », qui signifie littéralement « environ une journée ».<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref6" name="_ftn6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;">. Directive 2001/59/CE de la Commission du 6 août 2001 adaptation au progrès technique de la directive 67/548/CEE du Conseil Européen.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref1" name="_edn1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> Alcohol Hangover : Mechanisms and Mediators Robert Swift, M.D., Ph.D.; and Dena Davidson, Ph.D.<br />Alcohol Health & Research World. Vol. 22, No. 1, 1998<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref2" name="_edn2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;"> MONTASTRUC, P. L’alcool exagère la soif. (Alcohol exaggerates thirst). HCEIA Informations 4:41–42, 1986.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref3" name="_edn3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;"> LIEBER, C.S. Medical disorders of alcoholism. New England Journal of Medicine 333:1058–1065, 1995.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref4" name="_edn4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;"> WALSH, J.K.; HUMM, T.; MUEHLBACH, M.J.; SUGERMAN, J.L.; AND SCHWEITZER, P.K. Sedative effects of ethanol at night. Journal of Studies on Alcohol 52(6):597–600, 1991.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref5" name="_edn5"><span style="font-size:130%;">[v]</span></a><span style="font-size:130%;"> TSAI, G.; GASTFRIEND, D.R.; AND COYLE, J.T.The glutamatergic basis of human alcoholism. American Journal of Psychiatry 152(3):332–340, 1995.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref6" name="_edn6"><span style="font-size:130%;">[vi]</span></a><span style="font-size:130%;"> BEGLEITER, H.; PORJESZ, B.; AND YERRE-GRUBSTEIN, C. Excitability cycle of somatosensory evoked potentials during experimental alcoholization and withdrawal. Psychopharmacologia 37(1):15–21,<br />1974.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref7" name="_edn7"><span style="font-size:130%;">[vii]</span></a><span style="font-size:130%;">Enzyme </span><span style="font-size:130%;">du métabolisme de l’ethanol.disc.vjf.inserm.fr/basisrapports/alcool_effets/alcool_effets_ch2.pdf</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref8" name="_edn8"><span style="font-size:130%;">[viii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Land WE. A review of alcohol clearance in humans. Alcohol 1998. 15: 147-160.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref9" name="_edn9"><span style="font-size:130%;">[ix]</span></a><span style="font-size:130%;"> CHAPMAN, L.F. Experimental induction of hangover. Quarterly Journal of Studies on Alcohol 5(Suppl. 5):67–86, 1970.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref10" name="_edn10"><span style="font-size:130%;">[x]</span></a><span style="font-size:130%;"> PAWAN, G.L. Alcoholic drinks and hangover effects. Proceedings of the Nutrition Society 32(1):15A, 1973.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref11" name="_edn11"><span style="font-size:130%;">[xi]</span></a><span style="font-size:130%;"> JONES, A.W. Elimination half-life of methanol during hangover. Pharmacology & Toxicology. 60(3):217–220, 1987.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref12" name="_edn12"><span style="font-size:130%;">[xii]</span></a><span style="font-size:130%;"> PRISTACH, C.A.; SMITH, C.M.; AND WHITNEY, R.B. Alcohol withdrawal syndromes: Prediction from detailed medical and drinking histories. Drug and Alcohol Dependence 11(2):177–199, 1983.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref13" name="_edn13"><span style="font-size:130%;">[xiii]</span></a><span style="font-size:130%;"> JARISCH, R., ANDWANTKE, F. Wine and headache. International Archives of Allergy and Immunology 110(1):7–12, 1996.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref14" name="_edn14"><span style="font-size:130%;">[xiv]</span></a><span style="font-size:130%;"> HARBURG, E.; GUNN, R.; GLEIBERMAN, L.; DIFRANCEISCO, W.; AND SCHORK, A. Psychosocial factors, alcohol use, and hangover signs among social drinkers: A reappraisal. Journal of Clinical Epidemiology 46(5):413–422, 1993.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn15" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref15" name="_edn15"><span style="font-size:130%;">[xv]</span></a><span style="font-size:130%;"> NEWLIN, D.B., AND PRETORIUS, M.B. Sons of alcoholics report greater hangover symptoms than sons of nonalcoholics: A pilot study. lcoholism: Clinical and Experimental Research 14(5):713–716, 1990.</span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-46413659676588181072009-10-26T10:49:00.003+01:002009-10-29T11:39:23.829+01:00LES VINS DE LA SOCIETE VINS DU MONDE SERAIENT CHERS : MISE AU POINT SANS AMBIGUÏTE DU SELECTIONNEUR, P-DG<div align="justify"><span style="font-size:130%;">On entend parfois dire que Vins du Monde serait cher. Ces critiques émanent quasiment toujours de francs -tireurs, importateurs parallèles, travaillant souvent en marge de la réglementation douanière ou fiscale ou d’importateurs qui pratiquent des marges sacrifiées sur des vins dont Vins du Monde à l’exclusivité de distribution en France et qu’ils achètent en général à des revendeurs nationaux. En vendant à perte sur nos vins, ils espèrent ainsi se rattraper sur leurs autres produits vendus avec des marges confortables. Elles émanent cependant aussi parfois de gens de bonne foi qui ignorent souvent les conditions particulières dans lesquelles Vins du Monde opère et les services additionnels qu’elle fournit en tant que société importatrice.<br /></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><br />1. Vins Du Monde travaille dans la plus stricte légalité. Tous nos vins entrent dans un entrepôt fiscalisé où tous les droits sont acquittés. Les vins et les alcools sont soumis à une réglementation particulièrement stricte qui peut souvent être contournée, en particulier dans l’union européenne, tel est le flux des mouvements de marchandises. Certains des plus grands hôtels palace parisiens ont été récemment épinglés pour avoir acheté des vins en direct des domaines en contournant la réglementation.</span></div><span style="font-size:130%;"><div align="justify"><br />2. Vins Du Monde entrepose ses marchandises dans des entrepôts souterrains ou climatisés. De même, tous les transports sont effectués dans des conditions optimales quand les températures sont favorables dans les deux hémisphères soit en conteneurs réfrigérés soit en camions climatisés. </div><div align="justify"><br />3. Vins Du Monde travaille avec les meilleurs domaines de chaque pays. Notre vocation n’est pas de vendre le moins cher mais le meilleur et quand nous pouvons le meilleur rapport qualité prix.</div><div align="justify"><br />4. Vins Du Monde est un des très rares importateurs à vendre la majorité de ses vins à la bouteille. Tous les vins au dessous de 12 € sont vendus à l’unité (au dessus de 10 € avant le mois de septembre 2009). On peut facilement imaginer le coût de ce type de prestation logistique quand on sait que la société stocke en permanence 25,000 caisses sur environ mille espaces palettes repartis sur trois hauteurs.</div><div align="justify"><br />5. Vins Du Monde fonctionne essentiellement par l’intermédiaire d’agents commerciaux rémunérés à 15 % pris sur la marge de la société et non pas sur le client.</div><div align="justify"><br />6. Vins Du Monde possède 1.5 M d’euros de stock toute l’année et les ruptures sont extrêmement rares en particulier sur les vins à forte rotation. Beaucoup de nos soi-disant concurrents travaillent sans stock et doivent donc continuellement chercher à s’approvisionner sur les marchés parallèles avec des délais de livraison qui sont parfois très longs et en général ils ne peuvent pas fournir l’intégralité de la commande.</div><div align="justify"><br />7. Vins Du Monde est un des rares importateurs en France à travailler en permanence sur le marché avec ses agents commerciaux. Vins du Monde organise des événements de promotion souvent dans des endroits prestigieux. Beaucoup de nos concurrents se contentent de surveiller les endroits où Vins du Monde placent ses vins pour ensuite aller proposer, soit les vins dont Vins du Monde possède l’exclusivité ou leur propres vins dont ils se disent importateur direct alors que ses vins sont achetés à des revendeurs nationaux sans l’autorisation des domaines. Belle leçon d’éthique commerciale !!</div><div align="justify"><br />8. Vins Du Monde est en continuelle prospection pour apporter à ses clients les meilleurs vins des meilleurs domaines là où ils se trouvent. Aller prospecter au Pérou, en Inde et en Chine a un coût mais c’est la seule manière de procéder. On ne comprendrait pas un vendeur de vin français qui n’aurait pas visité les régions viticoles de son pays. De même pour une société qui commercialise des vins étrangers.</div><div align="justify"><br />9. Vins Du Monde possède une équipe formée ayant goûté tous les vins dans tous les millésimes et les responsables ont visité tous les pays et les régions viticoles dont ils commercialisent les vins. Ils sont disponibles toute l’année mise à part les quelques jours de fermeture obligatoire pour cause d’inventaire. Vins du Monde a depuis deux ans renforcé son équipe en s’assurant les services du meilleur sommelier du Monde en 2000, Olivier Poussier, qui est un des tous meilleurs dégustateurs au Monde. </div><div align="justify"><br />10. Le marché français est particulièrement immature pour les vins étrangers et peu d’acheteurs sont prêts à commercialiser des vins étrangers sans les avoir goûtés. Vins du Monde dépense un budget de 40,000 € par an en échantillons pour la prospection de ses clients et pour des dégustations prestiges. </div><div align="justify"><br />11. Vins Du Monde édite un catalogue qui est considéré comme l’un des plus beaux du monde. Les pays, les régions, les domaines et les vins y sont décrits si bien que tout professionnel prêt à envisager la commercialisation des vins de la société possède suffisamment de connaissance et d’information pour assurer ses clients une prestation digne d’un sommelier. De même, le site Intenet Vins du Monde est conçu sur le même modèle et a été élu meilleur site du grand Ouest en 2008.</div><div align="justify"><br />12. La société Vins Du Monde ne gagne pas d’argent mais n’en perd pas non plus. Dans l’ensemble, bon an mal an, elle équilibre. C’est dans cet esprit qu’elle a été conçue dès le départ et tant que les dirigeants actuels seront en poste c’est cette philosophie qui primera. Cette société n’est pas dirigée par des financiers mais par des passionnés de vins et de gastronomie.</div><div align="justify"><br />13. Dans un marché autant dominé par la production nationale, il est extrêmement difficile encore aujourd’hui de faire accepter la production d’autres pays viticoles. Les coûts de prospection sont très importants (échantillons, salons événements prestiges, supports aux agents commerciaux, démarchages clients etc).</div><div align="justify"><br />14. La quasi totalité des vins commercialisés par la société sont des imports directs donc aux meilleurs prix. Si un importateur vous propose des vins, dont Vins Du Monde à l’exclusivité, moins chers alors méfiance car il y a quelque chose qui ne colle pas !!<br /></div><div align="justify"><br />Nos prix grossistes sont alignés sur ceux des pays européens mais peu de nos clients aujourd’hui sont en mesure d’acheter à ce tarif, compte tenu du l’immaturité du marché français. Ils préfèrent bénéficier du service de détails ou de semi gros qu’offrent Vins du Monde. Dans ce cas, nous offrons non seulement le produit mais un service de « haute couture en terme logistique» et cela a un coût. C’est pourquoi dans cette configuration d’achat notre tarification peut apparaître plus élevée que celles d’importateurs d’autres pays mais elle nous semble totalement justifier. L’alternative serait de retirer ce service et de configurer Vins du Monde pour un service grossiste uniquement mais dans ce cas se serait les producteurs et les clients qui seraient les plus pénalisés.</span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-6950814564535934772009-10-12T10:58:00.004+02:002009-12-02T12:43:28.657+01:00CUISINE MOLECULAIRE = CUISINE SPECTACULAIRE<div align="justify"><span style="font-size:130%;color:#cc0000;"><strong>Quand la chimie de l’agroalimentaire s’invite à la table de la grande restauration</strong></span></div><span style="color:#33ccff;"><div align="justify"><br /></span><span style="font-size:130%;color:#666666;">Par Claude Gilois, MBA FIMBS, PDG Vins du Monde</span><br /><span style="font-size:130%;"><br /><em>"Ni moi ni les gens qui ont bu avec moi, nous ne nous sommes à aucun moment sentis gênés de nos excès. Au ‘banquet de la vie’, au moins bon convives, nous nous étions assis sans avoir pensé un seul instant que tout ce que nous buvions avec une telle prodigalité ne serait pas ultérieurement remplacé par ce qui viendrait après nous. De mémoire d’ivrogne, on n’avait jamais imaginé que l’on pourrait voir des boissons disparaître du monde avant les buveurs".</em></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;"><em>[</em>i]</span></a><span style="font-size:130%;"><br /><strong>Guy Debord.<br /></strong><br /><em>"Et sans doute notre temps...préfère l'image à la chose, la copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence à l'être...Ce qui est sacré pour lui, ce n'est que l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi pour lui le comble du sacré."</em></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>Feuerbach (Préface à la deuxième édition de L'Essence du christianisme)</strong><br /><strong><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;">La disparition de l’alimentation naturelle</span></strong></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Nous avons à bien des égards été une génération de privilégiés, nés au sortir de la guerre nous avons évité d’en connaître une autre. C’était les trente glorieuses, une époque d’une grande innocence, le plein emploi, la pilule, les petites anglaises ….</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Par contre, nous avons assisté, impuissant, à l’invasion de l’industrie chimique agroalimentaire et à la dénaturation quasi-totale des goûts naturels dans l’alimentation humaine. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Où sont donc passés ces petits vins « francs et généreux » de nos terroirs ? Disparus, balayés par l’invasion de l’agriculture productiviste née dans les années de 1920 et devenue depuis la guerre le modèle dominant de toute production alimentaire. On a déversé sur les terroirs viticoles, les cultures arboricoles et maraîchères, une quantité invraisemblable de produits phytosanitaires</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn2" name="_ednref2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn3" name="_ednref3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;">. (La France est championne d’Europe dans ce domaine). On a vu alors apparaître des légumes et des fruits au calibrage parfait, à l’apparence immaculée et aux couleurs chatoyantes, ripolinées, mais au goût totalement insipide, et qui donnaient l’impression de sortir tout droit d’une chaîne de montage. A mesure que disparaissait le goût, on constatait parallèlement un appauvrissement de la diversité</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn4" name="_ednref4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;">. Sur les quelques 10,000 plantes vivrières ayant nourris l’humanité, 150 sont encore utilisées aujourd’hui et une douzaine procurent 80 % de l’alimentation humaine</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn5" name="_ednref5"><span style="font-size:130%;">[v]</span></a><span style="font-size:130%;">. L’utilisation massive des intrants chimiques, engrais de synthèse, pesticides, herbicides a aussi conduit à une dégradation des sols (salinisation, érosion, contamination de nappes phréatiques, utilisation excessive des ressources en eaux). </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Et comme l’industrie de l’agro-alimentaire avait détruit les goûts naturels des aliments, il fallait bien leur redonner un peu de « peps » alors sont arrivés toute sortes d’améliorateurs et d’exhausteurs de goût, d’édulcorants, de colorants et de conservateurs chimiques. Aujourd’hui, la grande majorité des produits de l’industrie agroalimentaire sont des produits massifiés, trafiqués chimiquement et sans goûts authentiques. Ils sont sans doute en partie responsables de l’augmentation sans précédent de certaines des maladies I II les plus coûteuses pour les systèmes de santé qui sont à la limite de la rupture voire même exsangue. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Parallèlement, on a aussi assisté à la disparition quasi-totale de la restauration de terroir dans l’alimentation de tous les pays industrialisés faute d’approvisionnement en produits de qualité sur lesquels était basée cette cuisine. La cuisine «camouflage» s’est alors développée. Elle a consisté à mélanger des produits fades à les enrober de sauces ou de préparations dans l’espoir illusoire qu’une somme de produits maquillés pouvaient peut être aboutir à une alchimie culinaire. Si le cuisinier était un peu artiste, l’illusion pouvait durer le temps de la présentation mais elle ne résistait jamais à l’examen gustatif.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;"><strong>La résistance</strong></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Dans ce constat de désolation, il y eut bien quelques îlots de résistance. Ce furent quelques restaurants de la grande cuisine. Dans ces « forteresse du goût », on y mangeait les meilleurs produits, les meilleurs viandes (provenant de vaches qui mangent de l’herbe et pas du mais ou des farines animales et qui sont pas « shootées » aux antibiotiques), les meilleurs légumes (produits souvent de l’agriculture biologique ou biodynamique), les coquillages et les poissons les plus frais, tout cela souvent choisis par les cuisiniers eux-mêmes au petit matin sur les marchés de gros et le tout sublimé par des chefs autant artistes que techniciens voire parfois magiciens pour les plus talentueux.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">On rentrouvrait alors, pour notre plus grand bonheur, les goûts des aliments de notre enfance </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;">avant que l’industrie de la chimie agro-alimentaire, l’obsession des rendements et le talent créatif des marchands de bonheur illusoire n’investissent ce secteur et dépouillent de son authenticité l’alimentation humaine.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Mais le plus grave était encore à venir avec la maladie de la vache folle </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> et la contamination de l’homme par le prion </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> pour que l’on s’aperçoive que l’alimentation pouvait tout simplement tuer, parce qu’on insistait à aller contre la nature et à faire manger aux herbivores des farines animales, après avoir essayé l’ensilage de maïs qui infectait les mamelles </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn6" name="_ednref6"><span style="font-size:130%;">[vi]</span></a><span style="font-size:130%;"> et qui nécessitait donc un traitement antibiotique prophylactique. Et on s’étonne que l’organisme humain devienne de plus en plus résistant aux antibiotiques !! Il y a dix fois plus d’antibiotiques consommés par l’élevage de bovins que pour l’utilisation humaine</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn7" name="_ednref7"><span style="font-size:130%;">[vii]</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;"><strong>La cuisine moléculaire</strong></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Et puis la Chimie de l’agro-alimentaire a fini par s’inviter à la table des festins de la grande restauration depuis quelques années avec la cuisine moléculaire. Ce concept, dont le chimiste français Hervé Thys </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;">revendique la paternité, n’est pas mieux illustré que par la cuisine de Ferran Adria du El Bulli </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> en Catalogne et Heston Blumenthal du Fat Duck </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;"> à Londres.<br /><br />Avec cette cuisine, on assiste à la déconstruction des produits alimentaires et leur reconstruction sous d’autres formes. Le foie gras devient de la barbe à Papa, le gin tonique, sous l’effet de l’azote, se transforme en une sorte de granité, un olive dénoyautée est reconstruit à l’identique mais sans noyau, l’huile prend la forme d’un serpentin, le vinaigre celui du caviar. On en reste baba !! </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Mais comme on a supprimé l’épine dorsale du produit alors il faut le truffer de chimie pour le reconstruire et c’est la que le bât blesse car la liste de produits utilisés est impressionnante </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn7" name="_ftnref7"><span style="font-size:130%;">[7]</span></a><span style="font-size:130%;"> et tous les produits autorisés dans l’Union Européenne n’ont fait l’objet de validation que sur la base des données fournies par les fabricantsIII, on a matière à être inquiet. On ne teste pas aussi non plus les interactions entre les différentes substances III.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Cette cuisine, c’est la base avancée de l’industrie chimique de l’agro-alimentaire dans la grande restauration, sa bonne conscience, son faire valoir pour justifier les ajouts de toutes sortes de composants qui sont le lot des produits alimentaires massifiés distribués en grande surface aujourd’hui. Si c’est bon pour des trois étoilés Michelin alors c’est bon pour tout le monde !!<br />Mais quand est-il réellement de la qualité de la cuisine d’Adrian Ferra ou de celle Heston Blumenthal une fois dépouillée de ses artifices et de ses tapes à l’œil face à celle de d’un Alain Passard </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn8" name="_ftnref8"><span style="font-size:130%;">[8]</span></a><span style="font-size:130%;">ou d’un Michel Bras </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn9" name="_ftnref9"><span style="font-size:130%;">[9]</span></a><span style="font-size:130%;"> ou d’un Arzack ? </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn10" name="_ftnref10"><span style="font-size:130%;">[10]</span></a></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Et puis patatras ! Ce qui devait arriver arriva. L’organisme humain se rebelle, trop de chimie c’est trop et résultats : 400 personnes intoxiquées, 529 plaintes et 3 semaines de fermeture. Pour le Fat Duck XIII.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;"><strong>Un peu de théorie</strong></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Jamais l’homme n’a vécu dans une organisation sociale ou la réalité n’a été aussi totalement inversée. On marche sur la tête. Ce qui nous écrivons ici sur le vin et la gastronomie est aussi valable pour tous les aspects de la société d’aujourd’hui et n’a pas été mieux résumé conceptuellement que dans l’ouvrage : la société du Spectacle </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn8" name="_ednref8"><span style="font-size:130%;">[viii]</span></a><span style="font-size:130%;">, concept qui se définit comme le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et l’ensemble des nouvelles techniques qui accompagnent ce règne </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn9" name="_ednref9"><span style="font-size:130%;">[ix]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn11" name="_ftnref11"><span style="font-size:130%;">[11]</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Illustrons donc ce concept un peu théorique avec l’alimentation humaine : on la dépouille de son goût à coup de produits phytosanitaire ou d’élevages intensifs d’animaux nourris et élevés contre nature pour ensuite en « améliorer » artificiellement le goût avec d’autres produits chimiques (c’est tout bénéfice pour l’industrie de l’agro-alimentaire). Et ces traitements et cette alimentation vous rendent malade (obésité, diabète, cholestérol, maladies auto-immunitaire, cancers etc), et il faut vous soigner. Alors on vous accueille à bras ouverts car là c’est tout bénéfice pour l’industrie médicale et pharmaceutique. La médecine vous remettra sur pieds en général avec beaucoup de médicaments et/ou quelques coups de bistouris et vous recommencerez à consommer ce qui vous rend malade et la machine économique tourne à plein régime. Peut-être vous conseillera-t-on un régime alimentaire, un de ceux disponibles en pharmacie et concoctés par un quelconque charlatan de l’industrie du spectacle et qui sera, au mieux, inutile quand il ne sera pas tout simplement dangereux pour la santé. L’économie, le profit prime sur l’intérêt de l’homme car on pourrait tout simplement revenir à une alimentation plus proche de la nature donc meilleure et plus saine si on se donnait les moyens d’en informer la population mais ce serait au détriment de l’économie marchande alors tous les moyens sont bons pour que l’information réelle ne sorte pas, soit dévoyée ou soit déformée car à ce stade du développement de la société l’intérêt de l’économie et le pouvoir des gouvernements ne font plus qu’un </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn12" name="_ftnref12"><span style="font-size:130%;">[12]</span></a><span style="font-size:130%;"> (On l’a vu récemment les états du monde volés au secours de banques hypothéquant sur les générations futures). On retarde ou empêche la publication de l’information, on la falsifie à coup de publicité, de propagande, de mensonges, de communiqués erronés d’agences de presse et de communication, de lobbying, de verrouillage de l’information, de falsifications de recherches scientifiques car ces multinationales sont souvent plus puissantes que certains états et leurs moyens sont considérables</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn13" name="_ftnref13"><span style="font-size:130%;">[13]</span></a><span style="font-size:130%;">. La dangerosité de l’amiante et du tabac, était connue depuis longtemps mais leurs industries ont su les protéger pendant des décennies en utilisant les techniques décrites ci-dessus, avec pour conséquence des milliers de morts inutiles d’innocents. Aujourd’hui, ces industries exportent et développent leurs marchés dans d’autres pays ou se sont recyclées dans d’autres activités en toute impunité. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:180%;color:#cc0000;"><strong>Une ébauche de retournement de tendance dans la cuisine</strong></span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Pourtant des signes apparaissent qui indiquent qu’un retournement de tendance se profile et qu’une nouvelle conscience émerge. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Le changement d’orientation d’un des restaurateurs les plus talentueux de la planète, Alain Passard </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn14" name="_ftnref14"><span style="font-size:130%;">[14]</span></a><span style="font-size:130%;">, en est un qui préfigure sans doute la tendance de la cuisine de demain. Devant le constat (effrayant), qu’aucun fournisseur n’est en mesure de lui garantir la sécurité sanitaire de la viande et c’est quand même l’un des objectifs majeurs dans l’alimentation dans une société moderne, (on est en pleine crise de la vache folle</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn15" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn15" name="_ftnref15"><span style="font-size:130%;">[15]</span></a><span style="font-size:130%;">), lui le grand rôtisseur décide d’arrêter de servir de la viande dans son restaurant et s’oriente vers un cuisine principalement légumière. Il établit son propre verger en Touraine et fait venir ses approvisionnements par TGV tout les jours. Il semble ramer à contre courant de la mode encore que… (La plupart des grands restaurateurs le copient et mettent à leur carte des plats totalement légumiers) et il conserve ses trois étoiles. S’il est a contre courant de la mode, il est dans le bon sens de l’histoire car si le monde doit survivre, le 21 ieme siècle sera légumier ou ne sera pas pour paraphraser André Malraux</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn16" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn16" name="_ftnref16"><span style="font-size:130%;">[16]</span></a><span style="font-size:130%;">. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Parce que L’élevage contribue pour 18% aux émissions de gaz à de serre </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn10" name="_ednref10"><span style="font-size:130%;">[x]</span></a><span style="font-size:130%;"> contre 2-3 % à l’industrie aéronautique</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn11" name="_ednref11"><span style="font-size:130%;">[xi]</span></a><span style="font-size:130%;">. A noter que les vaches sont des usines à gaz et rotent plutôt qu’elles pètent contrairement à ce qu’on pense (95% par l’avant et 5% par l’arrière)</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn12" name="_ednref12"><span style="font-size:130%;">[xii]</span></a><span style="font-size:130%;"> (ce sont des ruminants après tout). 400-600 kg de méthane (le gaz le plus nocif pour l’effet de serre) et 600-900 litres de gaz carbonique </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn13" name="_ednref13"><span style="font-size:130%;">[xiii]</span></a><span style="font-size:130%;"> par jour et par vache soit 900 milliard de tonne à l’année</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn14" name="_ednref14"><span style="font-size:130%;">[xiv]</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Parce qu’il Il faut vingt fois plus d’énergie </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn17" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn17" name="_ftnref17"><span style="font-size:130%;">[17]</span></a><span style="font-size:130%;"> pour l’élevage que pour la culture de légumes et l’énergie va coûter de plus en plus chère avec la raréfaction du pétrole car on a atteint (ou en passe d’atteindre) le « peak » du pétrole c'est-à-dire que l’on a consommé la moitié des réserves de la planète</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn15" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn15" name="_ednref15"><span style="font-size:130%;">[xv]</span></a><span style="font-size:130%;"> xiv.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Parce que l’élevage occupe en proportion déjà très importante des terres arables cultivables.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Parce que la consommation de viande est une consommation de pays riches et qu’une augmentation des niveaux de vie dans des pays comme la Chine et l’Inde augmenterait d’une manière significative les effets négatifs sur l’environnement et les dangers pour l’homme, à moins bien sur que les agronomes nous inventent une alimentation qui empêche la vache de d’exsuder ses gaz. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Parce que l’alimentation en protéines et graisses animales et en dérivés de protéines animales, (en particulier le lait vi) sont impliqués d’une manière significative dans un nombre important de maladies y compris les cancers et des maladies auto-immunitaires </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn16" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn16" name="_ednref16"><span style="font-size:130%;">[xvi]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn17" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn17" name="_ednref17"><span style="font-size:130%;">[xvii]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Parce que le corps humain n’est pas adapté génétiquement pour une consommation de protéines et de graisses animales dans les quantités consommées aujourd’hui. L’homme a 3 millions d’années d’existence et est essentiellement cueilleur, et occasionnellement chasseur pécheur pour la majorité de son histoire. Il se sédentarise, il y a environ dix mille ans, et reste principalement un consommateur d’alimentation végétales jusqu'à l’après guerre où on constate une augmentation vertigineuse de la consommation de protéines et de graisses animales avec comme résultantes, l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires xvii. Il est impossible à la machine humaine d’opérer les changements génétiques nécessaires pour que le corps humain puisse s’ajuster à un tel changement de régime alimentaire en un lapse de temps aussi court. Le pire est donc à venir même si on devait amorcer aujourd’hui un virage à cent quatre vingt degrés.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Puis, un autre grand cuisinier, chef catalan </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn18" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn18" name="_ftnref18"><span style="font-size:130%;">[18]</span></a><span style="font-size:130%;"> Santi Santamaria (trois étoiles au Michelin), attaque la cuisine moléculaire et signe un manifeste </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn19" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn19" name="_ftnref19"><span style="font-size:130%;">[19]</span></a><span style="font-size:130%;"> pour la sauvegarde des bonnes pratiques alimentaires dans la gastronomie. Il déclare entre autre : « Au cours des cinq dernières années, on a laissé entrer dans les cuisines des ingrédients utilisés par les grandes industries alimentaires. Il s'agit ici de produits certes légaux, mais qui sont additifs artificiels, colorants ou arômes qui n'avaient jamais fait partie de l'élaboration des plats. J'y vois plusieurs conséquences néfastes : si nous remplaçons les produits naturels et les produits frais par des produits issus de l'industrie agroalimentaire, nous allons punir les agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs. Quels vont désormais être nos rapports avec les territoires où nous vivons ? »<br />Aux travers de la cuisine, ce sont finalement deux types de philosophie de société qui s’affrontent. D’un coté les tenants d’une relation proche de l’homme avec la nature, d’une cuisine saine allant à l’essentiel mais non dénuée de création. De l’autre la cuisine des artifices, du show, du « bling bling », des apprentis sorciers où tout est permis pour assurer le spectacle. De cet affrontement au plus haut niveau naîtra sans doute la tendance dominante de l’alimentation humaine de demain.</span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> François Mitterrand, quand il était président de la république, n’aimait pas la cuisine de « camouflage » qu’il appelait « chichiteuse ». Il avait fait recruter une maitresse de cuisine traditionnelle périgourdine pour qu’elle lui cuisine des plats qui lui fassent retrouver les gouts de son enfance. La concurrence avec le chef en place à l’Elysée fut si vive qu’elle dut partir. Le monde du mercredi 24 décembre 2008.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> L'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), également appelée « maladie de la vache folle » est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins causé par une protéine infectieuse, le prion. Les scientifiques se sont aperçus en 1996 de la possibilité de transmission de la maladie à l'homme par le biais de la consommation de produits carnés. La maladie a fait à ce jour 204 victimes humaines. Elle est due à l'utilisation des farines animales utilisée pour nourrir le bétail.</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le prion est une protéine qui possède des propriétés infectieuses et qui est l’agent responsable de la maladie de la vache folle.</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> Chimio-Physicien travaillant à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). Il est président du comité pédagogique des hautes études du goût, de la gastronomie et des arts de la table.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> El Bulli--, Cala Montjoi : Roses, Catalogne, Espagne.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref6" name="_ftn6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;"> The Fat Duck, High Street, Bray, Berkshire, SLE6 2AQ. Tel : 0044 1628 589 333.</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref7" name="_ftn7"><span style="font-size:130%;">[7]</span></a><span style="font-size:130%;"> La liste complète est consultable sur le site de l’EUFIC, Le Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation. </span><a href="http://www.eufic.org/upl/1/default/doc/e-numbers_eufic(2).pdf"><span style="font-size:130%;">http://www.eufic.org/upl/1/default/doc/e-numbers_eufic(2).pdf</span></a><span style="font-size:130%;">. Le Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation (EUFIC) est une organisation à but non lucratif qui fournit aux médias, aux professionnels de la santé et de la nutrition, aux enseignants et aux leaders d'opinion des informations sur la sécurité sanitaire & la qualité des aliments ainsi que sur la santé & la nutrition.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref8" name="_ftn8"><span style="font-size:130%;">[8]</span></a><span style="font-size:130%;"> Alain Passard, Restaurant L’ Arpège, 84 rue de Varenne , 75007 Paris . www. alainpassard.com<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref9" name="_ftn9"><span style="font-size:130%;">[9]</span></a><span style="font-size:130%;"> Michel Brac, Route de l’Aubrac - 12210 laguiole. email : </span><a href="mailto:info@bras.fr"><span style="font-size:130%;">info@bras.fr</span></a><span style="font-size:130%;">. www.michel-bras.com<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref10" name="_ftn10"><span style="font-size:130%;">[10]</span></a><span style="font-size:130%;"> Arzak, Alcalde José Elósegui, 273 (Alto de Miracruz 21) E-20015 </span><a href="http://www.relaischateaux.com/fr/search/hotel-charme/724/hotel-charme-Espagne/24/San+Sebasti%E1n"><span style="font-size:130%;">San Sebastián</span></a><span style="font-size:130%;"> (Guipúzcoa). </span><a href="mailto:arzak@relaischateaux.com"><span style="font-size:130%;">arzak@relaischateaux.com</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref11" name="_ftn11"><span style="font-size:130%;">[11]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le techniques, dont la liste n’est pas exhaustive sont, la publicité, la propagande, le lobbying, la désinformation, le mensonge, la corruption, la collusion totale entre le pouvoir économique et politique etc..<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref12" name="_ftn12"><span style="font-size:130%;">[12]</span></a><span style="font-size:130%;"> Guy Debord dans la société du Spectacle identifie deux formes de Spectacle, diffus, que l’on trouve dans les sociétés industriellement développées et concentré qui était l’apanage des dictatures dont celle de l’Union Soviétique était une représentation fidele. Dans « commentaires sur la société du Spectacle », il constate qu’il n’existe plus qu’une forme de Spectacle, intégré, où la collusion entre l’économie et le politique est totale.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref13" name="_ftn13"><span style="font-size:130%;">[13]</span></a><span style="font-size:130%;"> Les industries de l’alimentation et de la santé figurent parmi les organisations les plus puissantes du monde. Le group Kaft a des revenus annuels d’environ 30 milliard de dollars au USA, le groupe Danone des revenus de 15 milliards, La chaine de restauration McDonald’s plus de 15 milliards. Les groupes pharmaceutiques Johnson and Johnson pèse 36 milliards de dollars et le groupe Pfizer 32 milliards de dollars.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref14" name="_ftn14"><span style="font-size:130%;">[14]</span></a><span style="font-size:130%;"> Alain Passard, Restaurant L’ Arpège, 84 rue de Varenne , 75007 Paris . www. alainpassard.com<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn15" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref15" name="_ftn15"><span style="font-size:130%;">[15]</span></a><span style="font-size:130%;"> L'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), également appelée « maladie de la vache folle » est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins causé par une protéine infectieuse, le prion. Les scientifiques se sont aperçus en 1996 de la possibilité de transmission de la maladie à l'homme par le biais de la consommation de produits carnés. La maladie a fait à ce jour 204 victimes humaines. Elle est due à l'utilisation des farines animales utilisée pour nourrir le bétail.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn16" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref16" name="_ftn16"><span style="font-size:130%;">[16]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le texte de la phase de Malraux (écrivain et homme politique 1901-1974) est « Le siècle prochain sera religieux ou ne sera pas »<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn17" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref17" name="_ftn17"><span style="font-size:130%;">[17]</span></a><span style="font-size:130%;"> Commentaires de Yann Arthus Bertrand dans le film Home.2009.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn18" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref18" name="_ftn18"><span style="font-size:130%;">[18]</span></a><span style="font-size:130%;"> Can Fabes, Saint Joan 6, E-08470 </span><a href="http://www.relaischateaux.com/fr/search/hotel-charme/724/hotel-charme-Espagne/24/Sant+Celoni"><span style="font-size:130%;">Sant Celoni</span></a><span style="font-size:130%;"> (Barcelona-Catalunya). </span><a href="http://www.canfabes.com/" target="_blank"><span style="font-size:130%;">http://www.canfabes.com/</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn19" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref19" name="_ftn19"><span style="font-size:130%;">[19]</span></a><span style="font-size:130%;"> "La cocina al desnudo" (en français, La cuisine à nu), (ed. Terra de Hoy, mai 2008, Madrid.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref1" name="_edn1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> Guy Debord. Panégyrique I. 1989. Edition Gerard Lebovici. Réédité Dans: Guy Debord: Œuvres aux éditions Quarto Gallimard.2006. ISBN: 2 9 78202070 773749.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref2" name="_edn2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Veillerette Francois. Pesticides le piège se referme. Edition Terre Vivante.2007. ISBN: 9 782904 082962.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref3" name="_edn3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Nicolino Frabrice &Veillerette Francois : Pesticides: révélation sur un scandale français. 2002. Edition Fayard, ISBN : 9 782213 629346.</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref4" name="_edn4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Cary Fowler and P.R. Mooney. Shattering: food, politics, and the loss of genetic diversity.</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref5" name="_edn5"><span style="font-size:130%;">[v]</span></a><span style="font-size:130%;"> Morin Hervé, Le Monde, jeudi 9 juillet 2009.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref6" name="_edn6"><span style="font-size:130%;">[vi]</span></a><span style="font-size:130%;"> Lait, Mensonges et propagande. Therry Souclar. Edition Thierry Souclar. 2007. Isbn: 13:978-2-916878-02-7.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref7" name="_edn7"><span style="font-size:130%;">[vii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Reymond William. Toxic. Obésité, Malbouffe, Maladie, Enquête sur les vrais coupables, Edition J’ai Lu. 2009 ISBN : 978-2-290-00629-0.</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref8" name="_edn8"><span style="font-size:130%;">[viii]</span></a><span style="font-size:130%;"> La Société du Spectacle. Première édition en 1967 au édition Buchet-Chastel, Disponible en livre de poche- ISBN-10: 2070394433 . ISBN-13: 978-2070394432. </span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref9" name="_edn9"><span style="font-size:130%;">[ix]</span></a><span style="font-size:130%;"> Debord Guy. Commentaires sur la Société du Spectacle. Edition : Gallimard-Jeunesse (4 mai 1993) . ISBN-10: 207073403X . ISBN-13: 978-2070734030 </span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref10" name="_edn10"><span style="font-size:130%;">[x]</span></a><span style="font-size:130%;"> Source: FAO: Food and Agriculture Organisation of the United Nations (2006)<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref11" name="_edn11"><span style="font-size:130%;">[xi]</span></a><span style="font-size:130%;"> Jean Luc Wingert. La vie après le pétrole. 2005. Edition Autrement Frontière. ISBN 9 782746 706057.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref12" name="_edn12"><span style="font-size:130%;">[xii]</span></a><span style="font-size:130%;"> JP Géné, Le Monde 2 (25 avril 2009) ,80 Boulevard August Bianqui, 75707 Paris Cedex. Tel: 01-57-28-20-00<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref13" name="_edn13"><span style="font-size:130%;">[xiii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Source: FAO: Food and Agriculture Organisation of the United Nations (2006)</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref14" name="_edn14"><span style="font-size:130%;">[xiv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Source: INRA institut National de recherche agronomique. 147 rue de l'université .75338 Paris Cedex 07France Tél : +33(0)1 42 75 90 00 Fax : +33(0)1 47 05 99 66</span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-endnote-id: edn15" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref15" name="_edn15"><span style="font-size:130%;">[xv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Jancovici Jean Marc & Grandjean Alain. Le Plein s’il vous plait ! Edition du Seuil. 2006. ISBN : 2-02-085792-8.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn16" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref16" name="_edn16"><span style="font-size:130%;">[xvi]</span></a><span style="font-size:130%;"> Belpomme Dominique Pr. Guérir du Cancer ou s’en protéger ; un véritable espoir a condition de changer notre approche de la maladie, Edition Arthème Fayard, 2005. ISBN : 978-2-213-62420-4<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn17" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref17" name="_edn17"><span style="font-size:130%;">[xvii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Campbell L Colin T, Campbell Thomas M.L e rapport Campbell: Révélations stupéfiantes sur les liens entre l’alimentation et la santé à long terme.. Edition Ariane. Avril 2008. ISBN : 978-2-89626-038-6.<br /></span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-61362564493095941092009-09-28T16:26:00.001+02:002009-09-28T16:29:45.444+02:00Le Boom du Bio: Le vignoble en tête de la tendance<div align="justify"><span style="font-size:130%;"><span style="color:#66ffff;">Par Ricardo Uztarroz*<br /></span><br /><br />Faut pas désespérer du genre humain ! Qu’est-ce qui lui prend à ce Singe en hiver pour balancer pareil avis péremptoire ? Commencerait-il à avoir la grosse tête, à se prendre pour un néo-nouveau philosophe, un anti- Schopenhauer, ce penseur allemand du XIX° qui estimait que la vie oscillait entre « douleur et ennui », ou encore un anti-Cioran, grande figure intellectuelle de Saint-Germain-des-Près d’origine roumaine, chantre de l’inutilité de l’existence, qui considérait que toute naissance était « un accident risible » qui mourut néanmoins de vieillesse alors qu’il aurait été logique qu’il se suicidât. Mais, voilà, on a beau avoir des vilaines pensées sur la vie, il n’en demeure pas moins que celle-ci, la vie, est putainement belle en fin de compte. Ce n’est pas l’auteur de ces lignes qui dira le contraire.<br />Il se félicite que ses géniteurs aient copulé le jour ou le soir où ils l’ont fait, comme ça il est parmi vous. Si ç’avait été la veille, ça aurait été un(e) autre que lui, et si ç’avait été le lendemain, ça n’aurait pas été lui, quand on sait le peu de probabilité qu’a un spermatozoïde d’atteindre son but. Passer du stade de spermatozoïde à être humain au terme d’une course effrénée, ça du bon car un des bonheurs de la vie c’est qu’elle permet de boire et de tirer des bons coups…<br />Qu’est-ce donc qui incite ce Singe en hiver à être aussi sentencieux que ça, aussi docte qu’un médecin penché sur un cadavre annonçant : « la vie l’a quitté », à aller à contre-courant du climat de morosité depuis le tour de passe-passe des sub-primes qui en a ruiné plus d’un qui se croyait super-malin et privilégié en plaçant sa fortune chez Madoff, un vrai génie celui-là de l’embrouille et de la carambouille? Tout simplement un nouvelle parue à la fin de l’été, au moment juste où on doit reprendre le collier, et qui est passée en grande partie inaperçue, noyée dans le flot de nouvelles sans intérêt et de polémiques encore moins nécessaires.<br /><br /><span style="color:#66ffff;"><strong>Des pourcentages qui décoiffent</strong></span><br /><br />La nouvelle est que le bio explose en France. C’est un vrai boom comme aucun autre secteur n’en connaît. Sa progression a été de 25% en 2008 et son chiffre d’affaires atteint les 2,6 milliards d’euros, ce qui n’est pas rien ! De 2000 à 2007, sa croissance n’était (si l’on peut dire n’était) que de 10% l’an. Y a pas mal de branches qui se seraient contentées d’une progression de moitié inférieure. Et arrive en tête de cette tendance le vignoble. Ses surfaces ayant le label agriculture bio ont fait un bond de 25% en un an, contre 11,6% pour les céréales. Mais, attention, ne faisons pas dire à ces pourcentages plus qu’ils n’en disent. La superficie classée bio ne représente que 2,12% des terres agricoles de l’hexagone, soit en chiffre absolu 584.000 hectares. Les experts de l’Agence-Bio, organisme officiel, pensent qu’elle devrait se situer à 6% en 2012, une extrapolation qui laisse d’autres experts un peu sceptiques.<br /> Mais, bon, l’incompétence du Singe en hiver lui interdit de s’immiscer dans ce genre de débat. Comme il ne s’introduira pas par effraction dans la polémique sur la qualité des vins bio, soufre pas soufre, le laissant aux œnologues, aux sommeliers, aux amateurs avertis, aux dégustateurs professionnels, lui se limitant à n’être qu’un buveur, parfois sans modération, se bornant à classer les nectars de la vigne dans les catégories suivantes : franchement dégueulasse, dégueulasse, ouais passable, convenable, pas mauvais, bon, bon de chez bon, très bon, super bon, oh ! enculé tête de mort celui-là c’est du super-extra ! Les quelque fois qu’il en a bu de ces vins, dans ces restaus bobos parisiens, il n’en a pas été totalement convaincu bien que son penchant le porte vers des crus plutôt âpres, minéraux, moins fruités possible, pas trop alcoolisés (12/13°).<br />Pour en revenir à ces chiffres qui décoiffent, ils montrent qu’il ne s’agit pas d’un engouement passager de la part des consommateurs. On est en présence d’une tendance de fond même si le bio ne représente actuellement que un modeste 1,7% du marché de l’alimentation contre 3,3% en Allemagne. Mais en matière de modernité, nos voisins d’outre-Rhin ont toujours un temps d’avance sur nous.<br /><br /><span style="color:#66ffff;"><strong>La preuve par deux</strong></span><br /><br />La meilleure preuve qu’un processus s’est enclenché de manière irréversible, c’est par exemple qu’en trois ans la consommation de lait ou d’œufs bio a été multipliée par deux, que 42% des Français consomment des produits bio ; bien sûr pas exclusivement mais quand ils ont le choix et les moyens leurs préférences vont au bio. 85% d’entre eux connaissent le label AB (agriculture biologique). S’ajoute que 46% des cantines scolaires mettent des aliments bio à leur menu et devraient être 77% en 2012.<br /> Enfin, la grande distribution qui a le flair pour détecter les filons porteurs s’est promptement mise au bio à telle enseigne qu’elle occupe 42% du marché et a connu une progression de, tenez-vous bien, de 39% en 2008. Les grandes surfaces ont actuellement sur leurs gondoles entre 100 et 200 références bio. Elles comptent atteindre les 300 dans l’année qui vient.<br /> Les casseurs de prix comme Leader Price, Lidl, Ed, s’y mettent aussi bien qu’un aliment bio coûte entre 10% et 20% plus cher que son pendant industriel. Si eux aussi montent sur le bateau, c’est que celui ci part pour une longue croisière. Le bio n’est plus une exclusivité de baba-cool, des petits marchés frileux et pluvieux du dimanche matin, ou de quelques boutiques semi clandestines.<br />Et quand on leur demande aux Français ce qu’ils préfèrent, ils le disent sans ambages : ils veulent du local et du saisonnier. Et c’est là que le bât blesse avec le bio et son boum. Les producteurs hexagonaux ne peuvent pas répondre à la demande. Les importations ont explosé : 30% de l’offre bio vient de l’étranger ce qui n’est pas bon du tout pour la désormais incontournable empreinte carbone. S’agit pas de faire du franchouillard, du chauvinisme type supporteurs<br /> des bleus (bien que ces derniers, pas les onze qui n’arrivent pas à gagner, mais ceux qui les encouragent depuis les tribunes, par ces temps-ci, sont bougrement héroïques), mais bon c’est quand même une ombre au tableau.<br /><span style="color:#66ffff;"><strong><br />Une voie de reconversion<br /></strong></span><br /> Disons qu’il s’agit d’un petit retard à l’allumage de la part des producteurs. Il faut savoir que pour convertir un élevage au bio, il faut 2 ans, et un champ ensemencé trois. Même si les débouchés sont là, faire ce saut représente un gros investissement. Si les Etats encourageaient plus activement ces reconversions en donnant des facilités pécuniaires, il y aurait plus de candidats à produire bio.<br /> Le Synabio, le syndicat des producteurs bio, comptait 5.600 adhérents en 2008, soit une progression de 12%. La reconversion au bio devrait être la voie à suivre pour certaines filières aujourd’hui en difficulté comme le lait.<br /> « Chez Biolait aussi, écrivait récemment Le Monde, l'approvisionnement est une question-clé. Ce groupement de près de 500 producteurs est l'acteur incontournable de la collecte de lait biologique en France. En 2009, il a dû en importer du Royaume-Uni pour livrer ses clients. "Nous pouvons fournir 40 millions de litres, mais la demande frôle les 50 millions", explique Loïc Dété, le directeur général. Vu que des éleveurs plus nombreux, en cours de conversion, pourront à l'avenir fournir l'entreprise, dans deux ans, la production aura augmenté de 50 %. Les importations ne seront alors plus de mise.<br />Pour les céréales aussi, c'est un passage obligé. Les principaux moulins bio ont pris l'habitude d'importer du blé d'Italie. Selon les prévisions du ministère de l'agriculture, la collecte de blé biologique sera en hausse de 19 % en 2009, mais le recours aux importations restera nécessaire. »<br />"Vue la dynamique des conversions, la situation n'a pas vocation à perdurer", assurait la présidente de l’Agencebio, Elisabeth Mercier, au même journal.<br /><br /></span><span style="font-size:100%;">Pour en savoir plus :<br /></span><a href="http://www.aggencebio.org/">www.aggencebio.org</a><br /><a href="http://www.fnab.org/">www.fnab.org</a> <br /> Fnab : Fédération nationale de l’Agriculture biuologique.<br />Deux articles du Monde :<br />La filière bio commence à être victime de son succès (31/08/09)<br />Les produits bio se démocratisent (13/02/09)<br /><br /><em>* Auteur de La véritable histoire de Robinson Crusoé et l’île aux marins abandonnés, Amazonie mangeuse d’hommes, incroyables aventures dans l’enfer vert, tous les deux chez Arthaud.</em></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-70568912936226052592009-09-18T14:36:00.010+02:002009-09-28T16:34:33.603+02:00LE VIN, L'ALCOOL ET LA SANTE: UNE CRITIQUE DU RAPPORT DE L'INSTITUT NATIONAL DU CANCER<div align="center"><span style="font-size:130%;color:#66ffff;"><strong>Un argumentaire scientifique pour la défense d’une consommation raisonnable d’alcool et de vin.</strong></span></div><br /><div align="justify"><br /><br /><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#66ffff;">Claude Gilois MBA, FIMBS, PDG, Vins du Monde</span><br /></strong><br />« A force de répétitions et à l’aide d’une bonne connaissance du psychisme des personnes concernées, il devrait être tout à fait possible de prouver qu’un carré est en fait un cercle. Car après tout, que sont « cercle » et « carré » ? De simples mots. Et les mots peuvent être façonnés jusqu’ à rendre méconnaissable les idées qu’ils véhiculent ».<br /><em>Joseph Goebbels (Ministre de l’Information et de la Propagande Nazi).</em></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">« Lorsque les mots perdent leur sens, le gens perdent leur liberté. »<br /><em>Confucius.</em><br /><br />Dans un communiqué de presse publié le 11 novembre 2008, l’Institut National du Cancer déclare que la consommation d’alcool, même minime, est dangereuse pour la santé. Ce communiqué se base sur un rapport de cet institut « l’Alcool et Risque de Cancer </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;">». Il conclut qu’il n’y a pas de dose minimale acceptable de consommation d’alcool contrairement à ce qui avait été recommandé il y a quelques années par l’OMS </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> qui fixait la dose maximum de 3 unités par jours pour les hommes et de 2 pour les femmes</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Avant d’entamer un tour d’horizon sur ce sujet, très controversé, il est important de faire quelques observations préalables sans lesquelles il est difficile de comprendre la validité, la robustesse voire même la viabilité des arguments qui s’affrontent.<br /><br /><strong>Avertissements aux lecteurs</strong><br /></span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Il n’existe aucune recherche contrôlée sur ce sujet car, du point de vue de l’éthique médicale, il n’est pas possible d’organiser sciemment des recherches sur le long terme avec des sujets humains dès lors qu’on soupçonne que l’alcool pourrait être un produit toxique. Donc, toutes les recherches et publications à ce propos sont effectuées sur la base d’observations de sujets qui se soumettent volontairement au questionnement des médecins ainsi qu’aux analyses nécessaires aux projets de recherche.<br />Quasiment toute recherche est soumise à des analyses statistiques et il est bon de rappeler les propos de Benjamin Disraeli </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> : « There are three kinds of lies : Lies, Dammed lies and Statistics ». Pour ceux d’ente nous, moins rompus à la langue de Shakespeare, on pourrait traduire très librement cette phase par « les statistiques sont comme la mini-jupe, elles cachent l’essentiel mais donnent une idée ! ».<br />Il est de plus en plus difficile aujourd’hui, même pour des spécialistes, d’interpréter toute recherche médicale et scientifique car l’industrie pharmaceutique contrôle d’une manière croissante la recherche (aux travers des subventions et de paiement aux scientifiques) et les journaux qui publient ces recherches (par des budgets publicitaires importants consacrés à la promotion de leurs produits dans les journaux médicaux et scientifiques).<br />Le sujet est particulièrement sensible voire même émotif car il touche de prêt à la morale et au désir d’une partie de l’humanité de vouloir contrôler l’autre. Le terme d’hygiéniste utilisé pour désigner les opposants à la consommation d’alcool a une forte connotation moraliste. En règle générale les tenants de la morale hygiéniste sont plutôt du côté des décideurs dans nos sociétés.<br /><br /><strong><span style="color:#66ffff;">Consommation d’alcool : ce que nous enseigne l’histoire des Hommes</span></strong></span></div><br /><div align="justify"><strong></strong><br /><span style="font-size:130%;">Il est impossible d’évaluer la dangerosité d’un quelconque produit ou substance sans se référer à l’histoire humaine.<br />L’Homme existe depuis trois millions d’années</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;">. Il a été pour la majeure partie de son existence cueilleur et occasionnellement chasseur-pêcheur. Il se sédentarise il y a environ dix mille ans mais reste essentiellement un consommateur de végétal. Il semble donc que la transformation de graines en alcool ait été concomitante à la sédentarisation de l’Homme. La découverte d’amphores de l’âge de pierre semble confirmer l’hypothèse d’une découverte de la fermentation alcoolique il y a environ dix mille ans. Mais il est aussi probable que cette transformation du fruit en alcool ait été découverte accidentellement et fortuitement avant cette date (une noix de coco cassée et remplie d’eau de pluie, une bouillie de maïs restée à l’air libre par exemple</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;">).<br />C’est beaucoup et à la fois peu si on considère que la consommation d’alcool est un phénomène récent du point de vue culturel.<br />L’espèce humaine et les espèces animales possèdent génétiquement (bien avant que l’espèce humaine n’entre en contact avec l’alcool par absorption orale) la capacité de neutraliser l’alcool avec deux enzymes spécifiques, l’alcool déshydrogénase et l’acétaldéhyde déshydrogénase, contenues dans le foie et dans la paroi de l’estomac pour convertir l’alcool naturel de certains aliments et de l’alcool produit par les bactéries pendant la digestion. On peut raisonnablement penser que les quantités neutralisées suite à l’absorption de nourriture alcoolisée ou suite à la digestion soient relativement faibles par rapport à celles que l’organisme doit traiter suite à la consommation orale de boissons alcoolisées.<br />La théorie darwinienne de l’évolution des espèces nous apprend que la nature humaine et animale est en permanente évolution pour s’adapter aux changements de l’environnement, le matériel génétique des espèces est donc en constant changement naturel et les espèces évoluent au fil du temps. Plus la complexité de l’espèce est grande, plus l’évolution est lente.<br /><br /></span><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#66ffff;">Le métabolisme de l’alcool</span><br /></strong><br />Il existe trois voies principales dont deux seront décrites dans ce document car la troisième est mineure par rapport aux deux autres.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">1. Par l’oxydation de l’alcool par deux enzymes, l’alcool déshydrogénase (ADH) et Acétaldéhyde déshydrogénase (ALDH).</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Alcool<br />I NAD+<br />NADH<br />(Alcool déshydrogénase) ADH<br />↓<br />Acétaldéhyde<br />I NAD+<br />NADP<br />Acétaldéhyde déshydrogénase (ALDH)<br />↓<br />Acide Acétique</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">L’acide acétique est un composant non toxique alors que l’alcool a une faible toxicité.<br />C’est l’acétaldéhyde qui est potentiellement le composant toxique dans ce processus de métabolisme de l’alcool. Cette substance est classée comme substance préoccupante pour l’Homme en raison d’effets carcinogènes possibles mais les preuves sont pour l’instant insuffisantes</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;">. Chez les sujets normaux, l’acétaldéhyde est métabolisé rapidement par l’ALDH et on ne retrouve que des faibles quantités dans le sang quand le sujet est intoxiqué (inferieur à 1 ЧM) </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn2" name="_ednref2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;">I. Il est totalement absent quand l’alcool a été totalement éliminé II. Les concentrations d’acétaldéhyde circulant ne sont augmentées que chez les consommateurs chroniques excessifs</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn3" name="_ednref3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br />2. Par le cytochrome P 4502E1 (CYP2E1)<br /><br />Alcool<br />I NADH<br />P4502E1 (CYP2E1)<br />↓<br />Acétaldéhyde<br /><br />Le cytochrome P4502E1 (CYP2E1) </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn7" name="_ftnref7"><span style="font-size:130%;">[7]</span></a><span style="font-size:130%;"> est la deuxième des voies de l’oxydation de l’alcool en acétaldéhyde. L ’Activation de ce cytochrome génère la production d'espèces réactives de l'oxygène (radicaux libres)</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn8" name="_ftnref8"><span style="font-size:130%;">[8]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn4" name="_ednref4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;"> qui sont des pro-carcinogènes. Cependant la production de radicaux libres ne semble pas être le principal facteur responsable du stress oxydant observé en cas de consommation excessive de l’alcool, l’activité du CYP2E1 et le taux des différents marqueurs du stress oxydant n’étant pas corrélés chez les patients consommateurs excessifs chroniques</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn5" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn5" name="_ednref5"><span style="font-size:130%;">[v]</span></a><span style="font-size:130%;">. De plus, L’activation du cytochrome CYP 2E1 est uniquement observée que lors d’une alcoolisation chronique </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn6" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn6" name="_ednref6"><span style="font-size:130%;">[vi]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn7" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn7" name="_ednref7"><span style="font-size:130%;">[vii]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn8" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn8" name="_ednref8"><span style="font-size:130%;">[viii]</span></a><span style="font-size:130%;"><br />Il semble aussi que le CYP2E1 ne soit responsable que d’environ 10% du métabolisme de l’alcool </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn9" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn9" name="_ednref9"><span style="font-size:130%;">[ix]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Dans les études épidémiologiques, comme celle de l’Institut du Cancer qui sont essentiellement basées sur des études statistiques, il est impératif de pourvoir dégager le mécanisme biologique de « cause à effet » observé (dans ce cas la consommation d’alcool et le cancer).<br />Contrairement aux assertions du rapport de l’Institut du Cancer, on ne voit pas par quel mécanisme une consommation modérée d’alcool pourrait être un inducteur de cancer. Par contre, une intoxication chronique excessive avec l’accumulation d’acétaldéhyde et l’activation du cytochrome qui génère des radicaux libres est tout à fait plausible et même probable d’autant qu’elle génère en plus la ré oxydation du NADH en NAD+.<br />L’amalgame fait par les scientifiques de l’Institut du Cancer entre consommation raisonnable et consommation excessive est un des tendons d’Achille majeur de leur étude.<br />La tolérance à l’alcool : nous ne sommes pas tous égaux<br />On constate aussi une très grande variabilité dans la capacité des ces deux enzymes à métaboliser l’alcool entre homme et femme, jeunes et vieux et parmi différentes populations dans le monde. Les jeunes femmes n’ont pas la même capacité que les hommes à neutraliser l’alcool car l’expression génétique de leur alcool déshydrogénase s’exprime plus faiblement que celle des hommes </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn10" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn10" name="_ednref10"><span style="font-size:130%;">[x]</span></a><span style="font-size:130%;">. Les femmes possèdent moins d’activité enzymatique dans l’estomac pour l’ADH (alcool déshydrogénase). La consommation d’une boisson alcoolisée pour l’homme en représente donc le double pour la femme après correction pour la différence de poids entre homme et femme.<br />Il existe chez l’homme 7 différentes variantes d’alcool déshydrogénase (ADH1 à ADH7). De plus Il existe un polymorphisme génétique </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn9" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn9" name="_ftnref9"><span style="font-size:130%;">[9]</span></a><span style="font-size:130%;"> pour les gènes ADH2 et ADH3. L’ADH2 se déclinent en ADH2*1, ADH2*2 et ADH2*3 </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn11" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn11" name="_ednref11"><span style="font-size:130%;">[xi]</span></a><span style="font-size:130%;">. Chez les caucasiens c’est l’ADH2*1 qui domine alors que l’ADH2*2 est prévalent chez les asiatiques. Les caucasiens partagent également les ADH3*1 et ADH3*2 alors de ADH3*1 prédomine chez les sujets asiatiques ou afro-américains.<br />Les sujets porteurs de l’allèle ADH2*2, qui est une enzyme très active, ont un risque diminué suite à une consommation chronique d’alcool. Cet effet protecteur a été retrouvé dans toutes les ethnies</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn12" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn12" name="_ednref12"><span style="font-size:130%;">[xii]</span></a><span style="font-size:130%;">. </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn13" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn13" name="_ednref13"><span style="font-size:130%;">[xiii]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn14" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn14" name="_ednref14"><span style="font-size:130%;">[xiv]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Similairement, il existe plusieurs variantes d’acétaldéhyde déshydrogénase dont les deux principales sont l’ALDH1 et l’ALDH2. De même que pour l’ADH, il existe un polymorphisme génétique. Ce polymorphisme est plus déterminant au niveau de l’ALDH2. L’ALDH2*1, présent chez tous les caucasiens, est une enzyme très active alors que l’ALDH2*2, une enzyme largement inactive, est présente chez environ 50% des asiatiques. Les sujets déficients présentent une accumulation d’acétaldéhyde qui se traduit par un afflux de sang facial (flush) et des signes d’intolérance à l’alcool (maux de tête, hypotension, tachycardie, brûlures épigastriques), semblables à ceux rencontrés lors de l’usage du Disulfiram</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn10" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn10" name="_ftnref10"><span style="font-size:130%;">[10]</span></a><span style="font-size:130%;">. Cela leur confère, soit un avantage contre l’alcoolisme car les effets indésirables agissent comme un déterrent ou une fréquence accrue du risque de cancer, en particulier celui de l’œsophage s’ils persistent dans leur consommation d’alcool </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn15" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn15" name="_ednref15"><span style="font-size:130%;">[xv]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn16" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn16" name="_ednref16"><span style="font-size:130%;">[xvi]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn17" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn17" name="_ednref17"><span style="font-size:130%;">[xvii]</span></a><span style="font-size:130%;">. Une étude a constaté que 41% de Japonais non consommateur d’alcool était déficient en ALDH2 alors que seulement 2% l’était dans le groupe consommateur d’alcool. De même, à Taïwan, il y avait 30% de déficiences en ALDH2 dans le groupe ne consommant pas alors qu’il n’y en avait que 6% dans le groupe qui consommait de l’alcool </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn18" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn18" name="_ednref18"><span style="font-size:130%;">[xviii]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />L’histoire de ces deux populations nous enseigne qu’au Moyen Age la qualité de l’eau se détériora dans les grandes villes et afin de rendre l’eau plus saine les européens utilisèrent la fermentation et ses caractéristiques aseptiques alors que les asiatiques eurent recours au bouillage de l’eau. Ces deux coutumes s’expliquent par le fait que les européens avaient de la vigne et des graines et les asiatiques du thé.<br />On peut légitimement conclure que les processus de neutralisation de l’alcool dans le corps humain est un processus inabouti et qui exprime une grande variabilité dans l’espèce humaine mais à l’intérieur de groupes bien définis (caucasien, asiatique) il est relativement homogène.<br /><br /><strong><span style="color:#66ffff;">Le vin, l’alcool, la bière : est-ce la même chose pour le corps humain ?</span></strong></span></div><strong></strong><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Pour le corps humain 10 cl de vin (équivalent à une unité soit 10 g d’alcool) est équivalent à 25 cl de bière à 5 0, à un verre de whisky de 3 cl à 40 0 et à un verre de pastis à 45 0 </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn11" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn11" name="_ftnref11"><span style="font-size:130%;">[11]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Le degré alcoolique de la boisson ingérée affecte également son absorption. L’absorption est maximale pour les alcools de 10 à 20 0, et diminue pour les boissons ayant un degré alcoolique supérieur à 20 0 ou inférieur 10 0 </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn19" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn19" name="_ednref19"><span style="font-size:130%;">[xix]</span></a><span style="font-size:130%;">. Ce phénomène a sans doute pour cause d’optimiser le métabolisme de l’alcool par les enzymes ADH ET ALDH de telle façon que le produit intermédiaire dangereux du métabolisme de l’alcool, acétaldéhyde, ne s’accumule pas dans l’organisme. Nous verrons dans ce document que, contrairement à ce que prétend l’Institut du Cancer, le vin représente quelque chose à part dans le panel des boissons alcoolisées.<br />La consommation d’alcool et le cancer<br />L’enjeu du débat sur la consommation :<br />C’est de savoir si la consommation de vin, principalement pendant les repas, a une influence néfaste sur la santé et si la consommation de vin, qui a une place culturelle importante en France et dans monde, devrait être maintenue dans cette culture.<br />Personne n’essaie de défendre l’indéfendable et ne nie, qu’une surconsommation, qu’une association avec une consommation de tabac et l’alcool au volant ne soient pas néfastes. Mais le vin, en particulier, n’est pas une boisson comme les autres. C’est un lien très fort entre l’Homme et la nature. Il n’existe aucune culture et aucun processus de transformation d’un produit naturel qui génère autant de soin et de passion que la culture de la vigne et l’élaboration du vin.<br />Les méthodologies dans la recherche médicale, scientifique et épidémiologique</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn12" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftn12" name="_ftnref12"><span style="font-size:130%;">[12]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Les études prospectives randomisées en double aveugle<br />Les essais randomisés sont des essais où les sujets sont choisis au hasard pour l’étude et pour le groupe de contrôle. Les sujets de l’étude ainsi que les sujets du groupe de contrôle ne sont connus, ni des sujets eux-mêmes ni des observateurs. Ce type d’étude est appelé double aveugle (double blind). La méthodologie est définie avant l’étude. On peut donc de cette façon identifier toute déviation.<br /><br />Les </span><a title="Étude cas-témoins (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89tude_cas-t%C3%A9moins&action=edit&redlink=1"><span style="font-size:130%;color:#000000;">études de Cas-témoins</span></a><span style="font-size:130%;">: études rétrospectives entre deux groupes, l'un présentant une maladie (cas) et l'autre, sain (témoins).<br /><br />Les études de Cohortes : comparaison entre un groupe de sujets non malades mais exposé à un risque et à un groupe non exposé. Ces études sont en général plus précises que les études de cas témoins mais aussi plus coûteuses.<br /><br />Les Méta-analyses : reprise d'un ensemble d'études comparables et avec une analyse globale au moyen d'outils statistiques adaptés et de modèles mathématiques complexes.<br /><br /><span style="color:#66ffff;"><strong>Les limites de l’analyse épidémiologique</strong></span> </span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Elles sont remarquablement décrites dans l’article de Gary Taubes : Epidemiology Faces Its Limits </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn20" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn20" name="_ednref20"><span style="font-size:130%;">[xx]</span></a><span style="font-size:130%;"><br />Seules des études effectuées par l’intermédiaire d’essais randomisés en double aveugle peuvent permettre de conclure, sans équivoque, des relations de cause à effet. Mais ces études sont longues et coûtent très chères. De plus, on ne peut pas soumettre des milliers de sujets en bonne santé à des polluants ou à des substances potentiellement carcinogènes. Alors on a recours à des études épidémiologiques de cas témoins, de cohortes et des méta-analyses plus acceptables et moins coûteuses mais beaucoup moins précises.<br />Nous sommes depuis une vingtaine d’années sujets à un accroissement sans précédent de rapports contradictoires sur la santé qui créent dans la population une épidémie d’anxiété. On peut entendre ou lire tout et son contraire dans la même semaine. De l’aveu même des épidémiologistes, la faute en revient largement à la nature même des études épidémiologistes, en particulier celles qui ont trait à l’épidémiologie environnementale. Il est vrai que l’épidémiologie a eu son heure de gloire avec la détection du lien entre le tabac et le cancer du poumon mais là on parlait d’un accroissement de 3000% des risques xx. Mais quant est-il quand le risque est faiblement augmenté et les conséquences pour les politiques de santé énormes ? !!<br />Beaucoup d’épidémiologistes concèdent que leurs études sont truffées de bais, d’incertitudes et de faiblesses méthodologiques et qu’elles sont incapables de détecter des associations faibles. Pour Michael Thun, directeur de service d’épidémiologie analytique de l’Association Américaine contre le Cancer, « L’épidémiologie en dit peu sur des choses importantes » (comme pour le tabac et le cancer du poumon) mais par contre, il est quasiment impossible de dire quoi que ce soit quand il n’y a rien ou pas grand-chose au départ ajoute Ken Rotham, éditeur du journal Epidémiologie. « Nous repoussons sans cesse les limites de l’épidémiologie quand nous n’allons pas au delà » ajoute Dimitrios Trichopoulos, directeur du département d’épidémiologie de l’Ecole de Santé Publique de Harvard. Et ces études, ajoute t-il, « génèrent des conclusions faussement positives ou négatives avec une fréquence déroutante ». « Nous devenons de plus en plus une nuisance pour la société » conclut-il. Le phénomène est amplifié par la reprise dans la presse ou par des groupes des propagandes de ces études sans une lecture critique qui peut transformer en une phase le contenu scientifique de l’étude. Une phase d’un rapport indiquant « L’alcool pourrait être impliqué dans le cancer » peut vite devenir « le vin cause le cancer » dans une certaine presse.<br />" Les biais et les facteurs confondants sont les tendons d’Achille de l’épidémiologie » déclare Philip Cole, professeur d’épidémiologie à l’université d’Alabama.<br />Les biais, les facteurs confondants et autres facteurs limitatifs<br />Ce sont tous les facteurs qui peuvent amener une étude épidémiologique à conclure l’existence d’un lien de cause à effet erroné entre la maladie et le facteur de risque.<br />Les biais<br />Les biais sont causes d’erreurs d’analyses statistiques liées à la méthodologie de l’expérimentation. Il en existe plusieurs.<br /><br />Les biais de suivi:<br /><br />Ils sont liés à des différences de prise en charge au niveau du groupe traité et du groupe témoin. Par exemple, si le double aveugle n'est pas respecté, il est probable que l'expérimentateur ne suivra pas de la même façon les effets secondaires manifestés par le patient recevant le placebo. Très peu d’étude de cas témoins ou de cohortes sont effectuées en double aveugle.<br /><br />Les biais de sélection :<br /><br />La procédure du choix de la population de contrôle dans les études de cas témoins ou de cohortes peut rapidement mettre en évidence des différences avec le groupe témoin et qui n’ont rien à voir avec le phénomène étudié. « Il est souvent même pas très clair d’une manière conceptuelle de ce que le groupe témoin doit être» ajoute Walter Willet, un épidémiologiste d’Harvard.<br /><br />Les biais d’attrition<br /><br />Ils sont dus à des différences entre les groupe initiaux, liées à des sorties d’essais ou des interruptions de traitement.<br /><br />Les facteurs confondants : </span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Les facteurs confondants sont des variables cachées dans les populations étudiées qui peuvent générer une association réelle mais qui n’est pas celle que les épidémiologistes pensent avoir trouvée. Le tabac est par exemple un facteur confondant quand on recherche un lien avec la consommation d’alcool car la consommation d’alcool est souvent associée à la consommation de tabac et les études se font sur les consommateurs des deux substances. Donc qui est responsable des cancers constatés : le tabac, l’alcool ou les deux et si ou dans quelle proportion?<br />« Même les techniques d’analyse statistiques qui sont depuis 20 ans à la disposition de la recherche épidémiologique pour calculer l’effet des biais et pour corriger les effets des facteurs confondants ne sont pas suffisantes pour compenser les limitations des données » déclare Norman Breslow, biostatisticien de l’université de Washington à Seattle. Avec les facteurs confondants, les biais et les erreurs de mesure , un grand nombre d’épidémiologistes admettent que leur discipline outrepasse de plus en plus les limites du possible et cela en dépit de la qualité et du soin de leurs études. Car la question centrale reste inchangée: quelle est la qualité des données de base et jusqu’à quel point les facteurs confondants et les biais peuvent ils être contrôlés par les modèles statistiques. Le grand danger ajoute Breslow « est de croire que ces modèles sophistiqués peuvent corriger des variables qui ne sont fondamentalement pas contrôlables ».</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Les autres facteurs limitatifs:</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Il existe une sous-représentation des études négatives dans la littérature scientifiques et les scientifiques savent qu’il est plus difficile de publier des études aux résultats négatifs. Cela a donc une influence sur le méta –analyses qui n’englobent pas ces études.<br />La grande majorité des études sont partiellement ou totalement financées par l’industrie pharmaceutique ou par des groupes de pressions et les résultats doivent être en concordance- avec les intérêts des groupes qui les financent ou les supportent.<br />La nécessité de « publish or perish » (publier ou disparaitre) s’est considérablement accru ses 20 dernières années. Le budget consacré à la recherche médicale n’a pas suivi la croissance du nombre de chercheurs qui s’y consacre. Décrocher des fonds de recherche est de plus en plus compétitif </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn21" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn21" name="_ednref21"><span style="font-size:130%;">[xxi]</span></a><span style="font-size:130%;">.<br />Le nombre de fraudes scientifiques s’est considérablement accru ces dernières années et les disciplines biologiques et médicales sont les disciplines ou elles fleurissent le plus </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn22" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn22" name="_ednref22"><span style="font-size:130%;">[xxii]</span></a><span style="font-size:130%;">. Les Sciences médicales remportent la palme avec 52% des cas de fraudes impliquant la fabrication de données dénoncées partout dans le monde depuis l’avènement de la science. Pour ce qui concerne la manipulation des données, les sciences de la santé encore une fois occupent le haut du pavée avec 81 % des fraudes.<br /></span><strong><br /><span style="font-size:130%;color:#66ffff;">Comment lire et interpréter les résultats statistiques du rapport de l’Institut National du cancer ?</span></strong></div><strong></strong><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Les résultats des études épidémiologique sont généralement exprimés en terme d’un d’indice, le RR (Risque Relatif) ou in indice équivalent OR (Odds Ratio). Un indice égal à 1 signifie l’absence de risques. Cet indice exprime la force de la relation entre la cause et l’effet (la relation entre la consommation d’alcool et le cancer par exemple). Cet indice est généralement exprimé en termes d’un intervalle de confiance de 95% (de 1 à 3 par exemple). Cela veut dire que la vraie valeur a 95 % de chance de se trouver dans l’intervalle calculé.<br />Les valeurs de référence citées par le rapport de l’Institut du Cancer sont les suivantes :</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">· 1,0 = non association<br />· 1,1 à 1,3 = association faible<br />· 1,4 à 1,7 = association modeste<br />· 1,8 à 3,0 = association modérée<br />· 3 à 8 = association forte<br /><br />Qu’en pensent donc certains de plus éminents épidémiologistes de ces indices?</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Breslow de l’Université de Washington à Seattle déclare « les épidémiologistes rapportent fréquemment qu’ils ont trouvé un lien de cause à effet entre le facteur de risque et la maladie puisque leur intervalle de confiance de 95% n’inclut pas la valeur 1 qui est l’absence d’effet ». Breslow ajoute : « en fait ces intervalles de confiance veulent dire beaucoup moins que ce que l’on pense en général parce qu’ils ignorent les erreurs systématiques, les biais et les facteurs confondants qui sont en général beaucoup plus fort que les variations statistiques »<br />Beaucoup d’épidémiologistes éminents ont publié des résultats erronés dans le passé et affirment qu’il est très facile d’être trompé par des résultats à moins que ceux-ci-soient stupéfiants. Sir Richard Doll de l’Université d’Oxford qui était le co-auteur d’une étude erronée sur un lien de cause à effet entre un médicament hypertenseur et le cancer du sein, suggère qu’aucune étude épidémiologique ne peut être crédible si la limite basse de l’intervalle de confiance de 95% ne montre pas un taux de risque supérieur à 3. Dimitrios Trichopoulos, directeur du département Epidémiologie de l’école de Santé publique de Harvard suggère lui un risque supérieur à 4.<br />Angell du New England Journal of Medecine déclare « Il nous faut un risque relatif (RR) d’au moins 3 voire plus pour que nous acceptions de publier des études en particulier si le mécanisme biologique est improbable ou si la découverte est nouvelle. Robert Temple de la Food and Drug Administration ajoute « le risque relatif n’est pas au dessus de 3 ou 4 alors oubliez les résultats ».</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Mais les méta-analyses ne sont elles pas quand même un moyen de contourner les limitations car elles englobent plusieurs études ?</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">David Sackett de l’Université d’Oxford déclare « ce type d’étude n’est pertinent que si les études qui la composent utilisent des architectures et des méthodologies différentes et qu’elles arrivent aux mêmes résultats ». « Si les études sont conçues de la même façon et qu’il y a un biais inhérent alors peu importe la consistance des résultats. Un biais multiplié par 12 est toujours un biais. ». Sans oublier bien sûr comme le fait remarquer Angell du New England Journal of Medecine : « il est beaucoup plus difficile de publier des études négatives dans la littérature scientifique et cela amène à une sous-représentation des études négatives dans les méta-analyses ».</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"><strong><span style="color:#66ffff;">Que peut-on conclure du rapport de l’Institut du Cancer maintenant que l’on connait les limitations de ce type d’études ?</span></strong><br /><br />1. Aucune des études présentées dans le rapport de l’institut National du Cancer ne provient d’essais randomisés en double aveugle qui sont les seuls à pourvoir établir sans ambigüité des relations de cause à effet. On ne trouve pas d’association suffisamment fortes dans le études, majoritairement de cas témoins (moins précises que les études de cohortes), publiées dans le rapport de l’institut National du Cancer pour affirmer qu’il puisse y avoir un possible lien de cause à effet entre une consommation modérée d’alcool (40g par jour) et le cancer (indices inférieurs à 3, donc non conclusifs).</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">2. Les études qui entrent dans la composition du rapport proviennent en quasi totalité d’études faites sur des buveurs et fumeurs et corrigées statistiquement pour éliminer la variable « fumeur » de ces analyses ». Quant on sait la puissance du facteur « confondant » que représentent le tabac et les réserves émises par les épidémiologistes eux mêmes sur les facteurs confondants et les biais, il apparait bien difficile de conclure quelque chose de scientifiquement valables dans ces conditions d’autant plus les indices sont en effet inferieurs à 3 (donc non conclusifs) pour une consommation modérée.<br />C’est le deuxième tendon d’Achille majeur de l’étude de l’Institut du Cancer</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">3. Pour les cancers étudiés par l’institut du Cancer, poumon, estomac, pancréas, ovaires, prostate, thyroïde, lymphome, vessie, rein), le rapport fait état, soit, d’absence d’association, de résultats controversés, de données insuffisamment vérifiées pour les biais et les facteurs confondants, de diminutions du risque ou de données insuffisantes pour conclure. </span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">4. La quasi-totalité des résultats des risques relatifs énoncées pour les autres cancers ( VADS, Foie, sein, côlon-rectum) par le rapport de l’institut du Cancer sont compris entre 1 et 3 pour de consommation modérées de 40 g/l (4 verres de 10 cl), zone dont les plus imminents statisticiens épidémiologistes nous disent qu’elle n’est pas faible et doit être ignorée. Seules des intoxications chroniques excessives génèrent des indices conclusifs.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">5. Le rapport du l’Institut du Cancer ne démontre pas le mécanisme par lequel l’absorption d’une quantité raisonnable d’alcool pourrait être toxique. L’acétaldéhyde ne s’accumule pas dans l’organisme lors d’une consommation normal et le cytochrome P 450 n’est pas activé à des doses inferieures à 40 g par jour. </span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">6. Les variations polygéniques observées dans les différentes populations ne sont pas suffisantes pour donner des conseils d’abstinence totale car les individus porteurs des variantes génétiques déficientes sont particulièrement sujets aux effets négatifs de l’alcool même à faibles doses et sont donc peu enclins à en consommer même avec modération. Les populations caucasiennes sont globalement les plus résistantes génétiquement à la consommation d’alcool et reflète ainsi l’histoire et la culture viticoles de la Vielle Europe. </span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">7. Les scientifiques qui ont édités ce rapport ont été particulièrement sélectifs dans l’utilisation des publications à leur disponibilité en ignorant ou en ne détaillant pas certaines des publications les plus intéressantes et les plus complètes sur ce sujet.<br />L’étude la plus importante par le nombre de sujets retenus est celle menée par l’American Cancer Society (quand même incompréhensif pour l’Institut du Cancer d’Ignorer une telle étude) et qui a suivi plus de 276,000 sujets pendant près de 12 ans</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn23" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn23" name="_ednref23"><span style="font-size:130%;">[xxiii]</span></a><span style="font-size:130%;">. Le Professeur Serge Renault dans son ouvrage « le régime crétois </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn24" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn24" name="_ednref24"><span style="font-size:130%;">[xxiv]</span></a><span style="font-size:130%;">» résume les résultats graphiquement :</span></div><br /><div align="justify"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGiRy4DWFBKdTJ0tIQadyaepNAqPYeK2sJH1PAt9KEf3VPtVSkuLz_-9RwgANKuNnyVyBVF2vqwoolkD4K4knGlpG4NpXSi5C8RTVFKVA-JXm0cpceI8jJYZqQRQeQv49rWOyaJdceWkM/s1600-h/image+blog.JPG"><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5383834600037582290" style="WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 265px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGiRy4DWFBKdTJ0tIQadyaepNAqPYeK2sJH1PAt9KEf3VPtVSkuLz_-9RwgANKuNnyVyBVF2vqwoolkD4K4knGlpG4NpXSi5C8RTVFKVA-JXm0cpceI8jJYZqQRQeQv49rWOyaJdceWkM/s320/image+blog.JPG" border="0" /></span></a><span style="font-size:130%;"><br /></span><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbkGRZe_h6T_HNI5en8i2yxeJc23PVhc4CYVglfv5SGHQ956EANCqTpOi4Mx5SlPrj8jC6cqoAqj4gZ-ulB4N_9aura0q8xFQIu4q3DOj-CTZ7PHMdYcEPH6Y9Fx3vBvFPZ5W3BhQ2SFw/s1600-h/image+blog.JPG"></a></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Les courbes en forme de J indiquent que l’effet observé dépend de la dose. Pour une consommation journalière jusqu’à 36 grammes (soit environ une demi bouteille), qui représente la consommation moyenne d’un français, la mortalité toutes causes confondues est inferieure ou égale à celles des non-buveurs. Cette étude est confirmée par celle de Gronbaek et al en 1995 </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn25" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn25" name="_ednref25"><span style="font-size:130%;">[xxv]</span></a><span style="font-size:130%;"> qui conclue que les buveurs avaient une mortalité significativement plus basse que les non buveurs.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">8. Le rapport de l’Institut ne prend pas en compte la nature spécifique du vin et de sa « supériorité médicale » sur les autres boissons alcoolisées. Il affirme que le c’est la quantité d’alcool consommée qui est important plutôt que le type de boisson. Certes, il y a peu d’études comparatives sur ce sujet mais deux, en particulier, n’auraient pas dû échapper à la vigilance et à la sagacité des scientifiques de l’Institut National du Cancer. Celle de Gronbaek et al. citées ci-dessus qui porte sur 13285 sujets et qui indique que seul le vin consommé à des doses modérée était associé à une protection contre la mortalité toutes causes confondues.<br />L’étude de Klatsky et al </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn26" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn26" name="_ednref26"><span style="font-size:130%;">[xxvi]</span></a><span style="font-size:130%;">en 1992 à Oakland en Californie basée sur 128 900 sujets suivis pendant sept ans montre que le vin offre une protection de 30 à 40% supérieure à celle des spiritueux.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">9. Le rapport ne prend en compte que les effets de la consommation d’alcool sur une seule maladie : le cancer. Si une consommation modérée d’alcool augmentait d’une manière mineure les risques du cancer mais que, dans un même temps, elle devait fournir une protection efficace contre les maladies cardio-vasculaires, faudrait-il déconseiller de boire de l’alcool si le gain net en durée de vie était positif ? Certainement pas. Les effets protecteurs de l’alcool et du vin ont fait l’objet d’études dans de nombreux pays. En fait aucun aliment, aucun médicament, n’a jamais été aussi étudié que l’alcool. Dans l’ensemble les études concordent et montrent que pour une consommation modérée de 1 à 4 verres de vin par jours, la mortalité coronarienne est inferieur de 15% à 60% par rapport au non buveurs ixi. C’est largement supérieur aux risques très aléatoires mis en évidence par la recherche scientifique au jour d’aujourd’hui.<br />C’est le troisième tendon d’Achille majeur de l’étude de l’Institut National du Cancer.<br /><br />On notera au passage la remise en cause de l’effet protecteur de l’alcool et du vin sur les maladies coronariennes dans le rapport de l’Institut National du Cancer au motif qu’il existerait dans les études des facteurs confondants. Il aurait été intellectuellement honnête de mentionner aussi que les études de la relation entre le cancer et l’alcool avaient été effectuées sur des sujets buveurs et fumeurs et que le facteur confondant du « tabac » est sans doute celui qui s’exprime d’une manière la plus forte dans ce type d’études.<br /><br /><strong><span style="color:#66ffff;">Conclusion :</span></strong></span></div><br /><div align="justify"><strong><br /></strong><span style="font-size:130%;">Le rapport de l’Institut du Cancer donne l’impression d’avoir été construit autour d’une conclusion décidée à l’avance. L’alcool est néfaste pour la santé et nous allons le prouver scientifiquement. C’est plus un document de propagande qu’une étude scientifique objective car elle ne prend pas en considération des publications scientifiques qui ne vont pas dans le sens de son argumentation. Il vient à courant de la tendance actuelle, dont le rapport fait état, et qui est la diminution constante de la consommation d’alcool ces dernières décennies. Il va aussi à l’encontre des conseils de l’OMS et représente une vue très parcellaire qui néglige les effets bénéfiques mis en évidence par les scientifiques depuis longtemps en particulier pour les maladies cardio-vasculaires. On se demande donc, dans ces conditions, pourquoi une telle attaque? Certes le plan cancer mise en place sous la présidence Chirac s’avère être un échec </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn27" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_edn27" name="_ednref27"><span style="font-size:130%;">[xxvii]</span></a><span style="font-size:130%;"> , de l’admission d’un des cancérologues français les plus réputés. Il est vrai que rechercher les causes réelles de cette progression de la maladie implique probablement de s’attaquer à des lobbies autrement plus puissants que ceux de l’alcool et du vins mais en s’attaquant à un bouc émissaire on ne fait qu’éluder le problème bien réel d’une maladie qui fait peur à tout le monde et pour laquelle le corps médical est souvent désarmé.<br /><br /><strong><span style="color:#66ffff;">EPILOGUE : Le rapport de l’Institut du Cancer ; un cas d’étude de désinformation du public</span></strong></span></div><strong></strong><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">1. Placer la communication sous l’égide d’une autorité incontestable (l’Institut National du Cancer)</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">2. Sous-traiter la tâche (au Réseau National Alimentation Cancer Recherche) avec une mission précise : démontrer scientifiquement que l’alcool est néfaste. Cette organisation jouera le rôle de fusible au cas où le rapport viendrait à être trop critiqué.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">3. Etablir un rapport substantiel mais sélectif et biaisé pour respecter l’ordre de mission.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">4. Faire reprendre le rapport par une agence de communication qui amplifie les biais et se revendique de l’Institut National du Cancer.</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">5. Communiquer les résultats avant même qu’il y ait eu le moindre arbitrage politique sur ce rapport (après tout à quoi sert la démocratie !!??).</span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">6. Générer un maximum de reprise dans la presse qui amplifiera encore les biais. Peu importe par la suite ce qui arrivera au rapport car le de toute façon le message aura été transmis !!</span></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Article consultable sur les blogs de Claude Gilois, Vins du Monde : </span><a href="http://decouvertesvinsdumonde.blogspot.com/"><span style="font-size:130%;">http://decouvertesvinsdumonde.blogspot.com/</span></a><span style="font-size:130%;"> et </span><a href="http://voyagesvinsdumonde.20minutes-blogs.fr/"><span style="font-size:130%;">http://voyagesvinsdumonde.20minutes-blogs.fr/</span></a></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a href="http://www.e-cancer.fr/v1/retournefichier.php?id=2671"><span style="font-size:130%;">www.e-cancer.fr/v1/retournefichier.php?id=2671</span></a><span style="font-size:130%;"><br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> En </span><a title="Anglais" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anglais"><span style="font-size:130%;">anglais</span></a><span style="font-size:130%;"> World Health Organization (WHO) est l'institution spécialisée de l'</span><a title="Organisation des Nations unies" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_des_Nations_unies"><span style="font-size:130%;">ONU</span></a><span style="font-size:130%;"> pour la </span><a title="Santé" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%C3%A9"><span style="font-size:130%;">santé</span></a><span style="font-size:130%;">. Elle dépend directement du </span><a title="Conseil économique et social des Nations unies" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_%C3%A9conomique_et_social_des_Nations_unies"><span style="font-size:130%;">Conseil économique et social des Nations unies</span></a><span style="font-size:130%;"> et son siège se situe à </span><a title="Genève" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%C3%A8ve"><span style="font-size:130%;">Genève</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> La définition d’une unité est expliquée page 6.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> Benjamin Disraeli. Homme de lettres et politicien anglais, plusieurs fois Premier Ministre. (</span><a title="1804" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1804"><span style="font-size:130%;">1804</span></a><span style="font-size:130%;">-</span><a title="1881" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1881"><span style="font-size:130%;">1881</span></a><span style="font-size:130%;">),<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> On retrace l’origine de pré-humains entre 3 et 8 millions d’année mais il est généralement admis (pour l’instant) que l’origine de l’Homme se situe aux alentours de 3 millions d’années.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref6" name="_ftn6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;">. Directive 2001/59/CE de la Commission du 6 août 2001 adaptation au progrès technique de la directive 67/548/CEE du Conseil Européen.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref7" name="_ftn7"><span style="font-size:130%;">[7]</span></a><span style="font-size:130%;"> Les cytochromes sont des </span><a title="Coenzyme" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Coenzyme"><span style="font-size:130%;">coenzymes</span></a><span style="font-size:130%;"> intermédiaires de la </span><a title="Chaîne respiratoire" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%AEne_respiratoire"><span style="font-size:130%;">chaîne respiratoire</span></a><span style="font-size:130%;">. Le </span><a title="Cytochrome" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cytochrome"><span style="font-size:130%;">cytochrome</span></a><span style="font-size:130%;"> P450 (</span><a title="CYP" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/CYP"><span style="font-size:130%;">CYP</span></a><span style="font-size:130%;">) a une importance particulière en médecine et en </span><a title="Pharmacie" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pharmacie"><span style="font-size:130%;">pharmacie</span></a><span style="font-size:130%;">. En effet, cette </span><a title="Enzyme" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Enzyme"><span style="font-size:130%;">enzyme</span></a><span style="font-size:130%;"> est très impliquée dans la dégradation des molécules exogènes (xénobiotiques), en particulier des médicaments dont on peut dire que l’alcool fait partie.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref8" name="_ftn8"><span style="font-size:130%;">[8]</span></a><span style="font-size:130%;"> Les radicaux libres sont des molécules d'oxygène instables et incomplètes qui peuvent se retrouver dans l'organisme et qui tentent de s'accoupler à des éléments de nos propres cellules afin de se compléter. Dans l'opération, ils détruisent alors des cellules saines. Ils entraînent des dommages à notre organisme un peu comme la rouille sur le métal d'une automobile. Les radicaux libres seraient les premiers responsables du vieillissement prématuré et d’un nombre important de maladie dont les cancers.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn9" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref9" name="_ftn9"><span style="font-size:130%;">[9]</span></a><span style="font-size:130%;"> Un polymorphisme </span><a title="Génétique" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9tique"><span style="font-size:130%;">génétique</span></a><span style="font-size:130%;"> (du </span><a title="Grec ancien" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grec_ancien"><span style="font-size:130%;">grec</span></a><span style="font-size:130%;"> "poly" plusieurs et "morphos" formes) est le fait qu'une espèce présente différents variantes au sein d'une même population. Le polymorphisme concerne toutes les espèces. Ce sont des variations liées aux </span><a title="Mutation génétique" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutation_g%C3%A9n%C3%A9tique"><span style="font-size:130%;">mutations génétiques</span></a><span style="font-size:130%;"> et aux différentes </span><a title="Adaptation (biologie)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Adaptation_(biologie)"><span style="font-size:130%;">adaptations</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn10" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref10" name="_ftn10"><span style="font-size:130%;">[10]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le traitement antialcoolique est basé sur le principe de l’inhibition de l’acétaldéhyde déshydrogénase par le Disulfirame, provoquant des réactions similaires à celles rencontrées dans le syndrome de déficience de l’ALDH et qui découragent les malades de consommer de l’alcool. .<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn11" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref11" name="_ftn11"><span style="font-size:130%;">[11]</span></a><span style="font-size:130%;"> Données fournies par l’institut National du Cancer dans son rapport de novembre 2008 « Alcool et Risques de Cancer ».<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn12" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ftnref12" name="_ftn12"><span style="font-size:130%;">[12]</span></a><span style="font-size:130%;"> L’étude des facteurs qui influent sur la </span><a title="Santé" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%C3%A9"><span style="font-size:130%;">santé</span></a><span style="font-size:130%;"> et les </span><a title="Maladie" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie"><span style="font-size:130%;">maladies</span></a><span style="font-size:130%;"> des populations humaines.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref1" name="_edn1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> Sournia JC. Histoire de l’Alcoolisme. Edition Flammarion : 1986. ISBN : 9 782080 649478.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref2" name="_edn2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Enzyme du métabolisme de l’ethanol.disc.vjf.inserm.fr/basisrapports/alcool_effets/alcool_effets_ch2.pdf<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref3" name="_edn3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Swift R. Alcohol hangover. Mechanisms and mediators. Alcohol Health Res World. 1998;22:54-60.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref4" name="_edn4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Eckström et Ingelman-Sundlerg .Rat liver microsomal NADPH supported oxidase activity and lipid peroxidation dependent on ethanol-inducible cytochrome P450 (P450 IIE1).Biochem Phamacol 1989.38:1313-1319.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn5" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref5" name="_edn5"><span style="font-size:130%;">[v]</span></a><span style="font-size:130%;"> Dupond I, Bodenez P, Berthou F, Simon B, Bardou LG, Lucas D. Cytochrome P4502E1 activity and oxidative stress in alcoholic patients. Alcohol 2000, 25:98-103.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn6" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref6" name="_edn6"><span style="font-size:130%;">[vi]</span></a><span style="font-size:130%;"> ROBERTS BJ, SHOAF SE, JEONG KS, SONG BJ. Induction of CYP2E1 in liver, kidney, brain and intestine during chronic ethanol administration and withdrawal. Biochem Biophys Res Commun 1994, 205: 1064-107 1<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn7" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref7" name="_edn7"><span style="font-size:130%;">[vii]</span></a><span style="font-size:130%;"> MISHIN VM, ROSMAN AS, BASU P, KESSOVA I, ONETA CM, LIEBERS CS. Chlorzoxazone pharmacokinetics as a marker of hepatic cytochrome P4502E1 in humans. Am J Gastroenterol 1998, 93 : 2154-2161<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn8" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref8" name="_edn8"><span style="font-size:130%;">[viii]</span></a><span style="font-size:130%;"> LUCAS D, MENEZ C, GIRRE C, BODENEZ P, HISPARD E, MENEZ JF. Decrease in cytochrome P4502E1 as assessed by the rate of chlorzoxazone hydroxylation in alcoholics during the withdrawal phase. Alcohol Clin Exp Res 1995a, 19 : 362-366<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn9" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref9" name="_edn9"><span style="font-size:130%;">[ix]</span></a><span style="font-size:130%;"> Land WE. A review of alcohol clearance in humans. Alcohol 1998. 15: 147-160<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn10" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref10" name="_edn10"><span style="font-size:130%;">[x]</span></a><span style="font-size:130%;"> . Frezza, M.; Di Padova, C.; Pozzato, G.; Terpin, M.; Baroana, E.; & Lieber. C.S. High blood alcohol levels in women: The role of decreased gastric alcohol dehydrogenase activity and first-pass metabolism. The New England Journal of Medicine 322(2):95-99, 1990<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn11" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref11" name="_edn11"><span style="font-size:130%;">[xi]</span></a><span style="font-size:130%;"> BOSRON WF, LI TK. Genetic polymorphism of human liver alcohol and aldehyde dehydrogenases, and their relationship to alcohol metabolism and alcoholism. Hepa­tology 1986, 6 : 502-5 10<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn12" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref12" name="_edn12"><span style="font-size:130%;">[xii]</span></a><span style="font-size:130%;"> CRABB DW. Ethanol oxidizing enzymes: roles in alcohol metabolism and alcoholic liver disease. ProgLiverDis 1995,13:151-172<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn13" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref13" name="_edn13"><span style="font-size:130%;">[xiii]</span></a><span style="font-size:130%;"> LI TK, YIN SJ, CRABB DW, O’CONNOR S, RAMCHANDANI VA. Genetic and environmental influences on alcohol metabolism in humans. Alcohol Clin Exp Res 2001, 25 : 136-144<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn14" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref14" name="_edn14"><span style="font-size:130%;">[xiv]</span></a><span style="font-size:130%;"> BORRAS E, COUTELLE C, ROSELL A, FERNANDEZ-MUIXI F, BROCH M et al. Genetic polymorphism of alcohol dehydrogenase in europeans : the ADH2*2 allele decreases the risk for alcoholism and is associated with ADH3* 1. Hepatology 2000, 31: 984-989<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn15" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref15" name="_edn15"><span style="font-size:130%;">[xv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Thomasson HR, Edenberg HJ, Crabb DW, et al.. (April 1991). "</span><a title="http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?tool=" href="http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?tool=pmcentrez&artid=1682953" artid="1682953"><span style="font-size:130%;">Alcohol and aldehyde dehydrogenase genotypes and alcoholism in Chinese men</span></a><span style="font-size:130%;">". American Journal of Human Genetics 48 (4): 677–81. </span><a title="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2014795" href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2014795"><span style="font-size:130%;">PMID 2014795</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn16" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref16" name="_edn16"><span style="font-size:130%;">[xvi]</span></a><span style="font-size:130%;"> Crabb DW, Matsumoto M, Chang D, You M (February 2004). "Overview of the role of alcohol dehydrogenase and aldehyde dehydrogenase and their variants in the genesis of alcohol-related pathology". The Proceedings of the Nutrition Society 63 (1): 49–63. </span><a title="Digital object identifier" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_object_identifier"><span style="font-size:130%;">doi</span></a><span style="font-size:130%;">:</span><a title="http://dx.doi.org/10.1079%2FPNS2003327" href="http://dx.doi.org/10.1079%2FPNS2003327"><span style="font-size:130%;">10.1079/PNS2003327</span></a><span style="font-size:130%;">. </span><a title="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15099407" href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15099407"><span style="font-size:130%;">PMID 15099407</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn17" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref17" name="_edn17"><span style="font-size:130%;">[xvii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Brooks et al. The Alcohol Flushing Response: An Unrecognized Risk Factor for Esophageal Cancer from Alcohol Consumption. PLoS Medicine, 2009; 6 (3): e50 DOI: </span><a href="http://dx.doi.org/10.1371/journal.pmed.1000050" target="_blank"><span style="font-size:130%;">10.1371/journal.pmed.1000050</span></a><span style="font-size:130%;"><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn18" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref18" name="_edn18"><span style="font-size:130%;">[xviii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Crab, D.W. et al. (2002). Overview of the role of alcohol dehydrogenase and aldehyde dehydrogenase and their variants in the genesis of alcohol-related pathology. Proceedings of the Nutrition Society 63:49-63.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn19" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref19" name="_edn19"><span style="font-size:130%;">[xix]</span></a><span style="font-size:130%;"> Roberts C, Robinson SP. Alcohol concentration and carbonation of drinks: the effect on blood alcohol levels. J Forensic Leg Med. 2007 Oct;14(7):398-405. Epub 2007 May 16.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn20" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref20" name="_edn20"><span style="font-size:130%;">[xx]</span></a><span style="font-size:130%;"> Taubes G. Epidemiology Faces Its Limits. , 1995. Science. 269(5221):164-169.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn21" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref21" name="_edn21"><span style="font-size:130%;">[xxi]</span></a><span style="font-size:130%;"> Baillargeon N. Petit cours d’autodéfense intellectuelle. ISBN978-2-89596-044-7.2006, P 252.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn22" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref22" name="_edn22"><span style="font-size:130%;">[xxii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Gravel P. De Ptolémée à Newton et Poisson. Des scientifiques moins rigoureux que leur disciple, tiré du Devoir. Novembre 2002, p 83.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn23" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref23" name="_edn23"><span style="font-size:130%;">[xxiii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Bofeta P et Garfinkel L. Alohol drinking and mortality among men enrolled in an american Cancer Society prospective study. 1990. Epidemiol. 1.342-348.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn24" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref24" name="_edn24"><span style="font-size:130%;">[xxiv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Renaud Serge Pr. Le régime crétois.2004. Edition Odile Jacob. ISBN :2-7381-1471-7<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn25" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref25" name="_edn25"><span style="font-size:130%;">[xxv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Gronbaek M, Deis A, Sorensen TIA, Becker U, Schnohr P, Jensen G. Mortality associated with moderate intakes of wine, beer, or spirits. Br Med J 1995;310:1165-1169.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn26" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref26" name="_edn26"><span style="font-size:130%;">[xxvi]</span></a><span style="font-size:130%;"> Klatsky A.L., Armstrong MA et Friedman DG., Alcohols and mortality. Ann. Inter. Med.117,1992, p 646-654.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn27" href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3264892000128746411&postID=7056891293622605259#_ednref27" name="_edn27"><span style="font-size:130%;">[xxvii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Belpomme D Pr. Guérir d un cancer ou s’en protéger. Edition Fayard. 2007. ISBN : 9 782213 624204.<br /><br /></span></div><br /><div align="justify"></div></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-75658012437003434062009-09-11T10:23:00.011+02:002009-09-18T14:28:57.138+02:00VITUCULTURE-VINIFICATION : UN RETOUR PROGRESSIF AUX SOURCES<div align="justify"><span style="font-size:130%;">Claude Gilois, MBA,FIMBS, PDG, Vins du </span><span style="font-size:130%;">Monde
<br /></span><span style="font-size:130%;">
<br />
<br />Cette article est la version complète de l’article paru dans le catalogue de septembre 2009.
<br />Pour la première fois dans note catalogue de septembre 2009 nous donnons le type de viticulture pratiqué par les producteurs listés au catalogue Vins du Monde. </div><div align="justify">
<br /></div><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5380128690814930834" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 168px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKRu6iBeAO6iGCOv467r3ZOgALR-F0UFx9zYwjnQLJMItXDbLIgNcDqBIU7jZ8dQWqO4-wsrBb95U5FRDjcLldxk2SjEe5nYW_zgDInMvTTyjLTH7pQqltCOIunPmTObUr1vddeEm64-M/s320/image+farming.jpg" border="0" /> <p align="justify">
<br />Nous pouvons constater que, depuis quelques années, beaucoup de domaines reviennent à une culture plus respectueuse de l’environnement avec la biodynamie et la culture biologique en particulier. Par contre, l’industrie chimique et agroalimentaire ont su habilement récupérer dans son giron le concept d’agriculture raisonnée et l’agriculture biologique pourrait bien en partie être victime de cette récupération dans les années qui viennent.
<br />C’est en 1987 qu’apparait le concept d’Agriculture « durable ». C’est la traduction française du terme anglophone « sustained » (En 1989 la traduction de « sustained » sera modifiée de « durable » en « soutenable ») </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;">.
<br />La définition du « développement « soutenable » a été rédigée par la Commission Mondiale de l’Environnement en 1987 et est consignée dans le rapport Brundland :
<br />«Un développement durable (soutenable) qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »
<br />Ce concept d’agriculture soutenable est basé sur : l’efficacité énergétique, l’indépendance alimentaire, la réduction des instants (engrais, pesticides, herbicides), la sélection des semences pour des rendements optimaux pour l’agriculteur et pour l’environnement et pas nécessairement pour l’industrie agro-alimentaire. Cette forme d’agriculture a pour but d’optimiser les revenus et de développer l’emploi agricole. La rentabilité économique, le respect environnemental et le respect social sont les piliers de ce concept. </span></p><span style="font-size:130%;"></span><span style="font-size:130%;"><p align="justify">
<br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">L’Agriculture Raisonnée : On prend les mêmes et on recommence</span></span></span> </p><p align="justify">
<br /><span style="font-size:130%;">En France, cette définition de l’Agriculture soutenable a été reprise sous plusieurs formes mais principalement par le Gouvernement sous la forme du concept de l’Agriculture Raisonnée qui se définit par l’adhésion à un mode de production agricole qui vise à une meilleure prise en compte de l'environnement par les exploitants. En France, le concept est soutenu par les pouvoirs publics (ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie) et la promotion est assurée par le réseau FARRE (Forum de l'Agriculture Raisonnée Respectueuse de l'Environnement). Il existe un Cahier des Charges National (Le Référentiel de l’Agriculture raisonnée) qui porte sur le respect de l’environnement, la maîtrise des risques sanitaires, la santé et la sécurité au travail et le bien-être des animaux.
<br />Quand on examine le Référentiel de l’Agriculture Raisonnée, une certification est attribuée aux exploitants agricoles respectant les principes de l'agriculture raisonnée. Sur les 103 mesures listées 45 sont des exigences réglementaires déjà en vigueur. 19 sont des engagements de l’agriculteur à respecter dans les 2 ans mais qui devront éventuellement faire l’objet d’un organisme de certification. Quant au reste ce sont simplement la vulgarisation des bonnes pratiques agro-environnementales. On est quand même loin des principes fondateurs du concept de l ’Agriculture soutenable proposés dans le rapport Brundland et dont le site internet de FARRE en reprend quand même la définition sur son site internet.
<br />L’agriculture raisonnée ne remet pas suffisamment en cause les méthodes de l'agriculture traditionnelle intensive, en particulier, l’utilisation des intrants de l’industrie chimique agricole ainsi que celles des OGM</span> </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;">. C’est un compromis entre les institutions gouvernementales et l’industrie chimique de l’agro-alimentaires et des concessions aux lobbies particulièrement puissants de cette industrie qui souvent sponsorisent des programmes de recherche d’institutions publiques et dont les dirigeants peuvent être, par le système du «pantouflage »</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> responsables politiques dans les gouvernements et dirigeants des les entreprises agroalimentaires. </span><span style="font-size:130%;">
<br /></p><div align="justify">
<br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">Et l’agriculture Biologique ? Va-t-elle dans la bonne direction?</span></span></div><div align="justify">
<br />Même si on constate une amélioration sensible de la qualité des sols avec l’agriculture biologique, elle s’est malheureusement fourvoyée dans des grossières simplifications conceptuelles. Si tout intrant chimique de synthèse est interdit en agriculture biologique, celle -ci utilise sans le moindre état d’âme les pyréthenes </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> et le roténone</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;">, deux insecticides tirés des végétaux. Leur biodégradabilité est certes plus rapide, et s’agissant des pyréthenes ils sont moins nocifs qu’un grand nombre d’insecticides issue de la chimie de l’agroalimentaire. L’usage du roténone par contre est plus contesté car de son champ d’action est plus large et il induit la maladie de Parkinson</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn6" name="_ftnref6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;"> chez les rats</span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;">. La banalisation de son emploi coïncide étrangement avec l’augmentation de la maladie de Parkinson </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn2" name="_ednref2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;">.La commission européenne à depuis le 10 avril 2008 demandé à tous les Etats Membres de retirer les autorisations des produits contenant du roténone </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn3" name="_ednref3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;">. La France bénéficie d’un délai supplémentaire jusqu’en 2011 pour des usages, entres autres sur la vigne, ce qui confirme le statut prépondérant de la France en Europe dans l’utilisation des produits chimiques.
<br />L’agriculture biologique ne se prive pas non plus de l’utilisation des phéromones synthétiques qui empêchent l’accouplement des insectes prédateurs de la vigne mais aussi celui des insectes amicaux comme les prédateurs du micro-organisme responsable de la Flavescence Dorée qui ne peuvent être traités que par des intrants chimiques puissants, dommageable pour l’environnement, ou souvent par l’arrachage des vignes.
<br />La bouillie bordelaise, à base de sulfate de cuivre est utilisée dans le traitement du Plasmopara viticola, l’agent du Mildiou est particulièrement controversée pour la toxicité du cuivre sur les sols et dans les milieux aquatiques, ce qui va conduire à une réduction drastique de son usage même en agriculture conventionnelle dans les années qui viennent. La bouillie bordelaise est autorisée en agriculture biologique dans certaines limites : Depuis le 1er janvier 2006, dans la limite maximale de 6 kilogrammes de cuivre par hectare et par an, pour les cultures pérennes, comme celles de la vigne, les États membres peuvent porter par dérogation la dose maximale jusqu'à 38 kilogrammes de cuivre par hectare (jusqu'au 31 décembre 2006). Elle devra décroître au delà. Nous n’avons rien trouvé dans la littérature à ce sujet qui indique que les quantités autorisées aient été revues à la baisse en 2007.
<br />On peut aussi légitiment s’interroger sur l’impact carbone de ces traitements préventifs répétés par l’utilisation des tracteurs aussi que l’impact sur la biologie des sols par leur compactage du passage des engins mécaniques pour l’épandage de la bouillie bordelaise.</span></div><span style="font-size:130%;"></span><span style="font-size:130%;"><div align="justify">
<br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">La Biodynamie : La solution finale ou sorcellerie</span></span> </div><div align="justify"></span><span style="font-size:130%;">
<br />Le concept de culture biodynamique date de 1924 et a été formulée par Steiner qui est issu de l’anthroposophie, (également appelée </span><a title="Science de l'esprit" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_de_l%27esprit"><span style="font-size:130%;">science de l'esprit</span></a><span style="font-size:130%;"> ). Elle avait pour but, à l’époque, de répondre aux inquiétudes de certains agriculteurs préoccupés par la dégénérescence de certaines cultures. Ses fondements sont donc plus empiriques que scientifiques.
<br />L’agriculture biodynamique a pour but d'obtenir des </span><a title="Plante" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Plante"><span style="font-size:130%;">plantes</span></a><span style="font-size:130%;"> saines avec un rendement optimum, tout en évitant d'épuiser les sols par une exploitation trop intensive. La base de ces agricultures est l'emploi du </span><a title="Compost" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Compost"><span style="font-size:130%;">compost</span></a><span style="font-size:130%;">, réalisé, pour l'essentiel, à partir de </span><a title="Fumier" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fumier"><span style="font-size:130%;">fumier</span></a><span style="font-size:130%;">, de </span><a title="Déchet" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9chet"><span style="font-size:130%;">déchets</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="Végétaux" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9g%C3%A9taux"><span style="font-size:130%;">végétaux</span></a><span style="font-size:130%;"> et de </span><a title="Terre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Terre"><span style="font-size:130%;">terre</span></a><span style="font-size:130%;">, en fait de toute substance </span><a title="Naturelle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Naturelle"><span style="font-size:130%;">naturelle</span></a><span style="font-size:130%;"> végétale ou animale susceptible d'être décomposée par les micro-organismes et les êtres vivants dans le compost. L’agriculture Biodynamique utilise aussi la technique des </span><a title="Compagnonnage (botanique)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnonnage_(botanique)"><span style="font-size:130%;">plantes compagnes</span></a><span style="font-size:130%;">, c'est-à-dire de plantes qui se renforcent mutuellement par leur proximité. L’utilisation de produit phytosanitaire de synthèse est rigoureusement interdite.
<br />En agriculture biodynamique, on accorde une grande importance aux rythmes dans la nature. L'agriculteur biodynamique tient compte des </span><a title="Phases lunaires" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Phases_lunaires"><span style="font-size:130%;">phases lunaires</span></a><span style="font-size:130%;">, et parfois des planètes, des </span><a title="Rythmes circadiens" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rythmes_circadiens"><span style="font-size:130%;">rythmes circadiens</span></a><span style="font-size:130%;">, des rythmes </span><a title="Saison" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saison"><span style="font-size:130%;">saisonniers</span></a><span style="font-size:130%;">.
<br />Il existe un label spécifique à la culture Biodynamique, le label « Demeter » ainsi qu’un label « Biodyn » spécifique à la viticulture.
<br />Certains des plus grands domaine viticoles mondiaux pratiquent cette agriculture (Domaine de la Romanée Conti, Domaine Leflaive, La Coulée de Serrant, Domaine Zind Humbrecht etc ).
<br />Dans l’ensemble, ce type de viticulture semble plus adapté aux petits domaines hautement qualitatifs.</span>
<br /><span style="font-size:130%;">
<br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">La viticulture intégrée : une voie novatrice et intéressante</span></span> </span></div><p align="justify"><span style="font-size:130%;">Nous avons été surpris quand , Alessandria, producteur piémontais de Barolo, Barbera et Dolcetto nous a répondu qu’il pratiquait ce type de viticulture.
<br />Le concept d’agriculture intégrée définie des pratiques agricoles pour produire des aliments en utilisant les moyens les plus naturels possibles et des mécanismes régulateurs pour remplacer les apports chimiques et polluants. C’est une approche holistique (totale). L’exploitation agricole est considérée comme une unité de base dans laquelle évoluent les cultures et les espèces animales en complète complémentarité.
<br />Les animaux sont envoyés dans les champs et les vignes après la récolte ou vendange pour « nettoyer » les sols des résidus. Leurs déjections apportent de l’engrais au sol. La préservation de la fertilité des sols est un aspect essentiel de ce type d’agriculture. Les moyens biologiques, chimiques et techniques sont utilisés uniquement en compléments de ce qui ne peut pas être fait pas les espèces végétales ou animales et pour maintenir les exigences économiques de rentabilité de l’exploitation.
<br />Elle approche en similaire à l’agriculture soutenable mais elle ajoute une dimension de proximité. L’exploitation est un écosystème en équilibre et dont les productions font vivre l’économie locale et ne sont pas destinées à être introduites - dans le système logistique de la distribution aujourd’hui largement mondialisée. </span><span style="font-size:130%;">
<br /></span></p><div align="justify">
<br /><span style="font-size:130%;"><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">Et dans les chais ?</span></span> </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span>
<br /><span style="font-size:130%;">Il n’y a pas à proprement parlé de vins biologiques comme beaucoup le pense. Seule la viticulture peut être biologique (ou organique). Il n’y a pas encore de certification pour la vinification et le biologique s’arrête en général à la porte des chais et c’est tant mieux !
<br />Beaucoup des ces viticulteurs biologiques sont des fervents supporters ou des élaborateurs de vin nature et dans bien des cas ils utilisent des concentrations de soufre minime (quand ce n’est pas tout simplement l’absence totale de soufre). Des vins élaborés de cette façon conduisent à des déviances de tel sorte qu’ils ont souvent des arômes de basse cour ou bien pétillent si bien que l’on assiste aujourd’hui à la constitution d’un circuit de distribution spécialisé (bars à vin et cavistes) dirigé par des intégristes du bio ou/et du « sans soufre » pour initier le consommateur au plaisir du vins « déviant ».
<br />Ce type d’agriculture est trop vulnérable aux conditions adverses extrêmes comme on l’a vu en 2006 où de nombreux viticulteurs en agriculture biologique ont perdu leur récolte pour rester en biologique ou bien sont sortis de l’appellation bio pour sauver une récolte qui n’aurait pu l’être autrement que par l’utilisation de produits phytosanitaires.
<br />En agriculture biologique, on se ne préoccupe pas ou peu de l’impact environnemental ni de l’impact carbone de ce type d’agriculture. En Californie on commence à voir apparaitre des fermes immenses totalement gérées en agriculture biologique qui emploient des moyens encore plus conséquent en ressources énergétiques que ceux utilisés en agriculture conventionnelle. Les produits issus de l’agriculture biologique ne remettent pas non plus en cause le système de distribution aberrant qui fait voyager par avion sur de milliers de kilomètres des denrées alimentaires qui pourraient tout aussi bien être produites localement.
<br />L’agriculture biologique n’est elle-même pas une agriculture durable car elle ne traite qu’une petite partie d’un système qui doit se concevoir comme un ensemble. Une agriculture durable peut être biologique mais une agriculture biologique ne peut être une agriculture durable.
<br />Si la chimie a envahie les vignobles, elle n’a pas été reste dans les chais non plus avec la chaptalisation, l’acidification, le soufre, les conservateurs, les copeaux, de bois, les ajouts d’améliorateurs du goût, d’édulcorants, de tanins, d’eau. La liste serait trop longue pour tous les citer ici. Parallèlement les technologies modernes se sont aussi imposées (micro-bullage</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn7" name="_ftnref7"><span style="font-size:130%;">[7]</span></a><span style="font-size:130%;">, osmose inverse</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn8" name="_ftnref8"><span style="font-size:130%;">[8]</span></a><span style="font-size:130%;">, distillation à cônes rotatifs sous vide</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn9" name="_ftnref9"><span style="font-size:130%;">[9]</span></a><span style="font-size:130%;">) pour le meilleur ou pour le pire. On peut voir ici et là, aux détours de nos visites dans certains des plus grands domaines viticoles, des « concentrateurs » ou « micro-bulleurs » (dont on nous assure qu’ils n’ont jamais été utilisés et qu’ils ne le seront jamais). On se demande pourquoi on finance de tels équipements inutiles à moins que l’on considère que cela fasse partie, de nos jours, de l’esthétique d’un chai. Mais il est vrai que l’on vous répète, dans ces domaine, que le vin se fait dans la vigne et non pas dans les chais !
<br />Et puis beaucoup ont succombé au système Parker-Rolland </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn10" name="_ftnref10"><span style="font-size:130%;">[10]</span></a><span style="font-size:130%;"> d’uniformisation du goût qui rend toute tentative d’identification du terroir d’origine des vins quasiment impossible. Sans que cela fasse nécessairement de mauvais vins, il est quand même plus que dommage de voir disparaître cette notion d’origine, d’appartenance à un lieu, de terroir qui a sous-tendu au fil des siècle le travail de l’ homme pour tirer la meilleure adéquation entre le terroir et la vigne et faire qu’un vin produit sur une parcelle, soit différent d’un autre produit sur un parcelle voisine. Des vins de la Rioja en Espagne (région fraiche à 600 mètres d’altitude) ont maintenant la couleur et la densité des vins de la Ribera del Duero (région plus sudiste et moins élevée). Les vins faits à partir du cépage Nebiolo deviennent noir comme de l’encre digne des plus somptueux Cabernet Sauvignon.
<br />La recette du système Parker-Rolland est simple même si on la simplifie un peu ici. , il faut récolter tard à maturité parfaite certains disent en parfaite maturité pour faire de la confiture. Il faut de la couleur et il faut du bois, du bon, du bien toasté et beaucoup ; Et puisque comme les clients ne peuvent pas attendre il faut microbuller, encore microbuller et toujours microbuller </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn11" name="_ftnref11"><span style="font-size:130%;">[11]</span></a><span style="font-size:130%;"> les moûts. Alors on arrive à des vins qui ont beaucoup plus a voir avec la technologie qu’avec les terroirs dont ils sont issus mais au moins on aura des vins qui plairont à Bob </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn12" name="_ftnref12"><span style="font-size:130%;">[12]</span></a><span style="font-size:130%;"> et Bob, il donnera des bonnes notes et les bonnes notes apponteront du bon business à Miguel </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn13" name="_ftnref13"><span style="font-size:130%;">[13]</span></a><span style="font-size:130%;"> qui lui permettront de donner à Bob la primeur de ses découverte pour que Bob en parle avant les autres </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn4" name="_ednref4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;">. Ces deux grands talents ne sont que la réflexion de notre temps, celle de la volonté de l’homme de s’affirmer au dessus de la nature et de son histoire avec la complicité mercantiles des producteurs prêts à faire des vins « contre nature » pour s’attirer les faveurs des critiques! Pour ceux qui résistent, courage, ils sont dans le vrai car comme tous, les faiseurs d’opinion d’un moment finiront comme la plupart dans la « fosse commune du temps » </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn14" name="_ftnref14"><span style="font-size:130%;">[14]</span></a><span style="font-size:130%;">et la nature reprendra ses droits, comme toujours, à moins que de la nature il n’en reste pas grand-chose après que le changement climatique ne soit passé par là.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le gouvernement français ayant refusé de prendre en charge financièrement la traduction celle-ci fut effectuée pas des québécois.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> Organsimes Genetiquement modifiés. Sont des organismes dont le patrimoine génétique a été modifié par l’homme.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le « pantouflage » est le passage d un haut fonctionnaire (qui souvent exerce des responsabilités importantes au gouvernement) de la fonction publique à l’entreprise privée.
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> Un pesticide à basse toxicité dérivé de la fleur de Chrysanthème
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le Roténone est une molécule organique naturellement produite par certaines plantes tropicales qui est toxique pour un grand nombre d’espèces animales à sang froid.
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn6" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref6" name="_ftn6"><span style="font-size:130%;">[6]</span></a><span style="font-size:130%;"> La maladie de Parkinson est une maladie neurologique caractérisée par la dégénérescence d'une population de cellules nerveuses (neurones) situées dans le Locus Niger ou Substance Noire, petite structure mesurant quelques millimètres et située à la base du cerveau.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn7" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref7" name="_ftn7"><span style="font-size:130%;">[7]</span></a><span style="font-size:130%;"> Technique aussi appelle micro-oxygénation mise au point en Madiran par les frères Laplace et Patrick Ducourneau. Cela consiste à injecter dans la cuve de fermentation de l'oxygène en petite quantité grâce à un appareil qui fonctionne un peu à la manière d'une pompe pour aquarium: cela précipite les anthocyanes et permet de doser l'élevage en bois neuf. Cela peut être considéré comme une accélération du processus d’élevage qui se fait habituellement en barrique.
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn8" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref8" name="_ftn8"><span style="font-size:130%;">[8]</span></a><span style="font-size:130%;"> L’osmose inverse est un système de purification d’une solution (du mout pour le vin) au travers d’un filtre qui est sous pression hydrostatique (50-60 bars) et qui force les molécules d’eau à franchir la membrane, concentrant ici le moût.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn9" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref9" name="_ftn9"><span style="font-size:130%;">[9]</span></a><span style="font-size:130%;"> Utilisé pour réduire la teneur en alcool des vins grâce à la technique CCR (Colonne de cônes rotatifs), une distillation mécanique, effectuée sous vide, à température ambiante. Le vin s´écoule sur des cônes empilés qui tournent à une vitesse déterminée. Sous l´effet de la force centrifuge, le liquide est transformé en une couche mince et turbulente, balayée, dans le sens inverse, par un flux de vapeur qui entraîne les composés volatils du vin. La quantité d´alcool nécessaire est ainsi prélevée, mais aussi les arômes les plus volatils qui sont réinjectés dans le vin partiellement désalcoolisé.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn10" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref10" name="_ftn10"><span style="font-size:130%;">[10]</span></a><span style="font-size:130%;"> Robert Parker est le critique viticole le plus puissant au monde. Ses notes influence fortement le prix des vins sur les marché du monde. Michel Roland est l’œnologue consultant le plus connu et consulte pour un grand nombre de domaine à travers le monde.
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn11" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref11" name="_ftn11"><span style="font-size:130%;">[11]</span></a><span style="font-size:130%;"> Propos tenu par Michel Roland et rapportes dans le film de Jonathan Nossiter, Mondovino.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn12" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref12" name="_ftn12"><span style="font-size:130%;">[12]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le nom familier donné à Robert Parker dans le milieu du vin.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn13" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref13" name="_ftn13"><span style="font-size:130%;">[13]</span></a><span style="font-size:130%;"> Le nom familier donné à Michel Roland.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn14" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref14" name="_ftn14"><span style="font-size:130%;">[14]</span></a><span style="font-size:130%;"> Expression utilisé par Georges Brassens dans la chanson le « testament » sur album Chanson pour l’Auvergnat »
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref1" name="_edn1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> La Roténone : données nouvelles et réflexions : Dr. Bernard Mauchamp, Unité Nationale Séricicole, INRA, 25 quai J.-J. Rousseau, 69350 La Mulatière
<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref2" name="_edn2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;"> La Roténone : données nouvelles et réflexions.2005. Dr. Bernard Mauchamp. Unité Nationale Séricicole, INRA, 25 quai J.-J. Rousseau, 69350 La Mulatière
<br />.
<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref3" name="_edn3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;"> La décision de la Commission européenne n°2008/317/CE du 10 avril 2008.
<br />
<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref4" name="_edn4"><span style="font-size:130%;">[iv]</span></a><span style="font-size:130%;"> Robert Parker : Anatomie d’un mythe. Hanna Agostini. Edition Scali 2007. ISBN : 978-2-35012-186-4.</span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-26848810247922677012009-09-02T14:52:00.002+02:002009-09-02T15:04:13.576+02:00PROFESSION DE FOI(E)<span name="cochin"><span style="color:#99ccff;"><div align="center"><span style="font-size:130%;">La réaction épidermique des singes en hiver au rapport de l’Institut National du Cancer </span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;">« Alcool et risques de cancer ».</span></div><div align="center"><br /><span style="font-size:130%;"></span></span>Claude Gilois & Ricardo Uztarroz<br /><br /><span name="calibri"></span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;">Disons le franchement, les seules choses que les deux singes, auteurs de ce Blog, savent vraiment bien faire, c’est boire et manger. Boire d’abord, car nous avons décidé depuis bien longtemps, que si nous ne pouvions pas faire les deux, pour des raisons économiques, alors boire serait notre priorité. Attention nous buvons mais pas « systématiquement » pas « sans y prendre plaisir » et encore moins pour « oublier les amants de nos femmes » comme l’a chanté Boris Vian</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;">. Nous buvons tout, vin, alcool, apéritif, bière, moins maintenant cette dernière mais nous avons un crédit amplement excédentaire pour le restant de notre vie auprès des brasseurs.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Nous ne buvons pas n’importe quoi, pas à l’instar de Boris Vian n’importe « jaja ou vinasse » ! Dans ce domaine nous jouons dans la cours de grands aussi bien en quantité qu’en qualité. Nous n’en tirons aucune gloire particulière. C’est comme ca. C’est vrai que pour un marchand de vin, c’est préférable (un marchand de vin qui ne boit pas, c’est suspect donc pas bon pour le commerce). Quand à un journaliste de cette génération, s’il ne buvait pas (sauf s’il s’était arrêté de boire pour en avoir trop bu), il aurait été peu crédible. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Disons le franchement, les deux à trois unités par jour recommandées par les autorités médicales jusqu’il y a quelques mois sont largement dépassées avec nous. Soyons plus précis et admettons le ; nous épuisons normalement notre quota hebdomadaire en deux jours, peut-être trois les semaines de grande sécheresse, mais, d’un autre côté, ça nous arrive de consommer notre allocation, voire plus en moins d’un jour. Encore faudrait-il s’entendre sur la définition de l’unité car si l’unité est la bouteille alors nous rentrons dans la norme et si c’est la barrique nous nous sommes en déficit chronique.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Si l’on compare notre consommation aux nouvelles normes </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> (tolérance zéro) alors nous devrions être morts depuis belle lurette. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Mais comment sont donc établies ces normes ? Franchement, il n’y a eu aucune recherche sur ce sujet car l’éthique médicale ne permet pas de faire des recherches sur le long terme en soumettant des sujets à une absorption régulière de substances dont on suspecte qu’elles sont nocives pour la santé. Donc on ne sait pas , sauf que les deux singes, ça fait plus de quarante ans qu’ils se soumettent, eux, qui plus est volontairement, et en outre par plaisir, à une recherche de consommation dont ils aimeraient voir l’aboutissement (le plus tard possible bien sûr), et faire par voie de conséquence, bénéficier la science d’une contribution non négligeable à la connaissance des ressources du corps humain. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Figurez-vous que le foie de c’est deux sexagénaires ne proteste même pas plus que ca !! Le reste non plus d’ailleurs. Ce qui prouve bien, contrairement aux affirmations de William Shakespeare, qu’on peut « être et avoir tété »</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> N’oubliez pas que l’un de ces singes est un ancien biologique rompu à l’analyse des paramètres sanguins. Alors comment expliquer que l’Institut National du Cancer révise récemment ses positions sur la question en conseillant l’abstinence totale après nous avoir dit que c’était bon pour la santé ? Pressés de s’expliquer un peu, ils ont justifié leurs recommandations pour les motifs suivants :</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Premièrement, l’absorption d’une quantité importante d’alcool peut tuer. Vous avez essayé vous de boire 3 litre de café d’un coup ? Je ne vous le conseille pas car vous risquer de peter une durite! Le café est-il pour ça mauvais pour le cœur ou les artères ? </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Deuxièmement, l’alcool cause la cirrhose. Soit, mais à quelle dose ? Désolé mais nous n’avons pas de réponse car nous ne pouvons pas faire de recherche donc en l’absence de réponse abstenez-vous ! On notera au passage la rigueur scientifique. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Troisièmement, il causerait une déperdition des neurones. Bon, même si c’était le cas faut il s’en inquiéter ? Prenez, par exemple, un troupeau de buffles dans la nature. Il tire sa force de son unité en restant bien groupé. Quand un d’entre eux est malade le troupeau ralentit pour attendre le retardataire malade mais les prédateurs sont à l’affût. Le troupeau se désunit un peu et souvent le prédateur en profite et parvient à sa fin. Il élimine la bête malade. Alors le troupeau repart à sa vitesse normale. Eh bien, l’effet de l’alcool est identique, il élimine les neurones faibles pour que les autres fonctionnent de plus belle. A mauvaise science, bonne observation. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Nous buvons par plaisir non pour nous soigner ou améliorer quelque fonction vitale. Si la consommation de vin en particulier contribue à l’amélioration de certaine fonction physiologique ou chimique de notre corps alors tant mieux sinon tant pis. Cela ne changera rien à notre consommation. Nous n’aimons pas plus l’hygiénisme du lobby anti-alcool que ceux qui nous dise que c’est bon pour la santé. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Nous sommes conscients que la consommation d’alcool n’est probablement pas tout à fait neutre pour la santé mais vivre sa vie non plus. Cela mène même tout droit à la mort. Il est légitime que des conseils de prudence soient donnés mais ce qui gêne dans ces conseils c’est stigmatisation de la consommation d’alcool alors qu’il y a suffisamment de preuves qui impliquent beaucoup plus aujourd’hui les produits de l’industrie de l’agro-alimentaire dans la recrudescence des maladies en général et des cancers en particulier </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn1" name="_ednref1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn2" name="_ednref2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;">. Mais sur ce sujet on ne dit rien. On balaye toute association en une phase lapidaire et sans appel. Il est vrai que cette industrie est bien organisée autour de multinationales très puissantes, de lobbyistes professionnels et elle contrôle une partie de la recherche au travers de subventions voire même de paiements directs aux scientifiques </span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_edn3" name="_ednref3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;"> . Elle est, de plus, grosse consommatrice de publicité dans les journaux médicaux et contrôle donc indirectement le contenu éditorial des ceux-ci II III. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">On ne peut donc que mettre en doute l’impartialité et la qualité du conseil de l’Institut National du Cancer qui a sans doute préféré s’attaquer à un lobby faible, d’une industrie peu concentrée </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;">, pour justifier de la recrudescence des maladies cancéreuses I et de l’échec (pour ne pas dire le fiasco) du plan cancer mis en place en 2003 </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn5" name="_ftnref5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> et cela sans toucher au sacro-saint lobby de l’industrie chimique et agro-alimentaire. </span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Une réponse scientifique sera apportée prochainement au rapport « Alcool et risque de cancer » de l’Institut National Cancer. </span></div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"></span></div><div align="center"><span style="font-size:130%;">So watch this space !! </span></div><div align="justify"><br /><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> Boris Vian (1020-1959), Ecrivain, poète, parolier, chanteur, ingénieur, musicien, scénariste et traducteur.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> L’Institut National du Cancer dans un communiqué de presse publié le 11 décembre 2008 indiquait que « même une consommation modéré augmente les risque de cancer » Le mardi 30 juin, l’association « pour l’Honneur du vin » (www.honneurduvin.com) annonçait que ce communiqué avait été retiré sur recours administratif de leur part. Rapport disponible :</span><a href="http://www.e-cancer.fr/v1/retournefichier.php?id=2671"><span style="font-size:130%;">www.e-cancer.fr/v1/retournefichier.php?id=2671</span></a><span style="font-size:130%;">.<br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> Shakespeare William, (1556-1616) est considéré comme l’un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la littérature anglo-saxonne. Etre ou ne pas être est la fameuse réplique que Shakespeare met dans la bouche d’Hamlet. En espérant que le grand homme nous pardonnera de ce détournement.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> L’industrie du vin est largement régionale et mal organisée nationalement ou internationalement. Son pouvoir de lobbying est faible.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn5" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref5" name="_ftn5"><span style="font-size:130%;">[5]</span></a><span style="font-size:130%;"> Un plan anti-cancer très ambitieux a été mis en œuvre sous la présidence de Jacques Chirac en 2003. L’augmentation des cancers constatés depuis l’année 1960 s’est encore accrue depuis. Comme la consommation d’alcool est en forte baisse depuis une quarantaine d’année, on voit mal comment elle pourrait être responsable de l’augmentation de cette maladie.<br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref1" name="_edn1"><span style="font-size:130%;">[i]</span></a><span style="font-size:130%;"> Belpomme Dominique. Guérir du Cancer ou s’en protéger ; un véritable espoir a condition de changer notre approche de la maladie, Edition Arthème Fayard, 2005. ISBN : 978-2-213-62420-4. Dominique Belhomme est, entre autre, professeur de cancérologie à l’université Paris-V.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref2" name="_edn2"><span style="font-size:130%;">[ii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Campbell L Colin T, Campbell Thomas M.Le rapport Campbell: Révélations stupéfiantes sur les liens entre l’alimentation et la santé à long terme.. Edition Ariane. Avril 2008. ISBN : 978-2-89626-038-6.<br /><br /></span><a title="" style="mso-endnote-id: edn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ednref3" name="_edn3"><span style="font-size:130%;">[iii]</span></a><span style="font-size:130%;"> Marie Monique Robin. Le monde selon Monsanto. De la dioxine aux OGM. Une multinationale qui vous veut du bien. Editions La Découverte (5 mars 2008) Collection : Cahiers libres. ISBN-13: 978-2707149183<br /></span></div></span>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-77364250254157191462009-07-17T15:26:00.002+02:002009-08-26T11:41:51.553+02:00Bonne Nouvelle : Les singes en hiver en ouvrent une bouteille pour célébrer !<div align="justify"><span style="font-size:130%;">La diffusion d’une partie totalement absurde d’une étude de l’Institut National du Cancer. « Le risque de cancer s’accroît dès le premier verre d’alcool » a été retiré du rapport de l’institut National du Cancer suite au recours de l’association HONNEUR DU VIN auprès du ministère de la santé. Tous les textes et rapports sont disponibles sur le site </span><a title="http://www.honneurduvin.co/" href="http://www.honneurduvin.com/"><span style="font-size:130%;">www.honneurduvin.com</span></a><span style="font-size:130%;">.</span></div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;">Un verre, c'est trop, deux verres, bonjour le cancer; mais trois verres et plus, c'est la joie de vivre.</span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3264892000128746411.post-80886936002050134182009-07-15T10:46:00.011+02:002009-07-15T11:18:24.501+02:00SINGE EN HIVER, LE VIN MARIANI, premier dopant de l'histoire<div align="justify"><span style="font-size:130%;"><em><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">Par Ricardo Uztarroz</span></span><br /></em><br /><br /></span><span name="calibri"><span style="font-size:130%;">C’est reparti comme en 40, toujours la même foule bon enfant, popu, sans chichis, papa, maman, les enfants, l’oncle, la tante, les cousins, les cousines, pépé, mémé, les copains, les copines, congé spécial accordé par le taulier, casse-croûte, camembert et saucisson, bouteille de rouge ou blanc, table dépliante, casquette en papier, chapeau de paille, espadrilles, ou orteils en éventail, sur les bords des routes pour voir passer le barnum cycliste de l’été, le 96ème depuis 1903.<br />Mais peut-on encore l’appeler tour de France quand le parcours d’environ 3.500 km en 21 étapes (et deux jours de repos), reste confiné au quart sud-est de l’Hexagone ? Quand il est parti de Monaco, la plus huppée des principautés, le plus épargné paradis fiscal, quand il a emprunté pour son prologue le circuit du Grand Prix de Formule 1, le plus mondain de tous les Grands Prix, quand il a fait étape à Andorre, autre principauté, également discret paradis fiscal, temple du négoce « free taxe » ? Quand il va faire une incursion en Suisse, pays où les comptes en banque bien garnis se trouvent bien au chaud ? Quand il délaisse l’aride traversée des Landes ? Quand il ignore la péninsule armoricaine, royaume de la Petite Reine ? Quand il snobe les pavés Ch’ti ? Quand il omet de faire un crochet du côté du Ballon d’Alsace ?<br />Les trois premiers Tours qui ne comptaient que six étapes (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Paris) ne furent qu’une grande boucle autour du centre géographique de la France. Ce n’est qu’à partir de 1906, qu’il va justifier pleinement son appellation.</span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg42hTxCy0lN5y2hBbXgbM1irrCGhIPYEEhR97Qn9l5HtXlRLvO7eVWwvCa6fOyi-HmPX8hEjZSTnEljvtKRWH8F_abVoSD4yiKiacqGLyD4aUfbqajk6jH7SSxcygTKAti9_QQh5LJOts/s1600-h/tour+de+france.jpg"><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5358611682287211458" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 233px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg42hTxCy0lN5y2hBbXgbM1irrCGhIPYEEhR97Qn9l5HtXlRLvO7eVWwvCa6fOyi-HmPX8hEjZSTnEljvtKRWH8F_abVoSD4yiKiacqGLyD4aUfbqajk6jH7SSxcygTKAti9_QQh5LJOts/s320/tour+de+france.jpg" border="0" /></span></a><span style="font-size:130%;"> Désormais, son tracé suit fidèlement le contour de nos frontières mais évite, bien entendu, de pénétrer en Alsace alors prussienne. En 1907 et 1908, le Tour s’était payé cependant le culot de faire un très court crochet en Lorraine, elle aussi sous domination germanique. Il attendra l’an 1919, la fin des hostilités, le retour de ces deux provinces dans le giron hexagonal, pour faire sa première visite à Strasbourg.<br />Jusqu’en 1929, la capitale de la choucroute, du jarret de porc et de la bière, aura droit à cet honneur patriotique. En revanche, Brest, à l’autre extrémité, ne sera amputé de la venue systématique des Géants de la route qu’en 1932 au profit de Strasbourg. Puis l’année suivante, ces deux étapes emblématiques seront crucifiées. C’est à compter de cette date que le Tour de France devient un concept mais surtout une marque déposée et non plus un authentique tour du pays à coups de pédales passant par les cinq angles de l’hexagone.</span></span><span style="font-size:130%;"><br /><br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">Encore « de France » ?</span></span><br /><br /></span><span name="calibri"><span style="font-size:130%;">A sa reprise en 1947, après la Seconde guerre mondiale, il inaugure réellement son habitude de découcher chez les voisins en faisant étape à Bruxelles et à Luxembourg. Certes, en 1913, il avait inscrit Genève comme arrivée d’étape mais n’avait plus réitéré cette expérience jusqu’à son arrêt en 1939. En 1948, il va à Liège, fugue à Lausanne et San Remo. Dès cette seconde édition post-guerre, qui manifeste clairement sa velléité d’européanisation, le Tour s’annexe carrément la Belgique, grande terre vélocipédique, parsemée de Murs</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> à défaut de montagne, peuplée de Flahutes durs au mal, aux pavés, au vent et à la pluie, sprinteurs et finisseurs redoutables, à l’instar de Rick Van Loy, comme territoire national jusqu’en 1972, année où il ignore le Nord et ses corons. Et en 1954, c’est la grande transgression : il s’élance d’Amsterdam et ne pénètre en France que deux jours plus tard, à Lille. Dès lors, mérite-t-il encore d’être dit « de France » ?<br />Une décennie plus tard, la paix a été faite en Algérie mais la France se déchire une nouvelle fois. Elle est divisée en deux, presque au bord d’une guerre civile. Ce sont en effet les années de la rivalité Anquetil-Poulidor qui commencent. </span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMyI06BAAa2yNxIQSw87AnFWZodm4_MYhiu2OwRPvXLkEQM1gztTvng9pKACBiIKQPOlJ56LgaMEj3WLcNy72aA5vDUHfvn3cfxxepPyzGXcdrOUE44eOJ5D2n40PukTk50qBHOlI-mZM/s1600-h/robert+chapatte.jpg"><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5358611913402367042" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 227px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMyI06BAAa2yNxIQSw87AnFWZodm4_MYhiu2OwRPvXLkEQM1gztTvng9pKACBiIKQPOlJ56LgaMEj3WLcNy72aA5vDUHfvn3cfxxepPyzGXcdrOUE44eOJ5D2n40PukTk50qBHOlI-mZM/s320/robert+chapatte.jpg" border="0" /></span></a><span style="font-size:130%;">Deux conceptions de la course s’affrontent, deux visions du monde pourrait-on dire, deux France se regardent en chien de faïence, l’une urbaine et élégante, l’autre rurale et austère. Au bistrot, où on va voir l’arrivée du Tour à la télé en noir et blanc commentée par Robert Chapatte, on en vient presque aux mains quand on a forcé sur les chopines de blanc ou de rouge en vociférant ses encourageants pour l’un ou l’autre qui, bien entendu, ne pouvaient pas les entendre.<br />En France, De Gaulle est au pouvoir et Adenauer en Allemagne. C’est la grande politique de rapprochement que symbolisera la photo des deux hommes recueillis se tenant la main. Donc, le Tour, toujours au service des grandes causes, décide d’apporter sa contribution en choisissant en 1964 Fribourg-en-Brisgau pour étape. Cette première incursion outre-Rhin, c’est plus qu’un symbole. C’est un acte qui se veut fondateur d’une nouvelle amitié indéfectible entre les deux pays qui se sont fait trois guerres en moins d’un siècle (que gâchera des années plus tard un match de foot lors du Mondial en Espagne et où, au demeurant, plus de la moitié des Bleus avaient des patronymes hispaniques). L’année suivante, le Tour scelle par un coup de panache cette réconciliation en partant de Cologne.<br />Jusqu’en 1982, les escapades régulières en Belgique, aux Pays Bas et Allemagne seront la règle. En 1978, c’est au tour de l’Angleterre de s’intégrer à cette habitude, en 1991 celui de l’Espagne et en 1998 vient s’y joindre la lointaine Irlande. On a même parlé d’un possible départ de New York.<br />Est-ce que l’édition 2009, en se recroquevillant sur une portion congrue de l’Hexagone, marque-t-elle un revirement, la fin d’un expansionnisme territorial qui semblait boulimique ?</span></span><span style="font-size:130%;"><br /><br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">« Tout lu, tout bu »</span></span><br /><br /></span><span name="calibri"><span style="font-size:130%;">Avant d’entrer dans le vif de notre propos, à savoir rafraîchir la mémoire de pas mal concernant le dopage qui scandalise aujourd’hui et sur lequel on a longtemps fermé les yeux, </span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf5dHSAo8fpUTt64lYv9NFWKIEcJIrVnaL8prtR_gwyZWE3S8053408HCLtNtJiBRvwTXX05X4tDHNxO5uIuZ-9Bm9pJ1YNjqSmW9PfmzY9ggB4fme0Vbppmpvqh4yu03lomU5gKj2NYw/s1600-h/antoine+blondin.jpg"><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5358612382745261314" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf5dHSAo8fpUTt64lYv9NFWKIEcJIrVnaL8prtR_gwyZWE3S8053408HCLtNtJiBRvwTXX05X4tDHNxO5uIuZ-9Bm9pJ1YNjqSmW9PfmzY9ggB4fme0Vbppmpvqh4yu03lomU5gKj2NYw/s320/antoine+blondin.jpg" border="0" /></span></a><span style="font-size:130%;">le Singe en hiver se doit de rendre un hommage appuyé à son putatif paternel, à savoir le regretté, irremplaçable chantre du Tour, le troubadour du boyau, poète de la pédale (aucune allusion sexuelle, convient-il de le préciser), le chroniqueur de la « crise annuelle de la bonne humeur »</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn2" name="_ftnref2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;">, celui qui a dit « Pour le Tour, j’ai la fête qui tourne », l’inventeur de la formule « la légende des cycles », celui qui a osé écrire « avec ton air de Brest » quand, une année, la Grande boucle prit son élan de cette ville la plus occidentale du continent, à savoir Antoine Blondin, celui qui a « tout bu, tout lu. »<br />De 1954 à 1982, il a suivi pour l’Equipe tous les Tours, hormis celui de 1958, soit un total de 27, toujours dans la voiture portant le «dossard 101 » qu’il avait baptisée « ma résidence secondaire », et publié 524 chroniques primesautières</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn3" name="_ftnref3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> dans les colonnes ce journal organisateur de l’épreuve, un vrai forçat de la plume lui qui se définissait comme l’écrivain parmi ses contemporains à l’œuvre la plus mince</span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftn4" name="_ftnref4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;">, écrites toutes à la main et non à la machine, sous l’empire d’un état éthylique permanent. On a dit de lui qu’il a été « le romancier le plus saoul de sa génération. » Les statistiques le concernant n’ont pas tenu la comptabilité de tout ce qu’il ingurgitait pendant que les autres pédalaient et absorbaient par différentes voies de leur côté d’autres produits que l’on a qualifiés de dopants. L’auteur de ces lignes, encore gamin mais lecteur assidu de l’Equipe garde le souvenir attendri de l’avoir vu le soir d’une étape à Saint-Nazaire, assis sur le siège arrière de la 203 Peugeot décapotable qui le véhiculait, en train de rédiger sa chronique. Quel beau métier, s’était-il dit le gamin qui a voulu être coureur et a fini journaliste. Bien que bourré à la clé, il paraît que Blondin pissait sa copie sans la moindre rature. Il avait pour principe de ne plus retirer un mot du moment qu’il était écrit.</span></span><span style="font-size:130%;"><br /><br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">Premier dopé et premier présumé mort</span></span><br /><br /></span><span name="calibri"><span style="font-size:130%;">Enfin, pour en venir à l’objet de cette chronique, il faut rappeler que le premier dopé de l’histoire qui s’est fait coincer, c’est un nageur ; ça remonte à 1865 et ça s’est passé à Amsterdam. Le premier présumé décès imputable au dopage remonterait à 1896. Mais le fait n’est pas établi avec certitude.<br />Quinze jours après avoir disputé Bordeaux-Paris, le coureur gallois Arthur Linton meurt. D’abord, on a dit qu’il avait succombé à une fièvre typhoïde et, un peu plus tard, on a prétendu qu’il a été victime du mélange à base de morphine et de cocaïne qui lui aurait fait absorber pendant la course son soigneur. On a parlé aussi d’alcool tri méthyle. Le fait que le décès survienne deux semaines après laisse perplexe sur la cause réelle de sa mort. A propos du dopage, comme aucune autopsie n’a été pratiquée, on ne peut dire que : très probable mais pas totalement certain. </span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_A3Es2Dz_bs5XYO39Vo0f-RLKPEYaE-OXPJz2hMsvG6k38XG_5R0s2mKHOOlaXBO7xrxj82s9sDROqRc6nncZpCZgC1FHVkIGCqA5O-nlmR0htszq6LbsUJ22BU3xKSyVRqRSVcx_mFU/s1600-h/vin+mariani.jpg"><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5358612772805354450" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 185px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_A3Es2Dz_bs5XYO39Vo0f-RLKPEYaE-OXPJz2hMsvG6k38XG_5R0s2mKHOOlaXBO7xrxj82s9sDROqRc6nncZpCZgC1FHVkIGCqA5O-nlmR0htszq6LbsUJ22BU3xKSyVRqRSVcx_mFU/s320/vin+mariani.jpg" border="0" /></span></a><span style="font-size:130%;"><br />En tout cas, dès ses origines, le sport en général, et plus particulièrement le vélo à cause des efforts surhumains qu’il requiert, a été lié au dopage. A l’époque, le corps médical recommande à tous les sportifs de boire un très efficace stimulant, le vin Mariani. Ce «the popular french tonic », comme le qualifieront les Américains qui en raffoleront, aurait inspiré le créateur du Coca Cola.<br />Un verre de ce vin, et aussitôt, on avait une putain de pêche. En 1863, un préparateur en pharmacie d’origine corse Angelo Mariani a l’idée de faire macérer dans un corpulent bordeaux des feuilles de coca. Résultat, il obtient une décoction miraculeuse qui contient au moins 7mg de cocaïne par litre. Donc pas étonnant qu’il stimule.<br />Tout le monde en est friand et en redemande, Jules Verne, Thomas Edison, le Prince de Galles, le pape d’alors, Léon XIII qui ne se sépare jamais de sa divine fiole (il se fendra même d’une bulle adressée à l’inventeur du vin pour le féliciter ; sûr que Mariani s’est du coup retrouvé au paradis), mais surtout Emile Zola, l’homme du mémorable « J’accuse », écrira à son sujet : « Ce vin qui fait la vie, conserve la force à ceux qui la dépensent et la rend à ceux qui n’en ont plus. »<br />Dans le numéro du 25 mai 1899 de la revue La vie au grand air, une kyrielle de champions de l’époque y vont de leur éloge, Charles Charlemont, boxeur, Fernand Charron, pilote automobile et coureur cycliste, champion de France de demi-fond en 1891, le comte Justicien de Clary, tireur au pistolet et futur président du Comité olympique français, Gaston Rivierre ( avec deux r qui n’a rien à voir avec le Roger Rivière un seul r), vainqueur de trois Bordeaux-Paris, Alfred Tunmer, d’origine anglaise, champion de France de cross-country en 1898.<br />Finalement le vin Mariani sera interdit en France en 1910. On en ignore la raison. Mais ce n’est pas sûr que ce soit parce qu’il contenait de la cocaïne mais, ça pourrait bien être parce qu’il dénaturait le bordeaux. Il continuera à être longtemps encore commercialisé dans le reste de l’Europe et en Amérique du nord<br />Ce qui est sûr, c’est qu’à la fin du XIXème, à la naissance du sport, l’alcool et plus particulièrement, le vin a été à la base du dopage, toutes disciplines confondues. Dans le jargon sportif d’alors, on l’appelait le « brutal ». Vainqueur à neuf reprises du Bol d’or cycliste entre 1903 et 1919, Léon Gorget (le bien nommé) quand on lui demandait son secret répondait : « Moi, je ne marche qu’au brutal. »</span></span><span style="font-size:130%;"><br /><br /><span name="cochin"><span style="color:#99ccff;">Un genre littéraire</span></span><br /><br /></span><span name="calibri"><span style="font-size:130%;">Notre intention n’est pas d’incriminer le vin, loin de là, et de crier haro sur les dopés bien que ceux-ci auraient mieux fait d’en rester au « brutal » au lieu de se piquer, de se transfuser, de servir ainsi de cobayes aux laboratoires. L’alcool n’est pas classé produit dopant parce qu’il ne viendrait pas à un champion l’idée de se charger à la bibine.<br />Cependant sa consommation demeure spécifiquement prohibée dans les sports suivants : aéronautique, automobilisme, motocyclisme, motonautisme, billard, boules, et pentathlon moderne à cause du tir. Si on peut comprendre pour ce dernier qu’on ne laisse pas une arme à feu entre les mains d’un individu bourré, on voit mal la raison de l’interdiction pour les autres. Vous voyez vous, un pilote de F1 ou des 24 heures du Mans qui se stimulerait au jaja et se présenterait au départ d’un pas incertain, titubant légèrement, bafouillant un tantinet, un acrobate aérien incapable de se hisser jusqu’au cockpit de son appareil. Vous voyez vous, un joueur de boules ou de billard ajuster son tir alors qu’il voit double.<br />Feindre de découvrir le dopage avec l’affaire dite Festina lors du Tour de 1998, comme le fit la presse dans son ensemble, c’est jouer les cuistres. C’était un secret de polichinelle, les coureurs ne s’en cachaient même pas comme l’atteste la richesse et l’éloquence de leur jargon à ce propos : se faire une fléchette, pisser violet ou épais, s’envoyer la topette, avoir les yeux de langouste, faire exploser la chaudière, faire le métier, saler la soupe, se charger, et pour désigner quelques dopants, le riri, le tintin, le tonton, la paloma blanca, etc…<br />Déjà dans un article publié le 27 juin 1924 dans le Petit Parisien, Albert Londres avait tout dit. Il raconte qu’Henri Pélissier déballe devant lui tout ce qu’il prend, cocaïne, trois boites de pilules différentes entre autres, pour tenir le coup en lui disant : « Le Tour, c’est un calvaire… nous marchons à la dynamite. » </span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZx1mkffDorC3w380vomBxlUz9x8-ZGiNgL8NwIEQte2olyznisWUghHVjJzomJXblSaSLJS_pGzGBShaHzSOKtGKBsdeVYMwWZwW5ypxv-tXUYWAEbg854oHACy7Gfnh13HqaMQ3MFB8/s1600-h/tom-simpson-410.jpg"><span style="font-size:130%;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5358613109956287922" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 298px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZx1mkffDorC3w380vomBxlUz9x8-ZGiNgL8NwIEQte2olyznisWUghHVjJzomJXblSaSLJS_pGzGBShaHzSOKtGKBsdeVYMwWZwW5ypxv-tXUYWAEbg854oHACy7Gfnh13HqaMQ3MFB8/s320/tom-simpson-410.jpg" border="0" /></span></a><span style="font-size:130%;">C’est oublier que la première descente de police dans les hôtels des coureurs pour un contrôle inopiné des urines de plusieurs d’entre eux et pour farfouiller dans les valises des soigneurs, dits les vampires dans le jargon, remonte à 1966. Parmi les contrôlés, il y avait Poupou*. L’année précédente, la France avait adopté une loi anti-dopage, premier pays à le faire. C’est ne pas se souvenir du décès de Tom Simpson en 1967. C’est omettre que Jean Bobet, le frère de Louison, l’intellectuel de la famille, licencié en anglais, lui aussi coureur, avait écrit dans l’Equipe que 1968 serait l’année d’un Tour enfin sans dopage.<br />Le dopage est aujourd’hui associé systématiquement au cyclisme, tout simplement parce que le dopage lui est consubstantiel. Et il lui est consubstantiel tout simplement parce que le vélo n’est pas un sport mais un genre littéraire. Le cyclisme n’a existé que par le récit qu’on en faisait. Dès les premières courses, il a donné dans la démesure : Paris-Brest et retour, Paris-Bordeaux, etc… A son origine, le Tour de France a été conçu comme une épopée vécue qu’on raconterait quotidiennement aux lecteurs de l’Auto, le journal organisateur. On le ferait rêver et s’extasier. Il découvrirait aussi la géographie de la France, toutes ces régions lointaines et exotiques pour l’époque. Alors pour tenir bon tout était bon. L’effort physique suscite la tentation du dopage.<br />Il ne faut pas croire pour autant, même s’ils n’étaient pas porteurs de cette part de rêve, d’exploits répétés, de drames, et de paysages lointains imaginés, que les autres sports en ont été exempts. Ainsi, au JO d’Atlanta, en athlétisme, 87% des sprinteurs souffraient d’asthme et prenait du subaltanol contre 65% des coureurs du Tour de France cette année-là. Le premier soupçonné de pratiquer la transfusion sanguine, pas interdite en ce temps, a été dans les années 70 le coureur de fond et marathonien finlandais Lasse Viren.<br /><br />Le Singe en hiver ne peut pas terminer sa chronique sans rappeler cette anecdote incroyable et pourtant vraie qui montre qu’en matière de dopage l’imagination ne connaît pas de limite. Aux JO de Montréal de 1976, les nageurs et nageuses de l’Allemagne de l’est se faisaient, plus exactement on leur insufflait, parce qu’ils n’avaient certainement pas leur mot à dire, 1,8 litre d’air dans le gros intestin pour améliorer leur flottaison. Ce qu’on ne précise les tablettes des records, c’est si dans les derniers mètres ils lâchaient un énorme pet qui les propulsait comme un hors-bord à réaction.</span></span><span style="font-size:130%;"><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> Côtes très raides et le plus souvent pavées.<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn2" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref2" name="_ftn2"><span style="font-size:130%;">[2]</span></a><span style="font-size:130%;"> L’expressxion est de Régis Debray<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn3" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref3" name="_ftn3"><span style="font-size:130%;">[3]</span></a><span style="font-size:130%;"> Rééditées en juin 2009, à la Table ronde, sous le titre sous le titre « Sur le Tour de France »<br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn4" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=3264892000128746411#_ftnref4" name="_ftn4"><span style="font-size:130%;">[4]</span></a><span style="font-size:130%;"> Auteur de seulement cinq romans dont le Un singe en hiver, Table ronde, prix interallié 1959. </span></div>Claude Giloishttp://www.blogger.com/profile/09193384033875795529noreply@blogger.com0